Tonino
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Le Libéralisme est un péché - Don Félix Sarda y Salvany.
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perceval2507
"(...)5. Attitude sédévacantiste.
5.1. Messe Una Cum -
Mgr. Guérard des Lauriers(24) avait l'habitude de dire que: "citer le nom de Jean-Paul II au Te Igitur de la Sainte Messe est objectivement et inéluctablement un double crime de sacrilège et de schisme capital." Au contraire, l'expression Una Cum du Canon de la Messe ne signifie pas qu'on affirme qu'on soit 'en communion' avec les opinions …More
"(...)5. Attitude sédévacantiste.
5.1. Messe Una Cum -
Mgr. Guérard des Lauriers(24) avait l'habitude de dire que: "citer le nom de Jean-Paul II au Te Igitur de la Sainte Messe est objectivement et inéluctablement un double crime de sacrilège et de schisme capital." Au contraire, l'expression Una Cum du Canon de la Messe ne signifie pas qu'on affirme qu'on soit 'en communion' avec les opinions erronées du pape, amis plutôt qu'on veut prier pour l'Église et 'pour' le pape, sa tête visible. Pour être certain de cette interprétation, signalons la rubrique du missel pour la célébration de la messe par un évêque. Dans ce cas, l'évêque doit prier pour l'Église 'Una cum… me indigno famulo tuo', ce qui ne signifie pas qu'il prie 'en communion avec… moi-même, votre indigne serviteur' (ce qui n'aurait pas de sens!), mais qu'il prie 'et pour…moi-même, votre indigne serviteur.' On peut donc dire que ceux qui refusent de nommer le pape durant le canon de la messe pensent que l'Église a perdu sa tête visible. Cette attitude est schismatique!
5.2. Validité des nouveaux Sacrements - Beaucoup de sédévacantistes soutiennent que la Nouvelle Messe et les nouveaux sacrements sont toujours invalides. Ils considèrent que tous les prêtres ordonnés dans le nouveau rite, après 1969, ne sont pas prêtres. A ce sujet, qu'on me permette de citer Mgr Lefebvre: "Or il est aisé de démontrer que la Messe nouvelle … manifeste un rapprochement inexplicable avec la théologie et le culte protestants. Les dogmes fondamentaux de la Sainte Messe n'apparaissent plus clairement et sont même contredits… Doit-on pour autant dire que toutes ces Messes sont invalides? Des lors que les conditions essentielles existent pour la validité, c'est-à-dire la matière, la forme, l'intention et le prêtre validement ordonné, on ne voit pas comment on pourrait l'affirmer. Les prières de l'offertoire, du Canon et de la communion du Prêtre qui entourent la Consécration sont nécessaires à l'intégrité du Sacrifice et du Sacrement mais non à sa validité…Qu'il y ait toujours moins de Messes valides à mesure que la foi des prêtres se corrompt et qu'ils n'aient plus l'intention de faire ce qu'a toujours fait l'Église, car l'Église ne peut changer d'intention, c'est évident. La formation actuelle de ceux qui sont dits séminaristes ne les prépare pas à accomplir des Messes valides."(25)
5.3. Confusion sur la vraie nature de l'Église - A ce point, je voudrais pouvoir donner un diagnostic de l'attitude sédévacantiste. "Les sédévacantistes sont vraiment obsédés par la question de la papauté. On peut se demander si chez beaucoup d'entre eux, cela n'est pas dû à une sorte de traumatisme psychologique. Leur vénération ancestrale pour le pape semble avoir déclenché une véritable panique à la vue du contraste qu'il existe entre - leur image idéalisée et chérie de la papauté - et la réalité des Papes Paul VI et Jean-Paul II. Le sédévacantisme apparaît davantage comme un problème psychologique que théologique… Nous voyons donc trop bien les effets que ces considérations théologiques peuvent produire sur des Catholiques passionnés. Ils sont devenus leur propre pape. Ils jugent leurs prêtres. Beaucoup d'entre eux n'ont plus recours au sacrement de pénitence. Ils ne prêtent plus l'oreille aux enseignements infaillibles de l'Église. De façon générale, ils apportent la ruine morale sur leurs familles."(26) Leur image chérie et idéaliste de la papauté les conduit à agir en pratique comme si l'Église était seulement une institution divine. Au contraire, l'Église fondée par Jésus-Christ, est à la fois divine et humaine. Elle est divine dans son origine, dans la personne de son fondateur et dans sa tête invisible… mais elle est humaine dans ses membres, en particulier dans sa tête visible, le pape. En tant que divine, l'Église est l'épouse du Christ sans tache et sans souillure… mais, en tant qu'humaine, l'Église est composée d'hommes qui, comme vous et moi, sont des pécheurs. Ainsi donc, nous ne devrions pas être surpris si le présent pape peut trahir son maître, comme le fit St. Pierre. Avec le sédévacantisme, nous voyons revivre les vielles erreurs de Jean Wycliffe et Jean Hus, qui prétendaient que les pécheurs avaient cessé d'être membres de l'Église. Voici quelques propositions condamnées au Concile de Constance (1414-1418): "Si le pape est réprouvé et mauvais, et par conséquent, un membre du diable, personne ne lui a donné de pouvoir sur les fidèles, sauf peut-être César."27 et: "Si le pape est mauvais et surtout s'il est réprouvé, comme Judas l'apôtre, il est du diable… et il n'est pas la tête de la Sainte Église militante, car il ne lui appartient pas."(28)
5.4. Subjectivisme - Peu importe comment ils essayent de justifier leur position, il nous faut admettre que la thèse sédévacantiste n'est pas basée sur des faits objectifs, mais plutôt sur du subjectivisme. Le critère objectif requis par la théologie Catholique pour la reconnaissance d'un vrai pape est la reconnaissance de l'élu par les cardinaux, les évêques et par toute l'Église. Dans le cerveau des sédévacantistes, ce critère ne peut plus être objectif, mais devra nécessairement faire appel à une source qui est fondamentalement subjective, même si on essayera de se justifier en la faisant apparaître comme objective. Parce que l'attitude sédévacantiste n'est pas basée sur les principes sûrs et objectifs de la théologie Catholique, on ne doit pas être surpris de voir certains renversements et retournements pour le moins surprenants: dans les années 80, le P. Olivier de Blignières, qui était un ardent défendeur de la thèse sédévacantiste du P. Guérard des Lauriers, avait fondé en France une communauté. Puis, en 1988, dans la foulée du Motu Proprio Ecclesia Dei Afflicta du Pape Jean-Paul II, le même P. de Blignières fit un retournement complet, et se mit entre les mains de la commission Ecclesia Dei. Sa communauté, sous le nom de Fraternité St. Vincent Ferrier, fut immédiatement reconnue par les autorités romaines, et obtint le statut de droit pontifical. Au cours des années 80, dans le domaine doctrinal, le P. de Blignières pensait que la liberté religieuse était hérétique. Maintenant, il écrit des livres pour justifier la liberté religieuse de Vatican II.[NDLR de LPL : les esprits taquins disent de cette congrégation qu'elle est "sédévécantiste de droit pontifical"].
6. Jugement sur le sédévacantisme - Pourrions-nous dire que la thèse sédévacantiste est simplement une thèse erronée, mais que nous devrions tolérer dans un esprit de charité? Non, je pense que le sédévacantisme est très dangereux. Il conduit à une attitude qui n'est pas Catholique, mais schismatique.
6.1. Schisme - "En conséquence, il est vrai qu'il peut y avoir quelque discussion théologique de savoir si les sédévacantistes sont formellement schismatiques ou non. La réponse à cela dépend du degré de sédévacantisme. Il y a des sédévacantistes radicaux, qui disent que nous sommes hérétiques puisque nous sommes en communion avec un hérétique (Wojtyla). Ceux-ci sont certainement schismatiques, car ils rejettent clairement la communion avec les vrais Catholiques, qui ne sont aucunement modernistes. En faisant de leur sédévacantisme quasiment un article de foi, ils tombent certainement dans la catégorie de personnes visées par le Canon 1325§ 2 qui déclare schismatique: "Est schismatique celui qui rejette la communion avec les membres de l'Église qui lui (le Souverain Pontife) sont soumises." C'est en conséquence par leur refus d'être une partie de l'Église, et parce qu'ils font de fait une 'église' selon leurs idées, que les sédévacantistes sont certainement schismatiques."(29) C'est exactement les cas du CMRI (Mont St. Michel, à Spokane), qui dit: "Est-ce que les Catholiques traditionnels sont sujets de la hiérarchie locale, et ultimement de Rome?... Il (le sédévacantiste) reconnaît que, de fait, il n'est point sujet et sous l'obéissance de Jean-Paul II."(30) D'autres sédévacantistes disent que, compte tenu de la défaillance de la hiérarchie de Vatican II, ils peuvent maintenant élire leur pape. Une telle théorie est appelée Conclavisme. C'est la catégorie la plus radicale du sédévacantisme, mais de fait la plus logique. Il y a maintenant une vingtaine de 'papes' dans le monde, par exemple 'Grégoire XVII', de St. Jovite au Québec; 'Pie XIII' aux Etats-Unis… Certainement, le Conclavisme est schismatique. Cela veut-il dire que tout et chacun sédévacantiste est un schismatique formel? Je n'irai pas jusque là. Parmi les gens qui suivent les théories sédévacantistes, il y a un certain nombre de Catholiques perplexes qui sont attirés par les réponses 'simples' et 'claires' des maîtres sédévacantistes aux problèmes de la situation dans l'Église. C'est principalement à ces Catholiques perplexes que cette étude est adressée: méfiez vous des mirages du sédévacantisme, ils vont vous éloigner de l'Église et des sacrements!
6.2. Maladie spirituelle des sédévacantistes.
6.2.1. Désolation spirituelle
- Est-il possible de comprendre l'état d'un esprit sédévacantiste? Je dirais qu'il est caractérisé par une idée fixe, qui est presque une obsession. Apparemment, leur esprit s'est figé sur le problème du pape, qui leur apparaît comme étant très sérieux et très urgent. C'est un cas typique de Désolation Spirituelle, par laquelle leur âme est troublée aussi longtemps qu'une 'réponse claire' n'a pas été trouvée à ce problème sérieux. Les sédévacantistes affirment qu'il y a un besoin urgent de faire un jugement sur les papes de Vatican II. Pour eux, c'est LE problème fondamental sur lequel tous les Catholiques traditionnels devraient s'appliquer. Par exemple, voici une citation de Mgr. Pivarunas: "Aussi déplaisant que ce soit, les Catholiques traditionnels sont confrontés aux problèmes terribles et aux questions brûlantes: Est-ce que l'Église Conciliaire est l'Église Catholique? Est-ce que Jean-Paul II, en tant que tête de l'Église Conciliaire, est un vrai pape?... Le moins qu'on puisse dire, c'est que la question du pape est une question difficile, et qui n'est pas plaisante; mais c'est une question nécessaire et d'importance qui ne peut être ignorée."(31)Résumons l'approche sédévacantiste du problème du pape: #1: c'est une question qui leur tient à cœur; #2: ils réclament une réponse finale avec une certitude absolue; #3: ce problème est tellement urgent qu'il devient le centre le leur attention, au point de perdre de vue le reste. Ainsi, ce n'est pas tant contre l'Église Moderne - dont ils ne font pas grand cas - qu'ils dirigent leurs flèches, mais contre leurs frères Catholiques traditionalistes qui ne partagent pas leurs conclusions. St. François de Sales a souffert une Désolation Spirituelle très semblable. C'était au sujet de la prédestination. Son intelligence était engluée dans ce problème et l'angoisse d'être réprouvé quoi qu'il fasse ne le quittait jamais. Plus il étudiait, plus des questions nouvelles apparaissaient, et plus il désespérait. Comment St. François a-t'il été capable de sortir de cette prison intellectuelle? Un jour, il tomba à genoux devant une statue de Notre-Dame et dit: "Ô Sainte Vierge, je sens que je vais être damné. Si je dois maudire Dieu pour toute éternité, je voudrais au moins vous offrir cette journée pour rendre gloire à Dieu." Il se releva guéri. Il était parvenu à mettre son obsession au second plan au profit de l'humble accomplissement du devoir quotidien. Appliquons cet exemple au parasite sédévacantiste: "Qui sait si Jean-Paul II est pape? Qui sait si la Fraternité St. Pie X est schismatique, car elle reconnaît le pape et ne lui obéit pas?" Dans un cerveau sédévacantiste, de telles questions produisent des réactions émotives profondes, qui conduisent à la colère et à la panique: le sédévacantiste exige une réponse complète tout de suite. Cette sorte de Désolation Spirituelle est très dangereuse. Elle menace des âmes pieuses, qui se sont convaincues qu'elles trahiraient leur conscience, si elles oseraient ignorer ces problèmes fondamentaux. Ce problème afflige les personnes qui sont tentées par l'orgueil intellectuel, et qui ont une tendance à rechercher les solutions les plus extrêmes et les plus désespérées, comme le Frère Michael Diamond, du Monastère de la Très Sainte Famille.
6.2.2. Remède - Dans le livre des Exercices Spirituels, St. Ignace de Loyola donne les règles du Discernement des Esprits. Voici celles qui devraient être appliquées au cas de Désolation Spirituelle des sédévacantistes: ne faire aucun changement aux résolutions précédentes (5e règle); contre-attaquer la tentation par la prière et la pénitence (6e règle); poser un acte de volonté par lequel on refuse de se laisser enfermer dans une controverse qu’on n’est pas qualifié pour résoudre (12e règle). Pour atteindre ce but, il faut pratiquer une stricte discipline intellectuelle et une mortification de la volonté propre, autrement dit l'humilité. Dans notre vie de tous les jours, il y a beaucoup de problèmes que nous sommes incapables de résoudre, car nous ne sommes pas qualifiés pour. Il nous faut savoir le reconnaître avec humilité. Plus encore, je pense qu'il est nécessaire de calmer et de dédramatiser le problème du pape: quand vous allez apparaître devant St. Pierre, ne pensez pas qu'il vous demandera quelle opinion vous avez eu au sujet de l'un de ses successeurs. Soyons clair: je ne prétends pas vouloir évacuer le problème réel de l'Église depuis Vatican II, mais simplement donner quelques règles simples de discipline intellectuelle pour dédramatiser la question sédévacantiste, qui apparaît clairement comme un cas de Désolation Intellectuelle. Souvenez-vous toujours que le démon est un menteur. Il se sert du parasite sédévacantiste pour détourner certaines âmes pieuses des moyens de sanctification, la messe et les sacrements. Soyez sur vos gardes!
7. La vraie nature du Magistère Infaillible.
7.1. Est-il concevable qu'on puisse trouver une hérésie dans un document du Magistère?
- Une étude superficielle des théologiens qui ont parlé au sujet du pape hérétique conduirait à une réponse négative à cette question. Examinée avec des lunettes sédévacantistes, on en viendrait à la conclusion que l'existence d'hérésies dans le magistère de Jean-Paul II est une preuve de plus qu'il ne serait pas pape, et donc que tout son magistère serait nul et non avenu. Cependant, il est un fait que tous les auteurs qui ont étudié la possibilité d'un pape hérétique ont seulement considéré la possibilité du pape hérétique en tant que personne privée(32), et ont considéré la possibilité d'une hérésie dans un document officiel comme étant hors de question, comme le rapporte Xavier de Silveira(33) En conséquence, dans son article sur l'infaillibilité du pape, Dublanchy dit qu'il ne peut être conclu que, par raison de son infaillibilité, le pape ne peut jamais tomber dans l'hérésie en tant que docteur privé.(34)
7.2. Faillible ou Infaillible? - Seulement récemment, après la définition de l'infaillibilité à Vatican I, le sujet de l'infaillibilité du Magistère Ordinaire est rentré dans le débat théologique. Il est très important d'avoir des idées claires sur la nature du magistère infaillible du pape. Je voudrais recommander le livre “Pope or Church?” (35) qui contient deux essais sur l'infaillibilité du Magistère Ordinaire. Ce livre a été résumé dans un article publié dans le numéro de Janvier 2002 de la revue SiSi NoNo (version anglaise): "La chose qui donne le plus de souci aux Catholiques dans la crise présente de l'Église, c'est précisément le 'problème du pape'. Il nous faut des idées claires à ce sujet. Nous devons éviter le naufrage à droite et à gauche, d'un côté par l'esprit de rébellion, de l'autre par une obéissance inadéquate et servile. L'erreur magistrale sous-jacente à beaucoup de catastrophes actuelles, c'est de croire que le 'Magistère Authentique' n'est rien d'autre que le 'Magistère Ordinaire'." Il est très important de bien comprendre ce qui est et ce qui n'est pas infaillible dans le magistère du pape. Xavier de Silveira affirme qu'on ne peut pas exclure la possibilité de l'existence d'une hérésie dans un document pontifical non infaillible(36). Le R. P. Le Floch, supérieur du séminaire français de Rome, prédit en 1926: "L'hérésie qui est en train de naître sera la plus dangereuse de toutes: l'exagération du respect dû au pape et l'extension illégitime de son infaillibilité." L'un de ses étudiants n'était rien d'autre que le futur Archevêque Marcel Lefebvre.
7.3. Le cas du Magistère Conciliaire - Je voudrais mentionner un article très fouillé de M. l'abbé Alvaro Calderon, FSSPX, publié dans Le Sel de la Terre.(37) Dans cet article, M. l'abbé Calderon analyse les conditions requises pour l'infaillibilité du Magistère Ordinaire. Il en conclut que le magistère conciliaire (Vatican II et post-conciliaire) n'est pas couvert par le charisme de l'infaillibilité: "Il existe deux manières d'exercer le charisme de l'infaillibilité, l'une extraordinaire, l'autre ordinaire et universelle. Or, gagnées par le libéralisme, les autorités conciliaires n'ont pas voulu enseigner avec infaillibilité sur le mode extraordinaire; et pour cette raison même, elles ont empêché le magistère ordinaire d'atteindre l'universel. C'est pourquoi le magistère conciliaire n'est pas infaillible et ne pourra le devenir d'aucune manière tant que les autorités ecclésiastiques ne se départiront pas de leur libéralisme."(38) N'oublions pas que les deux papes Jean XXIII et Paul VI n'ont pas voulu que le Concile Vatican II soit un concile dogmatique, mais un concile pastoral en vue de pourvoir aux nécessités du monde moderne. La peur à utiliser le charisme d'infaillibilité est typique des libéraux. Mgr. Lefebvre parla du libéralisme de Paul VI: "Le libéralisme de Paul VI, reconnu par son ami le Cardinal Daniélou, est suffisant pour expliquer les désastres de son Pontificat. Le Pape Pie IX en particulier a beaucoup parlé du Catholique libéral, qu'il considérait comme le destructeur de l'Église. Le Catholique libéral est une personne à double visage, dans la contradiction continuelle. II veut demeurer catholique et est possédé par la soif de plaire au monde. II affirme sa foi avec crainte de paraître trop dogmatique et il agit en fait comme les ennemis de la foi catholique. Un Pape peut-il être libéral et demeurer Pape ? L'Église a toujours réprimandé sévèrement les catholiques libéraux. Elle ne les a pas tous excommuniés."(39)(...)"

Abbé Dominique Boulet,
prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (extrait)