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Deux espions rouges au Synode LGBTQ

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Attention à ces deux-là. Qui a nommé les évêques chinois au Synode ?

Blog d’Aldo Maria Valli, le 10 octobre 2018

Outre le spectre de l’acronyme LGBT qui parcourt la salle, le synode des jeunes qui se déroule au Vatican est marqué par la présence de deux évêques chinois : Joseph Guo Jincai, évêque de Chengde (province du Hebei) et John Baptist Yang Xiaoting, évêque de Yan’an (Shaanxi).

Les photos les montrent souriants, parmi les frères d’autres parties du monde. Mais qui a nommé ces deux évêques ?

Le Père Raymond de Souza dans le Catholic Herald ( catholicherald.co.uk/…/who-appointed-t… ) l’a demandé ouvertement, et non sans un soupçon de sarcasme.

De Souza écrit : « Les participants au synode des évêques ont été nommés par divers moyens. Les conférences épiscopales nationales ont élu leurs délégués épiscopaux, quelques curiaux participent d’office, les Églises orientales ont désigné leurs représentants, le Saint-Père a désigné d’autres participants. Enfin, le Parti communiste chinois a procédé à ses nominations. »

L’accord signé le 22 septembre entre le Saint-Siège et la Chine (mais il vaudrait mieux dire entre le Saint-Siège et le Parti communiste chinois, étant donné que c’est le parti qui s’occupe directement des questions religieuses) n’a pas été divulgué et nous ne savons donc pas s’il contient aussi quelque chose sur les nominations des évêques au synode. Le secrétaire du Synode, le cardinal Baldisseri, a dit que les deux évêques avaient été invités par le Pape, mais il est clair qu’une telle invitation ne peut être faite si Pékin ne donne pas son consentement.

Les deux évêques chinois, pendant le synode des jeunes, seront-ils sensibilisés sur la décision du gouvernement de Pékin d’interdire aux enfants d’assister aux services religieux ? Voici une question intéressante.

Pendant ce temps, écrit de Souza, on peut voir que Joseph Guo Jincai, évêque de Chengde, « était l’un des évêques excommuniés jusqu’à avant-hier », mais il est aussi secrétaire général de ce qu’il appelle la conférence épiscopale de l’association patriotique des évêques chinois, créée par le régime pour contrôler les catholiques chinois. Association dont les évêques "clandestins" en communion avec Rome, légitimement consacrés mais non reconnus par le régime, ne sont pas membres.

Comme le souligne de Souza, « dans sa lettre de 2007 aux catholiques chinois, Benoît XVI a clairement établi que l’association patriotique de la Conférence épiscopale est fausse et illégitime parce qu’elle est régie par des statuts qui contiennent des éléments incompatibles avec la doctrine catholique ». Pourtant, la direction de cette fausse conférence est maintenant présente dans la salle du synode. « Ou l’accord secret avec la Chine a-t-il aussi légitimé la conférence épiscopale ? »

Nous lisons dans Asianews : « La constitution apostolique Episcopalis communio du Pape François sur le synode dit (art. 2) que « Les membres des assemblées du synode sont ceux prévus par le c. 346 du CIC. » Le Code de Droit Canonique, au c. 346 - §1 établit que les évêques participants sont élus par les conférences épiscopales ou ont le droit de participer selon les normes des conférences elles-mêmes (généralement ils sont les présidents) ou sont nommés directement par le pape. Aucune de ces possibilités ne semble concerner les deux évêques chinois, d’autant plus que le Conseil des évêques chinois n’est pas reconnu par le Vatican, et ne peut l’être dans sa composition actuelle. Et non pas à cause d’une question nominale, mais parce que sa structure n’est pas celle d’une conférence épiscopale : il y a des évêques (les clandestins) qui n’en font pas partie, tandis que les laïcs sont aussi admis. »

Maître Aurelio Porfiri, qui connaît bien la réalité chinoise, raconte avoir écouté Jean-Baptiste Yang Xiaoting en mars de cette année, à l’Université Grégorienne, lorsque cet évêque a fait un rapport sur l’influence positive de l’Église catholique dans la société chinoise moderne. Mais à cette occasion « pas un mot de critique sur le rôle du gouvernement qui promeut l’athéisme et entrave les activités religieuses ».

Aurelio Porfiri raconte aussi que lorsqu’un volontaire du Centro Astalli à Rome (qui s’occupe de l’accueil des réfugiés et des personnes déplacées) a dit qu’ils recevaient souvent des chrétiens chinois demandant refuge au Centre, Mgr Yang a répondu que ces derniers ne le faisaient que pour obtenir un visa. « Il a pratiquement nié qu’il y ait eu des persécutions religieuses en Chine. Mais ensuite, les centaines de milliers de témoignages sur les persécutions et les appels répétés de l’Église pour la liberté religieuse en Chine jusqu’à un passé très récent ? Pour ceux qui travaillent pour Son Excellence ? »

Sur Asianews ( www.asianews.it/notizie-it/Mons.-Yeung:-Gr… ) on lit que Monseigneur Michael Yeung Ming-cheung, évêque de Hong Kong, « est plein de gratitude car deux évêques chinois peuvent se retrouver, au synode des jeunes, jusqu’au 28 octobre ». En même temps, cependant, l’évêque ne manque pas de souligner : « Nous savons tous que, pour de nombreuses raisons, les évêques de la Chine populaire ne peuvent pas toujours avoir des contacts avec le Saint-Père, ni même avec les évêques d’autres diocèses. C’est un obstacle à leur ministère pastoral. »

En 1998 et 2005, le Saint-Siège avait invité des évêques chinois au Synode, mais dans les deux cas, le gouvernement de Pékin n’avait pas donné la permission de quitter le pays.

Asianews poursuit : « Les deux évêques qui cette fois-ci ont reçu la permission de Pékin sont deux hauts fonctionnaires. Monseigneur Yang est vice-président du Conseil des évêques chinois, organe non reconnu par le Saint-Siège (parce qu’il n’a pas la présence d’évêques clandestins) ; Monseigneur Guo est secrétaire général du Conseil et également représentant à l’Assemblée nationale du peuple, le parlement chinois auquel participent normalement les membres du Parti communiste. Monseigneur Guo est l’un des sept évêques excommuniés, réconcilié avec le Pape après l’accord sino-vatican. »

Le Pape a été ému lorsqu’il a dit qu’« aujourd’hui, pour la première fois, deux frères évêques de Chine continentale sont également ici avec nous » et a ajouté : « Accueillons-les chaleureusement : la communion de tout l’épiscopat avec le successeur de Pierre est encore plus visible grâce à leur présence. »

Est-ce que c’est vrai ?

Le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, dans son blog chinois était, comme d’habitude, explicite. S’adressant aux deux évêques, il a dit : « Ne soyez pas sans honte. Rentrez chez vous. » Puis, en italien, il écrit : « Voix de banlieue. La présence des deux émissaires du gouvernement persécuteur et athée est une insulte aux bons évêques de Chine et au synode des évêques catholiques ! »


Source : www.aldomariavalli.it/…/attenti-a-quei-…

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