mardi 29 novembre 2022

Le 29 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Oh ! quelle heureuse mort
font tout spécialement ceux qui sont dévots à la Mère de Dieu !  »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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Ô Jésus, Agneau débonnaire,
Retirez nos parents des feux :
Ils ont coûté votre Sang précieux !
Hélas ! hélas ! vous leur faites la guerre,
Ils ont coûté votre Sang précieux !
Hélas ! hélas ! placez-les dans les Cieux.
 

 
5- ALBUM "Le PURGATOIRE" 

 


 



              
           Congratulez aujourd’hui la Sainte Vierge du culte public et particulier que toute l’Église lui rend trois fois le jour, au son de la cloche, la saluant et lui rendant hommage avec l’Ange, pour la remercier du consentement qu’elle a donné au mystère de la très-sainte Incarnation, et pour adorer en elle, d’une adoration de latrie, le Verbe fait chair. Promettez aujourd’hui à cette Reine céleste une nouvelle attention et fidélité à cette dévote pratique, et renouvelez les sentiments de gratitude et les continuelles actions de grâces que l’Église veut que ses enfants rendent à la glorieuse Mère de Dieu.

illustre serviteur de Marie,
priez pour nous.


                Le 29 novembre 1596, notre Père saint François de Sales, brûlant du désir de voir célébrer la sainte Messe dans Thonon, partit pour se rendre à Turin, dans ce temps le plus fâcheux de l’année. Le froid qu’il faisait alors semblait insupportable ; mais le zèle de ce grand serviteur de Dieu surmonta tous les obstacles. Il prit son chemin par les Alpes pennines, afin d’abréger son voyage, et, lorsqu’il fut arrivé au lieu où saint Bernard de Menthon fonda un hôpital et un monastère, que les anciens nommaient Montjoux, c’est-à-dire montagne de Jupiter, il fut environné d’une tempête qui portait la neige çà et là, comblant les chemins avec une si grande furie, que l’homme de Dieu crut que son serviteur aussi bien que lui périrait dans ce voyage. Il lui vint dans la pensée qu’il y avait quelque artifice du démon en cette tourmente, et, ayant fait un exorcisme, la tempête et le vent se calmèrent, et il arriva au monastère de Montjoux. Le sieur Roland a déposé qu’il semblait plutôt un homme mort qu’un corps vivant ; que ces bons religieux le reçurent comme un ange, et lui assurèrent que Dieu l’avait miraculeusement conservé en vie, vu que, les deux jours précédents, on leur avait apporté des corps morts et gelés pour leur donner la sépulture.


            Après avoir fait ses dévotions au monastère, il ne put être arrêté par ces bons Pères, qui désiraient ardemment le garder quelques jours avec eux pour jouir de sa conversation ; mais il poursuivit son chemin et arriva heureusement à Turin, où il fut reçu très-favorablement. Toutes ses requêtes et propositions au souverain furent décrétées avec beaucoup de bonheur pour l’avancement de la foi et l’abolition de l’hérésie. Il ne demeura à la cour qu’autant que la nécessité des affaires ecclésiastiques l’y occupa, et s’en retourna vers ses néophytes avec autant de diligence qu’il était allé travailler pour eux. Il se rendit à Thonon pour continuer ses combats et ses victoires apostoliques. Entre les congratulations qu’il reçut, je ne puis omettre que le R. P. Chérubin de Maurienne, capucin qui était alors à Chambéry, lui envoya une petite image de la glorieuse Vierge qui regardait son enfant dormant. Cet homme de Dieu garda si chèrement ce présent et en fit tant d’estime, qu’il en écrivit les paroles suivantes au président Favre : « Mon très-doux frère, n’ayant rien autre ici pour récréer mes yeux, je prends souvent en main le dévot présent de ce grand Religieux qui me témoigne tant d’amitié, et le beau livre composé par Horace Tercelin, où se rencontre un admirable cantique de la Sainte Vierge à son divin Poupon. Celui-ci m’a envoyé une peinture écrite et dictée, et celui-là m’a donné une peinture vraie et bien dessinée. L’un a délecté mes yeux, desquels la pointe et vigueur étaient émoussées par la solitude et les ruines des temples sacrés ; l’autre a récréé mes oreilles, qui avaient été longtemps remplies d’horribles blasphèmes. Ces deux présents ne m’ont point été faits par ces deux saints personnages sinon par Providence, afin qu’ils m’imprimassent plus vivement Notre-Seigneur Jésus-Christ et sa sainte Mère au fond du cœur et dans les yeux de l’esprit. »

 

 
 


ÉGALEMENT au 29 NOVEMBRE :
 

https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :