Appendice : Quelques textes sur l’Ichtus• Inscription de Pectorius d’Autun (avant 200)Grâce divine de l’Ichtus céleste,
Reçois avec un cœur plein de respect
la vie immortelle parmi les mortels,
rajeunis ton âme, ami, dans les eaux divines
par les flots éternels de la Sagesse qui donne les trésors.
Reçois l’aliment doux comme le miel du Sauveur des saints.
Mange à ta faim, bois à ta soif,
tu tiens l’Ichtus dans les paumes de tes mains [20]Extrait de :
patristique.org/…ue-du-symbole-des-apotres.html........................................................................
Écrit de Jean Manssour ou Jean de Damas dit
Saint Jean Damascène, théologien, père de l’Église et docteur de l’Église né vers 676 et mort en 749.
fr.scribd.com/…2/Oeuvres-de-St-Jean-DamasceneEt il n'est pas plus difficile de dire comment, naturellement et en s'en nourrissant, le pain, le vin et l'eau deviennent le corps et le sang de celui qui mange et boit et non un corps différent du premier ; ainsi le pain, le vin et l'eau de la prothèse sont changés surnaturellement, par la descente et l'irruption du Saint Esprit, au corps et au sang du Christ, et il n'y en a plus deux mais un et le même. Il vient donc pour ceux qui par la foi le reçoivent dignement en rémission des péchés pour la vie éternelle et la sauvegarde du corps et de l'âme.
Pour ceux qui participent indignement sans foi, c'est un châtiment et une condamnation ; de même que la mort du Seigneur, pour ceux qui croient est devenue la vie et l'incorruptibilité dans la jouissance de la félicité éternelle, et, pour les incroyants et les déicides un châtiment et une condamnation éternels.
Le pain et le vin ne sont pas le symbole du corps et du sang du Christ (loin de moi !) ; c'est le corps même du Seigneur, déifié. Le Seigneur lui-même le dit : « ceci est, non le symbole du corps, mais mon corps; et, non le symbole du sang, mais le sang ». Et aux Juifs « Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'avez pas la vie en vous-même. Car ma chair est véritablement un breuvage. Et encore : celui qui me mange vivra » (Jean 6, 54).
C'est pourquoi approchons-nous en toute crainte, avec une conscience pure et une foi ne doutant pas, et il en sera pour nous toujours comme nous croyons, sans que nous doutions. Vénérons-le en toute pureté d'âme et de corps ; car il y a deux puretés. Approchons-nous de lui avec un ardent désir, les paumes des mains en croix, et recevons le corps du crucifié.
Portant sur lui les yeux, les lèvres et le visage, prenons le charbon ardent divin pour que le feu en nous du désir s'appropriant l'ardeur du charbon, brûle nos péchés, éclaire nos cœurs, et que nous brûlions et soyons déifiés en participant au feu divin. Isaïe a vu un charbon ardent ; le charbon n'est pas un bois ordinaire, mais un bois uni à du feu ; de même le pain de la communion n'est pas du simple pain mais du pain uni à la divinité. Et le corps uni à la divinité n'a pas une seule nature mais l'une est celle du corps, l'autre celle de la divinité qui s'y unit ; et l'une et l'autre sont deux natures, non une.
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Sainte Faustine, extrait de L’Apôtre de la Miséricorde Divine
Chap 160. Le jour de la croisade, qui est le cinquième jour du mois, tombait le premier vendredi du mois. Aujourd’hui c’est mon jour pour monter la garde d’honneur devant Jésus. Mon devoir était de réparer tous les outrages et les manques de respect envers le Seigneur, de prier qu’en ce jour aucun sacrilège ne soit commis.
Mon esprit était ce jour là d’un singulier amour pour l’Eucharistie. Il me semblait être changé en brasier. Quand je m’approchai de la Sainte Communion et que le prêtre me donna Jésus, une seconde hostie s’accrocha à sa manche et je ne savais pas laquelle des deux je devais recevoir. Alors que je réfléchissais un instant, le prêtre impatient me fit de la main le signe de recevoir l’hostie qu’il me présentait. Dès que je l’eus reçue, l’autre tomba sur mes mains. Le prêtre continua à donner la Sainte Communion jusqu’au bout de la table de Communion, cependant que moi je tenais Jésus sur mes mains pendant tout ce temps.
Quand le prêtre revint, je lui présentai l’hostie pour qu’il la remette dans le ciboire. Car, après avoir reçu Jésus, je ne pouvais, avant de L’avoir consommé, dire que l’autre hostie était tombée…
Mais pendant tout le temps où j’ai eu l’hostie en main, je ressentais une telle puissance d’amour que, de toute la journée, je ne pus ni manger ni reprendre connaissance
. J’ai entendu ces paroles venant de l’hostie : « Je désirais reposer sur tes mains et pas seulement dans ton cœur. » Et soudain, au même instant, je vis Jésus. Mais quand le prêtre s’approcha, je ne vis plus que l’hostie à nouveau.