Montfort.
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Images foudroyantes de la conciliaire antéchristique

Article précédent : Parallèle saisissant entre McCarrick et Danneels, tous les deux couverts par l'Antéchrist

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Affaire McCarrick : la piste du fric

Remarquable article d'AM Valli (dont la couverture de l'affaire est décidément exemplaire) qui explique que derrière les protections dont a joui le prédateur sexuel, il y a les sommes gigantesques versées au Saint-Siège via la Papal Fondation. Ce qui ramène au récent conflit qui a éclaté entre le Pape et ladite Fondation

("Benoît-et-moi", le 3/9/2018)

La vérité sur MacCarrick ? Suivez l'argent

www.aldomariavalli.it/…/la-verita-su-mc…
2 septembre 2018
Ma traduction

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Question : Qu'ont en commun le père Marcial Maciel et l'archevêque Theodore McCarrick ?

Pour ceux qui s'occupent des choses du Vatican, la réponse est facile. Marcial Maciel, fondateur des Légionnaires du Christ, et le cardinal McCarrick, archevêque de Washington de 2000 à 2006, ont malheureusement été au centre d'événements graves relatifs à des abus sexuels.

En 2006, Marcial Maciel a été sanctionnée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avec la peine canonique de renoncer à tout ministère public, pour abus sexuels et délits de pédophilie qui se sont poursuivis pendant des décennies. Quant à McCarrick, nous savons que, reconnu coupable d'abus sur des séminaristes, en juillet de cette année, il a présenté sa démission du Collège des Cardinaux et le Pape François l'a acceptée.
Mais, au-delà des scandales d'abus sexuels, tous deux ont en commun un autre élément: ils étaient tous deux de grands financeurs du Vatican. Quand on dit "grand", il faut penser à d'énormes sommes. Et c'est probablement aussi pour cette raison que, malgré leurs péchés, ils ont bénéficié de plusieurs protections.

Marcial Maciel est mort en 2008. McCarrick, en revanche, est vivant et récemment, avec le mémorandum explosif diffusé par Mgr Carlo Maria Viganò, il est au centre d'un millier de questions. Deux surtout: pourquoi le Pape François, qui a été averti par Viganò des abus de McCarrick en juin 2013, n'est intervenu qu'en juillet de cette année, en acceptant la démission du cardinal? Et pourquoi, bien qu'il semble que tout le monde connaissait la conduite morale du cardinal, l'affaire a-t-elle explosé si tard ?

L'hypothèse est que, plus que par l'Esprit Saint, McCarrick était protégé par les millions de dollars qu'il envoyait régulièrement au Vatican à travers la Papal Foundation, fondée en 1988 précisément par lui, avec le cardinal John Krol et le cardinal John O'Connor.

La Papal Foundation fonctionne selon un principe simple: «Les donateurs peuvent être des individus, des fondations ou des groupes fraternels. L'adhésion commence par la promesse de donner 1 million de dollars sur une période maximale de dix ans, avec un don minimum de 100.000 $ par an. Ceux qui choisissent de prendre cet engagement deviennent Stewards of Saint Peter et se joignent à un réseau croissant de catholiques américains dévoués au service du Successeur de Pierre».
Sur son site Web, la fondation affirme que depuis 1990, elle a recueilli plus de 215 millions de dollars. Un joli pactole, très important pour les comptes du Saint-Siège.

Lorsque la Papal Foundation a vu le jour, le Vatican sortait, les os brisés, de l'affaire Ior-Marcinkus et du scandale de la Banco Ambrosiano. L'idée était d'impliquer les riches laïcs américains, afin d'assurer au Pape des revenus en éveillant leur générosité. Une excellente idée.

Dans le cadre de cette activité, McCarrick s'est avéré être un formidable collecteur de fonds. Comme l'écrit Michelle Boorstein dans le www.washingtonpost.com/gdpr-consent/, depuis son arrivée à Washington, en provenance de Newark, l'«Oncle Ted» s'est révélé habile à fréquenter des gens qui comptent et peuvent donner de l'argent. Il suffit de dire que le président George W. Bush, au début de son mandat en 2001, s'est rendu pour la première fois à un dîner privé au domicile de l'archevêque, qui venait d'arriver à Washington.

«Je voudrais être un homme plus saint, plus pieux, plus confiant en Dieu, plus sage et courageux», a dit l'archevêque lors de sa première conférence de presse à Washington. «Mais me voici, avec tous mes défauts et tous mes besoins, et nous travaillerons ensemble».
Les défauts se sont révélés plutôt graves, mais McCarrick était toujours habile à les dissimuler et, de toute façon, plus d'un haut représentant de l'Église catholique était prêt à fermer un œil, sinon les deux, à cause des capacités entrepreneuriales de l'homme qui, au sommet de son succès, le 21 février 2001, a été créé cardinal par Jean-Paul II.

«La Papal Foundation a été pour lui un motif d'une force énorme dans ses relations avec Rome», dit Steve Schneck, directeur de l'Institute for Policy Research à l'Université catholique d'Amérique. «Aux États-Unis, il n'y a pas d'organisation catholique pour laquelle McCarrick n'ait pas réuni de fonds.

Question de Michelle Boorstein: La popularité de McCarrick et sa capacité à recueillir des fonds l'ont-elles protégé?

Certes, le cardinal ne plaisait pas à tout le monde. Certains le considéraient comme étant faussement humble et miséricordieux. D'autres l'accusaient ouvertement d'être arriviste et carriériste. D'autres encore disaient qu'il n'était progressiste et en phase avec l'époque que pour pouvoir atteindre le plus grand nombre possible de donateurs. Quoi qu'il en soit, McCarrick a réussi à se mettre au centre d'un réseau de relations et d'amitiés qui lui a permis de continuer sans être dérangé la pratique homosexuelle, avec une préférence marquée pour les séminaristes.

La tactique utilisée par McCarrick pour se mettre à l'abri n'est pas nouvelle, mais elle est toujours valide. Lors des auditions des personnes qui ont témoigné contre lui, certains ont dit qu'ils étaient au courant de rumeurs et d'accusations contre l'archevêque, mais l'«oncle Ted» était si populaire que les accusateurs potentiels s'autocensuraient: comment aller contre un homme si admiré?

Dans le monde ecclésial, le CV de McCarrick, avec son ascension constante vers des positions toujours plus élevées, bloquait dans l’œuf toute possible contestation. Comment faire des observations à un tel personnage, ami de tant de gens puissants et auquel on rendait hommage partout? Comment questionner un homme dont les premiers pas dans sa carrière ont commencé sous l'aile protectrice de deux pièces de gros calibre comme le Cardinal Spellman et le Cardinal Cook? Comment émettre des doutes sur un homme qui, à 35 ans, était déjà président de l'Université catholique de Porto Rico ?

L'une des personnes qui, bien qu'après des années, a trouvé le courage d'accuser McCarrick a rapporté que même les dîners de collecte de fonds étaient utilisés par l'illustre monseigneur, ensuite éminent cardinal, comme occasions pour d'autres types de collectes. Et pourtant, à la fin, tous, enchanté par la sympathie et la conversation de l'amphytrion, sortaient le chéquier.

Une personne qui a travaillé longtemps avec le cardinal a dit au Washington Post que McCarrick a tout fait pour s'attirer les bonnes grâces de Jean-Paul II. Partout où le pape Wojtyla est allé, McCarrick était là. A Cuba, au Mexique, partout. «Il cherchait à se faire remarquer». C'est pour cette raison qu'il devint l'ami du secrétaire du pape, Stanislaw Dziwisz. Et c'est pour cette raison que, quand Jean-Paul II s'est rendu aux États-Unis en 1995, la première étape du voyage fut Newark, la ville dont McCarrick était alors évêque et où le pape a été accueilli par le président Clinton.

«McCarrick était un génie du schmoozing», a dit le révérend Boniface Ramsey, un prêtre new-yorkais qui travailla dans un séminaire du New Jersey lorsque McCarrick y était évêque. On pourrait traduire schmoozing par «contact humain», mais peut-être «fayotage» convient-il mieux.

Une autre de ses forces était qu'il recueillait des fonds pour tout le monde, aidait tout le monde et établissait des relations avec tout le monde, conservateurs et progressistes, pour toutes sortes de causes nobles, y compris les politiques visant à prévenir les abus sexuels du clergé.

Pourtant, il semble avoir mené une vie plutôt frugale. Il vivait simplement, disent les témoins. Il portait toujours le même vieux manteau, et une fois, vers Noël, ses collaborateurs lui ont donné une carte des grand magasin Macy's pour qu'il puisse s'acheter de nouveaux vêtements.

C'est à la fin du pontificat de Jean-Paul II que les rumeurs sur le comportement sexuel de l'oncle Ted ont commencé à circuler avec plus d'insistance, depuis les séminaires jusqu'aux palais sacrés romains. «Le cardinal met les séminaristes dans son lit», chuchotait-on. Mais dans ces cas, il y avait toujours quelqu'un prêt à le défendre en disant: des voix malveillantes, que font circuler les traditionalistes pour dénigrer un archevêque considéré comme trop libéral.

Ainsi, même après son 75e anniversaire, l'âge de la retraite pour les évêques, McCarrick est resté très actif, grand voyageur autour du monde, au centre de missions diplomatiques, comme conférencier et pour récolter des fonds.
L'auteur de ces lignes se rappelle qu'il l'a rencontré en 2007, lors d'une croisière sur les mers du Groenland organisée par le Patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée I, pour sensibiliser l'opinion au problème du réchauffement climatique et de la fonte des glaces. Au déjeuner et au dîner, le cardinal venait souvent à la table des journalistes, s'exprimait très bien en italien et faisait des blagues sur tout. Il avait soixante-dix-sept ans à l'époque, mais il faisait preuve d'un esprit jeune. Quel que soit le personnage du Vatican mentionné, il le connaissait, et les anecdotes suivaient.

Quand a-t-il reçu les sanctions, apparemment seulement verbales, de Benoît XVI? Certains disent 2009, d'autres disent 2010. Dans l'attente d'une clarification, il est certain que, bien que les rumeurs contre lui aient continué à s'intensifier, il a fait comme si de rien n'était. Il s'en fichait. Sûr d'être protégé par ses amitiés. Et par les dollars.

Et puis, quand tout s'est précipité, il a donné sa démission du cardinalat et François, en l'acceptant, l'a suspendu de l'exercice de tout ministère public, lui imposant l'obligation de «rester dans une maison qui lui serait indiquée, pour une vie de prière et de pénitence, jusqu'à ce que les accusations portées contre lui soient clarifiées par le procès canonique régulier».

Alors, pendant toutes ces années, l'oncle Ted s'en est-il tiré grâce à l'argent qu'il a versé dans les coffres du Vatican par l'intermédiaire de la Papal Foundation?

A propos de la Papal Foundation, il est nécessaire de rappeler un événement récent et retentissant: la première querelle entre la fondation et le Pape François.
Nous sommes à l'été 2017 quand parvient à la Papal Foundation, venant du Pape Pape, la requête d'allouer une partie des fonds disponibles à la fondation au profit de l'IDI de Rome, l'Istituto Dermopatico dell'Immacolata, propriété du Vatican, pour assainir les caisses dévastés (un crash de 845 millions d'euros, avec vingt-quatre inculpations pour faillite frauduleuse, émission et utilisation de fausses factures, dissimulation d'écritures comptables, détournement de fonds publics et blanchiment d'argent).

La requête du Pape est péremptoire: 25 millions de dollars en trois ans. Une somme énorme, si l'on pense que la fondation ne donne généralement jamais plus de 200. 000 $ par projet.
C'est pourquoi, face à la demande qui vient de Rome, il y a une révolte au sein de la fondation: nous aidons volontiers le pape, disent les riches stewards, pour ses œuvres de charité et d'aide à l'Église, mais il ne semble pas juste de subventionner un hôpital qui, dans le passé, était très mal géré.
Cependant, comme c'est le Pape lui-même qui demande l'argent, la fondation finit par payer: 8 millions de dollars immédiatement, puis 5 millions de dollars en janvier de cette année. Le reste, selon le comité, sera envoyé plus tard.

Mais le mécontentement est palpable. Le président de la commission qui s'occupe de la révision des comptes prend plume et papier et rédige un rapport dénonçant l'anomalie d'une procédure «négligente», «imparfaite» et «contraire à l'esprit de la fondation». Entre autres choses, ajoute-t-il, les huit premiers millions ont été versés sans même avoir de documentation sur l'utilisation future de l'argent par l'IDI. «Si dans nos carrières personnelles - ajoute-t-il - nous avions consenti une telle imprudence, nous n'aurions jamais atteint les exigences pour faire partie de la Papal Foundation».
En somme, la Papal Foundation verse l'argent obtorto collo [contrainte et forcée]. Et qui fait pression pour cela? Le cardinal Donald Wuerl, successeur de McCarrick comme archevêque de Washington, ami de McCarrick et président du conseil d'administration de la fondation.

Le réviseur des comptes de la fondation démissionne en signe de protestation, mais les dés sont jetés. Restent pourtant les grognements: donner de l'argent à l'IDI à Rome, rappellent les riches financiers, c'est faire un usage abusif de la fondation, qui s'occupe généralement de causes très différentes et plus nobles, comme la lutte contre la pauvreté et la construction d'écoles, de bibliothèques et de centres médicaux dans les pays qui en ont le plus besoin.

De plus, pour la première fois, la Papal Foundation se scinde eu deux. D'un côté, les évêques qui étaient membres du conseil d'administration, en faveur de la demande du Pape, et de l'autre, les laïcs, clairement opposés.
Et François comment a-t-il réagi? Il a annulé l'audience annuelle accordée aux administrateurs de la fondation.

À ce stade, la question est la suivante: peut-on imaginer que ces tensions ont joué un rôle dans la fin du silence et du soutien dont McCarrick jouit depuis si longtemps?

Le nom du cardinal a évidemment disparu de la liste des membres de la fondation. Mais est-il possible que quelqu'un, en guise de représailles pour l'utilisation abusive des ressources de la Papal Foundation, se soit adressé à Mgr Viganò et lui ait demandé de sortir à découvert avec la nouvelle que le pape, depuis juin 2013, était au courant de la conduite immorale de McCarrick ?

Trop tordu, tout cela? C'est possible. Mais la piste mérite d'être explorée.

Rod Dreher dans une reconstruction qui a sa propre logique écrit: «L'hypothèse est que Viganò dit la vérité sur le sexe gay, l'implication de la hiérarchie catholique et une dissimulation papale, mais que ses révélations pourraient être liées à une lutte acharnée pour l'argent».

Interrogé par nous à ce sujet, Mgr Viganò a déclaré: «Personne de la Papal Foundation ou des cercles qui lui sont proches na m'a jamais contacté».

Quoi qu'il en soit, la vieille règle qui recommande, pour atteindre la vérité, "suivez l'argent", reste valide.

Source : benoit-et-moi.fr/…/affaire-mccarri…

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François et les médias (suite)

Après AM Valli, c'est au tour de l'influent blogueur britannique Damian Thompson de dénoncer l'attitude du pape, et surtout la scandaleuse couverture médiatique du Mémorandum de Vigano. Tout cela afin de préserver la fiction de "François, le grand réformateur" - qui ne l'est pas

("Benoît-et-moi", le 3/9/2018)

>>> Les médias, Benoît XVI et François

Comment les médias couvrent le pape François.

Damian Thompson
spectator.us/…/media-covering-…
29 août 2018
Ma traduction

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Si le chef de n'importe quelle autre organisation était coupable d'une telle complicité, non seulement il serait contraint de démissionner, mais il pourrait aussi finir sur le banc des accusés.

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Il est déprimant de voir les médias - tant catholiques que laïques - protéger le pape François contre l'accusation explosive de son ancien nonce aux États-Unis, d'avoir sciemment couvert et relancé la carrière du serial prédateur gay, le cardinal Theodore McCarrick.

L'archevêque Carlo Maria Viganò, dans un témoignage publié samedi, affirme qu'en 2013, il a personnellement dit à François que McCarrick, archevêque en retraite de Washington, avait «corrompu des générations de séminaristes et de prêtres».

Le Pape a haussé les épaules, dit Viganò, et a levé les sanctions canoniques imposées à McCarrick par Benoît XVI. McCarrick était son proche allié - tout comme le cardinal à la retraite Danneels de Belgique, qui avait dissimulé des abus incestueux de la part d'un de ses évêques. En parfaite connaissance de cause, François a invité Danneels à un synode sur la famille - chose qui n'a pas dérangé les partisans les plus fanatiques du Pape dans les médias, connus sous le nom de «Team Francis» (Équipe François) et ne les dérange toujours pas.

Confrontés à ces nouvelles accusations graves et crédibles contre le Pape, les membres de l'Équipe François, écrivant dans le National Catholic Reporter (progressiste), The Tablet et le magazine America ont désespérément cherché à discréditer Viganò.

Ils n'ont eu qu'un succès très limité. Oui, l'ancien nonce est un opposant idéologique de François; aidé par d'autres conservateurs, il a programmé sa déclaration afin de causer le maximum d'embarras au pontife. De plus, il semble que les sanctions de Benoît contre McCarrick aient été différées, inopérantes et ignorées.

Mais nous savons que le vieux cardinal a été chassé du séminaire où il vivait, et sur ordre de Benoît XVI. C'est peut-être le plus loin où sont allées les sanctions. Je ne serais pas surpris si l'insubordination persistance de McCarrick - soutenue par d'autres cardinaux au courant de sa mauvaise réputation - avait joué un rôle dans la décision de Benoît de démissionner de la papauté.

La couverture évasive de ce scandale par les partisans de la ligne dure de l’Équipe François est injustifiable. Certains «journalistes» devraient se demander s'ils sont devenus complices de dissimulation d'abus sexuels.

Pendant ce temps, la plupart des médias laïques - aujourd'hui presque dépourvus de spécialistes de la religion - s'accrochent paresseusement à la fable de François «Grand Réformateur».

Il n'est rien de la sorte. C'est un homme dont le modus operandi impitoyable et cynique était bien connu en Argentine avant qu'il soit élu pape. (J'exhorte tout le monde à lire le livre The Dictator Pope de Henry Sire, qui donne de nombreux détails). Notons que François n'a pas mis les pieds dans son pays d'origine depuis son départ pour le conclave de 2013. Il n'ose pas: il y a trop d'ennemis.

Particulièrement décevante, la couverture biaisée de l'affaire Viganò par le New York Times, qui démolit le récit de McCarrick. Pourquoi le respecté Jason Horowitz a-t-il cette semaine commencé un long article par ces lignes?

« Depuis le début de sa papauté, Francis a exaspéré les traditionalistes catholiques alors qu'il tente d'encourager une église plus accueillante, l'éloignant des sujets de guerre culturelle, qu'il s'agisse de l'avortement ou de l'homosexualité. «Qui suis-je pour juger?», a répondu le pape en réponse à une question sur les prêtres gays.

La colère de ses ennemis politiques et doctrinaux est devenue évidente ce week-end, quand une lettre caustique publiée par l'ex-diplomate en chef du Vatican aux États-Unis a rendu responsable des abus sexuels un «courant homosexuel» dans la hiérarchie du Vatican. Il a appelé à la démission de François, l'accusant de couvrir un cardinal en disgrâce, Theodore McCarrick.

Avec la lettre - publiée au beau milieu de la visite du pape en Irlande - une opposition idéologiquement motivée a fait de la crise des abus sexuels de l’Église une arme pour menacer non seulement l'agenda de François, mais aussi son pontificat tout entier. À tout le moins, il a remis au centre du débat la question de l'homosexualité dans l'Église catholique romaine, dont de nombreux conservateurs sont convaincus qu'elle est à l'origine de la crise des abus.
»

Rien de tout cela n'est faux, bien qu'il interprète peut-être mal la phrase «qui suis-je pour juger?» François répondait à une question sur Mgr Battista Ricca, un diplomate du Vatican pris dans un pittoresque scandale gay, que le Pape a néanmoins nommé pour contribuer à réformer la banque du Vatican. Mais une grande partie de l'article d'Horowitz se lit comme s'il avait été dicté par l'Équipe François.

Les catholiques libéraux et les grands médias nous induisent en erreur sur deux points cruciaux :

1. Les motifs qui poussent Viganò à publier le témoignage sont fondamentalement hors-sujet. Ce que nous devons savoir, c'est si ses affirmations sont vraies. François ignorait-il ce que Viganò lui a dit à propos de McCarrick - ce qui, ne l'oublions pas, était la vérité? Je pense que oui, mais je suis depuis longtemps convaincu que ce pape est prêt à négliger toutes sortes d'infractions tant que le délinquant lui est utile. Lisez sur mon blog mon billet sur le ténébreux confident papal, le cardinal hondurien Oscar Maradiaga, que François a déclaré innocent avant même que l'enquête sur les allégations d'irrégularités financières n'ait commencé.

2. Les réputations de Jean-Paul II, Benoît XVI et François ont toutes été endommagées par le scandale McCarrick. Jean-Paul II a fait McCarrick archevêque de Washington et cardinal même si on murmurait déjà qu'il était un prédateur - et son ancien archidiocèse de Newark avait versé de l'argent à des adultes qui prétendaient avoir été agressés sexuellement. Benoît a agi très tardivement contre McCarrick, après le retrait de ce dernier, et ses discrètes sanctions canoniques s'élevaient à très peu de choses (à ce sujet, voir Sanctions contre McCarrick: Vigano persiste). Mais François est accusé de manière crédible d'un degré de complicité bien supérieur dans les crimes de McCarrick. Si le chef d'une autre organisation était coupable d'une telle complicité, non seulement il serait contraint de démissionner, mais il pourrait aussi se retrouver sur le banc des accusés. C'est ce que l'équipe de François doit comprendre. A leur déshonneur éternel, et aidés par des médias laïques ignorants, ils veulent s'assurer que le public continue à croire en François le Réformateur. Qui n'existe pas.

Source : benoit-et-moi.fr/…/franois-et-les-…

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L’ex-cardinal Theodore McCarrick
était membre du très mondialiste
“Center for Strategic and International Studies” (CSIS)


par Jeanne Smits, Réinformation.TV, le 4 septembre 2018

Il faut désormais chercher un peu avant de retrouver le nom de l’ex-cardinal Theodore McCarrick sur le site d’un des plus importants mais aussi d’un des plus discrets des think tanks américains : le « Center for Strategic and International Studies ». Le prédateur homosexuel convaincu d’avoir molesté des séminaristes et des prêtres est aujourd’hui en disgrâce ; il était normal que le site fût « nettoyé ». Mais il n’y a pas de doute possible : en tant que cardinal, et ce depuis 2007, « Uncle Ted » McCarrick a participé aux réflexions du CSIS en qualité de membre à part entière, aux côtés d’un aréopage de grands de ce monde, en vue de fabriquer un monde meilleur. Le CSIS fait partie du club très fermé des organisations de réflexion mondialiste qui ont pour but de façonner la politique américaine et au-delà, mondiale, dans le sens du globalisme bien évidemment.

Le groupe de réflexion stratégique – bi-partisan, il réunit depuis l’origine des Républicains et des Démocrates américains – qui se targue d’aider aussi bien les administrations que le secteur privé à s’engager pour le développement global tout en s’assurant des retours tangibles, a été fondé en 1962 et il a toujours eu l’oreille du gouvernement américain sans être pour autant connu du grand public. Le CSIS compte parmi ses grandes figures Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski – celui-là même qui, tout en dénonçant le totalitarisme soviétique, a tant œuvré pour que l’Occident maintienne des relations pacifiques avec l’URSS et l’aide à se développer.

Le Center for Strategic and International Studies, un “think tank” mondialiste

Voisiner avec eux, voisiner des représentants des plus grosses sociétés et fondations américaines, de la chaîne Hyatt Hotels, Coca-Cola ou Abbott Fund à la fondation Bill & Melinda Gates ou USAID ne semble pas avoir posé de problème à McCarrick, pas plus que les innombrables prises de position du CSIS en faveur des « droits reproductifs ». De nombreux documents officiels de l’organisation mettent en évidence les engagements du Center for Strategic and International Studies en faveur du planning familial à travers le monde, l’accent étant particulièrement mis sur l’accès des femmes dans les régions en développement aux contraceptifs modernes.

Il prône cela alors même que le CSIS constate l’inquiétant effondrement de la fertilité mondiale dans de nombreuses régions du monde, y compris dans les pays en développement, aux conséquences qu’il annonce notamment désastreuses pour l’Europe et le Japon où il s’attendait, dans ce document datant de 2007, à une baisse à terme de la croissance et du niveau de vie.

Si cette politique est certainement contraire à l’enseignement catholique, les prises de position mondialistes, ouvertes de fait au communisme et complices de son maintien, n’auraient pas dû être plus acceptables pour un cardinal de l’Eglise catholique. Kissinger lui-même a beaucoup parlé du glissement du centre de gravité mondial vers l’Eurasie, qu’il appelait de ses vœux dans un discours que nous avons évoqué ici. Ce Nouvel Ordre mondial n’a rien de très chrétien…

Le cardinal McCarrick, membre du CSIS… Pourquoi ?

Mais on se demande encore davantage comment et pourquoi le Nouvel Ordre mondial que le CSIS incarne bien à sa façon a eu besoin d’avoir un cardinal catholique parmi ses membres. Caution morale ? En principe, les princes de l’Eglise sont censés s’occuper des vérités spirituelles, voire de mourir pour elles… Et non de s’immiscer dans l’ordre temporel. Notez qu’en effaçant la frontière entre le spirituel et le temporel, ce dernier s’immisce sans doute plus facilement dans l’ordre spirituel pour le coloniser et le modifier à coups de projets philanthropiques.

Pour ce qui est de Zbigniew Brzezinski, théoricien d’un gouvernement mondial, il fut le premier directeur de la Commission Trilatérale fondée par David Rockefeller en 1973, constituée à l’initiative du Groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations. Libre-échangisme à tout crin (le CSIS hait la politique protectionniste de Trump), division internationale du travail, tout y est. Certains accusent Mgr Viganò, qui a dénoncé les protections dont a longtemps profité Mgr McCarrick, de rouler pour le lobby politique de la droite pétrolière, mais le lobbying politique semble plutôt avoir été de son côté…

Source : reinformation.tv/cardinal-mccarr…

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VIGANO CONFIRMÉ PAR 2 TÉMOINS

Aux États-Unis, deux témoins sont venus confirmer le fait que l’ancien cardinal McCarrick avait bien été sanctionné par Benoît XVI. Ces deux témoins étaient présents quand le nonce apostolique à Washington, Mgr Pietro Sambi, a informé McCarrick qu’il devait quitter le séminaire où il vivait parmi les futurs prêtres. Ils confirment également qu’il s’agissait d’un ordre émanant directement du pape Benoît XVI.

Ces témoignages confirment donc la version des faits rapportée par Mgr Viganò.
Jusqu’à preuve du contraire, c’est donc bien le pape François qui a levé les sanctions prononcées à l’encontre de McCarrick.

Par ailleurs, au cours d'un récent débat diffusé par la chaîne de télévision allemande ZDF, des victimes de prêtres argentins ont affirmé que du temps où Mgr Jorge Bergoglio était archevêque de Buenos Aires, il a protégé un prêtre auteur d’abus sexuel, n’a jamais accepté de recevoir et d’entendre les victimes de ce prêtre, a dissimulé à la justice argentine un certain nombre de dossiers.
( Kathnet )

Source : www.proliturgia.org/actua.html
(Pro Liturgia, le Lundi 3 septembre 2018)

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ? (cet article ayant été dynamité, le retrouver ici : gilbertchevalier.blogspot.com/2018/08/bergoglio-666.html )

>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
GChevalier
- Je vois donc que vous menez
François par le bout du nez.
- C'est ce que nous avions prévu
Mais il y a eu malentendu.
- Que veux-tu dire par cela ?
- Nous avons fait élire François
Pour à notre guise le mener.
Mais les choses se sont retournées.
GChevalier partage ceci
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Montfort AJPM
- Mais au fait, qui est donc ce Lulu ?
- C'est Lucifer bien entendu :
C'est notre grand patron à nous
Et nous sommes ses petits louloups
Qui faisons tout ce qu'il nous suggère,
Et voilà toute la conciliaire.
Avec le monde nous nous sommes mariés
Dans des unions, bien sûr, LGBT.
Montfort.
Il peut arriver et il est arrivé que Dieu, dans sa justice, veuille châtier un royaume, une province, une personne : c'est l'intention qu'il manifeste ;
Mon intention, dit Antéchrist, tout le monde la connaît : « Organiser la confusion ! »