Le Vatican se dispute sur un investissement immobilier à Budapest
L'article reflète la position de Futura.
L'IOR a convenu en 2013 avec Futura de racheter un prêt non performant de 32 millions d'euros du propriétaire du Palais de la Bourse de Budapest afin de le convertir en une participation de 90 % dans une société qui réaménage la propriété.
L'IOR reproche à Futura d'avoir gonflé le prix du prêt, réalisant ainsi un bénéfice non déclaré de €11,6 millions.
Cependant, Futura répond qu'elle a proposé à l'IOR d'acheter le prêt directement ou d'attendre la liquidation de l'emprunteur du prêt qui avait fait faillite. L'IOR a choisi la deuxième option.
Ainsi, Futura a trouvé des tiers investisseurs qui ont acquis le prêt en assumant les risques y afférents. Il en est résulté un prix plus élevé dont l'IOR n'a toutefois investi qu'une partie, ne remplissant pas ses obligations.
Futura souligne également que l'accord a été conclu par l'ancien directeur d'IOR Paolo Cipriani et son adjoint Massimo Tulli qui sont maintenant poursuivis par le Vatican.
Selon Futura, l'IOR met en danger l'investissement hongrois afin de renforcer ses arguments contre Cipriani et Tulli.
Foto: Heiko Merkelbach, Wikicommons, CC-BY-SA
