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Tout homme peut, hélas, rejeter le Seigneur, Mais peut-il résister à l’infernal menteur ?

Les Griffes de Mammon - I

KYRIE ELEISON DCLXXVII (4 JUILLET 2020)

Tout homme peut, hélas, rejeter le Seigneur,
Mais peut-il résister à l’infernal menteur ?

Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon, dit Notre Seigneur, car Mammon signifie les richesses, c’est-à-dire le démon de l’avidité des richesses. Si bien que, soit nous servons Dieu, soit nous servons les richesses (Lc. XVI, 1–13). Le monde moderne, qui s’éloigne toujours plus de Dieu, tombe fatalement sous le pouvoir de l’argent. Aujourd’hui, les banquiers, ou banksters, dirigent le monde. Nous avons sous les yeux les mesures qu’ils prennent aujourd’hui, grâce à leur argent, pour parfaire le contrôle qu’ils exercent sur le monde entier. La présentation ci-après de ces mesures doit beaucoup à un commentateur américain, accessible sur Internet, à l’adresse suivante : Highimpactflix.com

Au tout début des États-Unis, en 1776, eut lieu une grande bataille pour prendre le contrôle de la nouvelle nation. De véritables patriotes comme les présidents Jefferson et Jackson s’opposaient fortement à la création d’une banque centrale nationale, car ils savaient que les hommes d’argent s’efforceraient de contrôler les États-Unis pour servir leurs propres intérêts et non ceux de la nation. Cette résistance au pouvoir de l’argent dura jusqu’en 1913, lorsque par divers subterfuges les hommes d’argent réussirent à faire adopter par le Congrès une loi fondant la soi-disant Réserve Fédérale. Cette appellation de la première banque centrale américaine était un artifice car, en fait de fédéral, cette banque n’avait de lien ni avec le gouvernement fédéral ni avec le gouvernement d’aucun Etat américain. Depuis toujours la Fed, comme on l’appelle communément, appartient à un consortium de banquiers privés, c’est-à-dire aux hommes d’argent. Fidèles à leur façon de procéder, ces financiers promirent dès le départ de mettre fin au cycle désastreux d’expansion-récession du secteur financier, mais en réalité ils n’ont fait que présider à la chute du dollar américain durant tout un siècle, si bien qu’aujourd’hui cette monnaie ne vaut plus qu’une fraction de ce qu’elle valait en 1913.

Aujourd’hui, selon Brian de Highimpactflix, « La Fed a été et est encore impliquée dans le financement d’un plan mondial visant à voler les richesses du monde et à contrôler tous les peuples en les mettant à genoux sur le plan économique ». Certains diront que ce plan remonte à une centaine d’années. D’autres diront qu’il remonte à plus de cent ans. Ce qui nous préoccupe ici, c’est la façon dont le projet se déroule aujourd’hui. Ce qui suit n’est qu’une petite partie des éléments de leur programme.

Ce qu’il faut comprendre à propos de la Fed, c’est qu’elle a toujours été indépendante du gouvernement américain. Mais il n’empêche qu’en 1913, elle a su s’arracher le contrôle de la masse monétaire des États-Unis. Or, selon Amschel Rothschild (1744–1812), cela signifiait que la banque contrôlait virtuellement tout le gouvernement. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis remplacèrent la Grande-Bretagne comme première puissance mondiale sur l’échiquier international, de sorte que le dollar remplaça la livre sterling comme première monnaie dans le monde. Le dollar fut certes garanti par les réserves d’or américaines jusqu’en 1971, et il servait d’étalon-or vis-à-vis des autres monnaies. Mais cette année-là il fut détaché de l’or et devint un simple morceau de papier, ou chiffre électronique, soutenu uniquement par le prestige et la confiance dont le dollar jouissait encore. De fait, en 2020, il n’a toujours pas de rival en tant que monnaie mondiale pratique. Cependant, ne représentant plus que des chiffres sur papier ou des lignes d’ordinateur, la Fed peut multiplier les dollars presque sans limite, ce qui confère encore plus de pouvoir aux dirigeants qui possèdent cette banque, à moins qu’ils ne multiplient les dollars au point de leur faire perdre totalement leur valeur.

Or, depuis plusieurs siècles les peuples occidentaux ne cessent de se détourner de Dieu. De plus en plus, ils tournent leurs cœurs vers le matérialisme et l’argent, donnant ainsi prestige et pouvoir aux banquiers et à leurs banques centrales (qui, en fait, contrôlent les gouvernements). C’est ainsi que les banquiers ont érigé autour de leurs banques centrales, dans leur propre intérêt, un système financier si retors que vers le début des années 1900, Henry Ford pouvait dire qu’il valait sans doute mieux que les peuples des nations ne comprissent pas le système bancaire et monétaire de l’Occident, car, disait-il, s’ils venaient à comprendre comment il fonctionne, il y aurait du jour au lendemain une révolution.

Et que se passe-t-il aujourd’hui ? Deux incroyables escroqueries (la peur panique du Covid et les émeutes autour de George Floyd), servent aux banquiers à provoquer l’effondrement des économies occidentales et à simuler ensuite leur « sauvetage » en les submergeant de dollars irréels. Cela n’est rendu possible que par la confiance qui subsiste encore dans les dollars existants. Par ces coups, ils endettent les états auprès de la Fed faisant d’eux ses serviteurs, et ils transforment les nations en esclaves des banquiers (qui emprunte est esclave de celui qui prête – Prov. XXII, 7).

La semaine prochaine – deux fraudes, les tentacules de la Fed et les jugements de Dieu.

Kyrie eleison.

tiré du blog : cristiadatradicinalista.blogspot.com