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Les États-Unis et l'Europe ont veillé à ce que ces personnes n'aient pas de Noël

"Nos conditions sont très difficiles ; nous avons l'impression d'être suspendus dans les airs, crucifiés, entre ciel et terre", écrit le père franciscain Ibrahim Alsabagh, 47 ans, dans une lettre de Noël.

Alsabagh est le gardien et le prêtre de la paroisse latine d'Alep, en Syrie. L'électricité n'est disponible que pendant une heure toutes les dix heures. Il y a une grave pénurie de gaz et de carburant. La livre syrienne continue de baisser, causant la faim et la misère à de nombreuses familles.

Les principaux coupables sont les États-Unis et l'Europe qui martèlent le pays de sanctions pénales. Le vicaire apostolique d'Alep et l'archevêque maronite de Damas ont dénoncé le "US Sanctions Caesar Act" qui jette la population dans la misère.

Nous avons besoin "d'aide alimentaire et de soins de santé, d'aide scolaire et de cours de rattrapage après l'école, et de vêtements".

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