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Marthe Robin parle des suicidés et du purgatoire (+1981) Soutenez l’Institut Docteur Angélique sur Tipeee : en.tipeee.com/institut-docteur-angelique ou sur ce compte en France : Compte Crédit Mutuel …More
Marthe Robin parle des suicidés et du purgatoire (+1981)
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Accédez à tous les cours (philo, théologie) : docteurangelique.free.fr/institut_docteur_angelique.html Marthe Robin parle des suicidés et du purgatoire (+1981) (45 mn) www.youtube.com/watch Le suicide de son frère Henri Robin, homme discret, alcoolique et très angoissé, souffrant de terribles névralgies faciales. Marthe obtient du Seigneur la confirmation qu’il est sauvé. Les enseignements explicites de Marthe Robin sur le passage de la mort, sur l’apparition du Christ et la conversion de beaucoup.
apvs
L’auteur de cet article sur Marthe Robin publié par apvs, est malveillant parce qu’il a insinué et interprété à mal certains faits qui en soi ne sont pas accablants, parce qu’il ne veut prendre en compte semble-t-il qu’une partie des témoignages (voir l’exemple du suicide de son frère Henri ), à seule fin d’aboutir PÉREMPTOIREMENT à une conclusion assassine.
Cela vient encore du manque de …More
L’auteur de cet article sur Marthe Robin publié par apvs, est malveillant parce qu’il a insinué et interprété à mal certains faits qui en soi ne sont pas accablants, parce qu’il ne veut prendre en compte semble-t-il qu’une partie des témoignages (voir l’exemple du suicide de son frère Henri ), à seule fin d’aboutir PÉREMPTOIREMENT à une conclusion assassine.
Cela vient encore du manque de sérieux de votre étude de ce document.
Si l'auteur de cet article était comme vous le dîtes malveillant, alors comment, pour appuyer ses constatations, puiserait-il DIRECTEMENT dans les propos même du postulateur de la cause de Marthe, le père Peyrous , qu'il laisse parler lui-même, pour ainsi dire, de Marthe ?
Et par exemple, pour le cas de son refus d'obéir au père Faure et d'aller à Lourdes, alors qu'elle prétendra par la suite connaître mieux que personne le mystère de l'Immaculée Conception, EST-CE QUE FINALEMENT ELLE AVAIT OBEI, ET S'Y ETAIT RENDU ?

Est-ce de la malveillance de dire qu'elle ne voulu pas s'y rendre ? Ou qu'elle refusa la vérification de sa prétendue inédie ?
apvs
Un jour que le curé Faure lui apporte la communion, son frère Henri explose : « S’il revient ce curé je lui tire dessus… » Peyrous nous révèle que cet homme n’était pas uniquement le timide que l’on présente ordinairement, il était dangereux. Alcoolique et anticlérical de surcroît, il lui arrivait de battre sa sœur. En 1951, il se tire un coup de fusil de chasse dans la tête ; son corps est …More
Un jour que le curé Faure lui apporte la communion, son frère Henri explose : « S’il revient ce curé je lui tire dessus… » Peyrous nous révèle que cet homme n’était pas uniquement le timide que l’on présente ordinairement, il était dangereux. Alcoolique et anticlérical de surcroît, il lui arrivait de battre sa sœur. En 1951, il se tire un coup de fusil de chasse dans la tête ; son corps est retrouvé au premier étage, Marthe n’a rien entendu. Ces étranges circonstances furent et sont toujours un des points noirs du dossier “ Marthe Robin ”.

Frère Philippe, se situant comme spectateur de l'évolution de la cause de Marthe, assure que ces étranges circonstances furent et sont toujours un des points noirs du dossier : ce n'est surement pas "sa malveillance" qui l'invente pour l'occasion !

Le docteur Assailly témoigne que « Marthe ne fut pas inquiète pour son éternité, bien qu’il n’ait pratiquement jamais communié au cours de sa vie. »

Le docteur Assailly, et non pas "la malveillance" de frère Philippe !
Mais le docteur Assailly faisait-il donc lui-aussi montre de "malveillance" en témoignant ainsi ?


Personne ne s’inquiète, ni pour Henri ni pour Marthe… Toujours est-il que, pour l’heure, Marthe cède à la pression de son frère et demande au curé de ne plus revenir. Elle restera sans communier pendant longtemps, plusieurs semaines, plusieurs mois, on ne sait pas trop…
apvs
En 1927, au terme d’une année de grâces mystiques, d’apparitions de la Sainte Vierge et de sainte Thérèse encore,Marthe Robin ne mange presque plus. Elle voit aussi le démon [la petite Thérèse le faisait fuir], parfois avec les yeux du corps ; il est nu. Marthe en fera souvent la confidence : « Si vous saviez comme il est beau ! » mais le diable, insensible au compliment, la bat et la jette …More
En 1927, au terme d’une année de grâces mystiques, d’apparitions de la Sainte Vierge et de sainte Thérèse encore,Marthe Robin ne mange presque plus. Elle voit aussi le démon [la petite Thérèse le faisait fuir], parfois avec les yeux du corps ; il est nu. Marthe en fera souvent la confidence : « Si vous saviez comme il est beau ! » mais le diable, insensible au compliment, la bat et la jette hors de son lit…

" Si vous saviez comme il est beau " ... une "mystique" parle ici du démon ( !!! ) .... On cherche partout le commentaire malveillant de l'auteur de l'article, qui s'efface devant le fait... Enfin personnellement, je pensais que c'était l'Amour qui était beau, que c'était Notre Seigneur qui l'était, pas le démon... 😲

C’est à cette époque de “ grande ferveur mystique ” qu’elle écrit à madame Delatour : « La vie n’est qu’un noir cauchemar pour qui souffre (…). Que vous dire de moi et sur moi, vie toujours pareille, grise et monotone, apportant bien plus de tristesse que de joies ; mais je crois que plus rien ne m’atteint maintenant, je vois bien que je suis destinée à boire tous les calices amers à longs traits. » (Peyrous, p. 51)

C'est Peyrous qui est malveillant avec sa protégée ? Où est ici la marque de malveillance de frère Philippe ? Les recherches sont en cours...
One more comment from apvs
apvs
« C’est là, fait remarquer justement Peyrous, un langage d’une résignation extrêmement douloureuse plus que d’offrande décidée. » Nous reviendrons sur cette indifférence affichée, mais avant de nous enfoncer plus avant dans les profondeurs du mystère de Marthe Robin, respirons un peu l’air frais de la bonne odeur du Christ en sa petite Thérèse : « La souffrance devint mon attrait, elle …More
« C’est là, fait remarquer justement Peyrous, un langage d’une résignation extrêmement douloureuse plus que d’offrande décidée. » Nous reviendrons sur cette indifférence affichée, mais avant de nous enfoncer plus avant dans les profondeurs du mystère de Marthe Robin, respirons un peu l’air frais de la bonne odeur du Christ en sa petite Thérèse : « La souffrance devint mon attrait, elle avait des charmes qui me ravissaient sans les bien connaîtreJe sentais le désir de n’aimer que le Bon Dieu, de ne trouver de joie qu’en Lui. » Alors, quelle est la plus grande sainte des temps modernes, celle-ci ou celle-là ?

En 1928, Marthe est définitivement paralysée des jambes, l’année suivante ce sont les bras. Elle accepte cet état sereinement. Une telle indifférence à la souffrance peut être l’indice d’une éminente sainteté, comme aussi une réaction hystérique caractérisée, bien connue des psychiatres : « Marthe vit ses accès successifs de paralysie dans une sorte de bonheur tranquille : “ Tout s’est passé pour ainsi dire avec le sourire. ” Cela n’est plus de la résignation, mais la reconnaissance d’un événement qui est dans la nature des choses, qui devait arriver, qui est proche de l’indifférence de l’hystérique pour qui la limitation des possibilités corporelles est vécu avec détachement. » (cf. docteur Gonzague Mottet : Marthe Robin, la stigmatisée de la Drôme, p. 44)
Psaume 62
Ces paroles supposées de Marthe Robin sur le démon me laissent moi-même perplexe, bien que je sache que le démon se présente parfois en bel ange de lumière pour séduire, et d'autres fois en bête immonde pour terroriser et intimider.
Le chemin vers la perfection de la sainteté dans le Christ s'accompagne parfois de purifications intérieures intenses qui peuvent provoquer en certains cas jusqu'à …More
Ces paroles supposées de Marthe Robin sur le démon me laissent moi-même perplexe, bien que je sache que le démon se présente parfois en bel ange de lumière pour séduire, et d'autres fois en bête immonde pour terroriser et intimider.

Le chemin vers la perfection de la sainteté dans le Christ s'accompagne parfois de purifications intérieures intenses qui peuvent provoquer en certains cas jusqu'à de la dépression nerveuse.
apvs
Ces paroles supposées de Marthe Robin sur le démon me laissent moi-même perplexe,
ET POURTANT, vous ne vous présentez pas comme quelqu'un de particulièrement malveillant vis-à-vis de Marthe Robin... Frère Philippe s'interroge : c'est de la malveillance. Enfin ?
Le chemin vers la perfection de la sainteté dans le Christ s'accompagne parfois de purifications intérieures intenses qui peuvent …More
Ces paroles supposées de Marthe Robin sur le démon me laissent moi-même perplexe,
ET POURTANT, vous ne vous présentez pas comme quelqu'un de particulièrement malveillant vis-à-vis de Marthe Robin... Frère Philippe s'interroge : c'est de la malveillance. Enfin ?

Le chemin vers la perfection de la sainteté dans le Christ s'accompagne parfois de purifications intérieures intenses qui peuvent provoquer en certains cas jusqu'à de la dépression nerveuse.

Peut-être... Mais ceci, ( « La vie n’est qu’un noir cauchemar pour qui souffre etc..." ) Marthe le dit ALORS qu'elle traverse semble-t-il, une période de grandes grâces mystiques, d'apparitions de la Vierge et de sainte Thérèse ! Comment fut sainte Thérèse lorsqu'elle vit le sourire de sa Mère Céleste ? Oui, elle fut guérie, soulagée, remise sur pied...
Pas le cas semble-t-il, de notre Marthe, loin de là.
apvs
Le 3 décembre 1928, deux capucins, le Père Marie-Bernard et le Père Jean prêchent une retraite ; ils vont visiterMarthe Robin. Ils reviennent enthousiastes et disent au curé Faure qu’il a une sainte dans sa paroisse. Peyrous nous apprend que le curé Faure leur a répondu tout naturellement : « Je ne vois pas de qui vous parlez. »
Quelle malveillance chez ce pauvre père Faure... Lui aussi aurait …More
Le 3 décembre 1928, deux capucins, le Père Marie-Bernard et le Père Jean prêchent une retraite ; ils vont visiterMarthe Robin. Ils reviennent enthousiastes et disent au curé Faure qu’il a une sainte dans sa paroisse. Peyrous nous apprend que le curé Faure leur a répondu tout naturellement : « Je ne vois pas de qui vous parlez. »

Quelle malveillance chez ce pauvre père Faure... Lui aussi aurait-il eu des doutes ?

( Suit le récit de la "stigmatisation" de Marthe, après son entrée dans le tiers ordre franciscain. )


Désormais elle va revivre la Passion chaque semaine. Jésus lui dit : « C’est toi que j’ai choisie pour vivre ma Passionle plus pleinement après ma Mère [sic]. En outre, personne après toi ne la vivra aussi totalement et pour que tu souffres [sic] jour et nuit, tu ne dormiras pas, jamais plus ! » (L’Alouette, mars 1986, p. 30)

Donc : c'est bien de devenir l'une des plus grandes saintes des temps modernes, sinon LA plus grande, dont il s'agit ici, rien de moins !

( suite un autre jour, si Dieu le veut. )
Sylvanus
@apvs Rebonjour. Je réagis simplement sur deux points.
À vous lire, on croirait que Marthe avait une fascination pour le diable et une théologie mariale complètement nouvelle. Rien n'est plus faux, à ma connaissance.
- Concernant la "beauté" du diable, il faudrait reprendre ce qu'elle disait plus en entier (dialogue en Jean Guitton et Marthe Robin) :
"Jean Guitton : Alors, Marthe, vous avez des …More
@apvs Rebonjour. Je réagis simplement sur deux points.
À vous lire, on croirait que Marthe avait une fascination pour le diable et une théologie mariale complètement nouvelle. Rien n'est plus faux, à ma connaissance.
- Concernant la "beauté" du diable, il faudrait reprendre ce qu'elle disait plus en entier (dialogue en Jean Guitton et Marthe Robin) :
"Jean Guitton : Alors, Marthe, vous avez des rapports avec lui ?
Marthe Robin : "Oh, pas proprement des rapports ! Je me borne à subir ses atteintes. Parfois il m'est arrivé de voir son visage. Je vous ai dit qu'il était beau ; c'est vrai. Mais on ne peut pas dire que ce visage soit clair. Il faudrait plutôt dire qu'il éblouit. Toujours il a de la rage. Mais lorsque la Vierge paraît, il ne peut rien sur elle. La Vierge est si belle, pas seulement dans son visage mais dans tout son corps. Quant à lui, il est capable de tout imiter : il imite même la Passion. Mais il ne peut pas imiter la Vierge. Il n'a aucun pouvoir sur elle. Quand la Vierge paraît, si vous voyiez cette dégringolade, vous vous mettriez à rire !"
Cette "beauté" du diable apparaît dans l'Écriture, quand elle nous dit : "Satan lui-même se déguise en ange de lumière."
- Concernant la mariologie de Marthe et des Foyers de charité : elle est ce qu'il y a de plus classique. Elle est inspirée de saint Louis Grignon de Montfort. Chaque retraite aborde le rôle de Marie dans la vie chrétienne, et se termine par cette prière de consécration :
"Je te choisis aujourd’hui,
ô Marie,
en présence de toute la cour céleste
pour ma mère et ma reine.
Je te livre et consacre,
en toute soumission et amour
mon corps et mon âme,
mes biens intérieurs et extérieurs,
et la valeur même de mes bonnes actions
passées, présentes et futures,
te laissant un entier et plein droit
de disposer de moi
et de tout ce qui m’appartient
sans exception, selon ton bon plaisir,
à la plus grande gloire de Dieu
dans le temps et l’éternité.
"

Bien à vous.
Sylvanus
apvs
Bonsoir, Sylvanus. Concernant la mariologie de Marthe Robin et des foyers de charité, vous n'avez très certainement pas suivi la discussion de manière suffisamment attentive pour pouvoir la critiquer efficacement. On notera donc que vous n'avez pas compris la nature de la discussion..... EH ?.... Ne pouvant m'en sentir responsable, je ne vois qu'une seule chose à vous conseiller : relisez, si le …More
Bonsoir, Sylvanus. Concernant la mariologie de Marthe Robin et des foyers de charité, vous n'avez très certainement pas suivi la discussion de manière suffisamment attentive pour pouvoir la critiquer efficacement. On notera donc que vous n'avez pas compris la nature de la discussion..... EH ?.... Ne pouvant m'en sentir responsable, je ne vois qu'une seule chose à vous conseiller : relisez, si le coeur vous en dit.
Il n'est pas question ici de la canonisation ou non des foyers de charité, mais de Marthe Robin leur fondatrice. Que la spiritualité mariale y soit inspirée de saint Louis Marie Grignon de Montfort est par ailleurs une bonne chose.

Oui, il me semble suspect qu'une mystique puisse sortir à propos du diable : " Si vous saviez comme il est beau ! " Car même s'il se déguise en ange de lumière, une mystique ne lui attribuerait pas cette pseudo-beauté. Ce n'est pas LUI qui est beau. Et de plus, de très nombreuses âmes authentiquement mystiques décrivent la laideur effroyable et angoissante de l'ange déchu, et c'est cela son vrai visage.

Les explications que Marthe donne à postériori peuvent n'être qu'une stratégie, car rappelons-le, elle avait façonné son moi en dévorant des ouvrages mystiques en très grand nombre ( selon le père Peyrous, postulateur de sa cause ).
Psaume 62
Donnons la parole au docteur Assailly, neuropsychiatre, dont le témoignage est tourné en dérision dans cet article à charge publié par apvs, et qui a eu la possibilité d’examiner le corps et l’esprit de Marthe Robin. Dans son livre, il apporte un témoignage scientifique sur les aspects extraordinaires de cette vie mystique.
Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
C’est à la demande de mes …More
Donnons la parole au docteur Assailly, neuropsychiatre, dont le témoignage est tourné en dérision dans cet article à charge publié par apvs, et qui a eu la possibilité d’examiner le corps et l’esprit de Marthe Robin. Dans son livre, il apporte un témoignage scientifique sur les aspects extraordinaires de cette vie mystique.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

C’est à la demande de mes confrères, incrédules d’ailleurs, que je me suis exécuté : il leur fallait un ouvrage clair, bref et qui soit lisible. En effet, les esprits étaient très montés contre Marthe Robin, les journaux parlaient de « supercherie magistrale », et l’accusation d’hystérie lancée par le docteur Mottet qui ne l’avait jamais rencontrée, était très grave.

Que signifie, en quelques mots, l’hystérie ?

L’hystérie se manifeste par la mythomanie, la vanité souvent puérile, et l’hypersuggestibilité du malade. Or si l’on considère Marthe, il n’y avait rien de tout cela.

Mais comment pouvez-vous affirmer, après seulement cinq entretiens, que Marthe Robin était saine d’esprit ?

C’est très simple ! Nous avons eu très vite une relation de collaboration. N’oubliez pas que c’est à son initiative que je suis venu la voir la première fois : « Nous allons collaborer ! » m’a-t-elle dit. Et nous avons collaboré pendant trente ans, ce qui eut été impensable avec une malade.

Quel genre de collaboration ?

Je confiais certains de mes patients à Marthe. Elle parlait peu, quelquefois pas du tout, car comme m’expliquait le père Finet « elle s’enfonce dans sa prière et sa souffrance ». Mais j’ai vu les fruits de cette collaboration pour mes malades, fruits dont évidemment le secret professionnel m’empêche de témoigner mais qui sont là, bien réels et éclatants.

Vous dites dans votre livre que vous avez pu examiner Marthe une fois. Quelle valeur médicale accorder à cet unique examen fait à la lueur d’une torche ?

Cet examen est venu confirmer celui pratiqué par mon confrère le docteur Ricard qui, avant moi, a examiné Marthe pendant cinq heures. Je n’avais plus aucun doute sur la véracité de la conclusion de son examen. Certains regretteront que j’ai renoncé à mon projet de mettre Marthe en clinique pendant un mois comme je l’avais envisagé, mais je me porte garant du sérieux et de l’authenticité des phénomènes vécus par Marthe. Un exemple, je peux affirmer, car je l’ai scientifiquement vérifié, que Marthe n’a ni bu ni mangé, sauf une hostie par semaine, pendant 50 ans, et j’explique dans mon livre comment cela se passait.

Tous ceux qui ont rencontré Marthe Robin ont parlé de son réalisme, de son humour, en un mot de son charme. Y avez-vous été sensible au détriment d’une certaine objectivité scientifique ?

C’est vrai que j’ai évolué dans ma relation avec Marthe. J’étais venu pour l’examiner, examiner tout, les stigmates, le « ni manger ni boire », les passions du vendredi, etc. Mais elle m’a aidé à replacer les choses dans une perspective plus juste. Elle était prête à aller en clinique par obéissance, mais elle disait « Vous allez déplacer le problème sans le résoudre ». Et elle me ramenait toujours à notre collaboration.

Au fond, nous nous sommes connus à travers « nos malades ». Marthe était extrêmement capable, aimable au sens propre, très délicate, n’insistant pas sur les questions difficiles. Et je ne pense pas. parce que je l’aimais et la respectais, avoir perdu à son contact mon objectivité scientifique, bien au contraire !

Justement, qui est Marthe Robin pour vous ?

Outre qu’elle fut une collaboratrice dans mon travail - et quelle collaboratrice !- pour moi, Marthe est vraiment une grande sainte. J’ai connu d’autres « saintes », j’ai été très lié par exemple avec Céline, la sœur de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, qui avait une sainteté différente. Oui, pour moi, Marthe est une grande sainte… Mais c’est un secret que je vous livre… car j’attends, bien sûr comme tout le monde, les conclusions de son procès en béatification à Rome !

Que pensez-vous de son œuvre, les Foyers de Charité ?

La question est vaste, il y a tellement à dire ! Je continue, bien sûr, à être en lien avec les Foyers de Charité et à y envoyer beaucoup de personnes pour faire la retraite. Je vois le travail magnifique qui y est fait, les résultats obtenus, la joie de ceux qui en reviennent… Je ne me rappelle pas de personnes qui ne m’aient pas remercié de les y avoir envoyées. Pour en revenir à la question du début, amenez-moi une seule hystérique qui ait fondé 70 Foyers de Charité dans 40 pays du monde ! Cela n’existe pas !

Propos recueillis par Inès de BAUDRY d’ASSON
Psaume 62
Le procès de canonisation
Le procès de canonisation de Marthe Robin est ouvert dans le délai normal de cinq ans, dès 1986. La phase diocésaine est menée auprès de l’évêché de Valence de 1986 à 1996. Des centaines de témoignages affluent. Sur avis favorable du tribunal diocésain, la phase romaine est entamée en 1996. Un énorme dossier est transmis à Rome où tout est revérifié. En 2010 la …More
Le procès de canonisation

Le procès de canonisation de Marthe Robin est ouvert dans le délai normal de cinq ans, dès 1986. La phase diocésaine est menée auprès de l’évêché de Valence de 1986 à 1996. Des centaines de témoignages affluent. Sur avis favorable du tribunal diocésain, la phase romaine est entamée en 1996. Un énorme dossier est transmis à Rome où tout est revérifié. En 2010 la Positio, c’est-à-dire le résumé du procès, est approuvée par les instances romaines. Le 7 novembre 2014, Marthe est déclarée Vénérable. De très nombreux témoignages de grâces, de faveurs et même de miracles affluent à Châteauneuf ; la ferme de Marthe Robin est devenue un lieu de visites et de prières très fréquenté. Marthe Robin apparaît ainsi, dans la conscience des chrétiens, comme un des grands personnages de l’Église de France dans le monde de ce temps et, en raison de son influence, une fondatrice pour l’évangélisation des temps à venir.

source : www.notrehistoireavecmarie.com/…/marthe-robin-un…
Sylvanus
@apvs Concernant la mariologie de Marthe Robin - qui est celle aussi des Foyers - j'avais suivi (sans doute pas avec précision) le débat. Je n'ai pas compris en quoi reconnaître Marie comme toute proche serait renier d'une manière ou d'une autre qu'elle soit Reine des cieux. Quand à la manière dont apparaît le diable, ange déchu, il était utile de prendre le propos de Marthe en entier, ce que …More
@apvs Concernant la mariologie de Marthe Robin - qui est celle aussi des Foyers - j'avais suivi (sans doute pas avec précision) le débat. Je n'ai pas compris en quoi reconnaître Marie comme toute proche serait renier d'une manière ou d'une autre qu'elle soit Reine des cieux. Quand à la manière dont apparaît le diable, ange déchu, il était utile de prendre le propos de Marthe en entier, ce que j'ai fait : "Je vous ai dit qu'il était beau ; c'est vrai. Mais on ne peut pas dire que ce visage soit clair. Il faudrait plutôt dire qu'il éblouit. Toujours il a de la rage."
Bonne journée.
Sylvanus
PJ : Une prière priée chaque jour dans les Foyers
"O Mère Bien Aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l’amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre coeur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pélerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’amour ; emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste mystère, jusqu’au jour où notre âme pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.
"
apvs
@Sylvanus
Concernant la mariologie de Marthe Robin - qui est celle aussi des Foyers - j'avais suivi (sans doute pas avec précision) le débat. Je n'ai pas compris en quoi reconnaître Marie comme toute proche serait renier d'une manière ou d'une autre qu'elle soit Reine des cieux.
encore une fois, relisez avec attention, surtout le MEA CULPA de votre acolyte, et vous comprendrez.
Quand à la manière …More
@Sylvanus
Concernant la mariologie de Marthe Robin - qui est celle aussi des Foyers - j'avais suivi (sans doute pas avec précision) le débat. Je n'ai pas compris en quoi reconnaître Marie comme toute proche serait renier d'une manière ou d'une autre qu'elle soit Reine des cieux.

encore une fois, relisez avec attention, surtout le MEA CULPA de votre acolyte, et vous comprendrez.

Quand à la manière dont apparaît le diable, ange déchu, il était utile de prendre le propos de Marthe en entier, ce que j'ai fait : "Je vous ai dit qu'il était beau ; c'est vrai. Mais on ne peut pas dire que ce visage soit clair. Il faudrait plutôt dire qu'il éblouit. Toujours il a de la rage."

Elle l'a donc bien dit après coup... Cela peut être pour se rattraper, qui sait ?
Bonne journée +

( Interview du docteur Assailly, neuropsychiatre, dont les propos ne sont pas tournés en dérision dans l'article de frère Philippe, mais analysé en y soulevant une certaine naïveté )


Tous ceux qui ont rencontré Marthe Robin ont parlé de son réalisme, de son humour, en un mot de son charme. Y avez-vous été sensible au détriment d’une certaine objectivité scientifique ?

C’est vrai que j’ai évolué dans ma relation avec Marthe. J’étais venu pour l’examiner, examiner tout, les stigmates, le « ni manger ni boire »,les passions du vendredi, etc. Mais elle m’a aidé à replacer les choses dans une perspective plus juste. Elle était prête à aller en clinique par obéissance, mais elle disait « Vous allez déplacer le problème sans le résoudre ». Et elle me ramenait toujours à notre collaboration.

Or, il n'y avait aucun "problème" à faire une vérification scientifique de son inédie, absolument aucune : La virginité de sainte Jeannes d'Arc fut vérifiée par des femmes habilitées à le faire, les stigmates de padre Pio par des médecins renommés, les miracles de Lourdes sont tous analysés par une équipe de médecins croyants ET non croyants etc etc etc... Et chacun trouve cela très normal et très bon ! Personne ne dirait que cela revient à "déplacer le problème" ( ??????? )
Mais la charmante Marthe Robin a finalement réussi à mettre son médecin dans sa poche :))))


Au fond, nous nous sommes connus à travers « nos malades ». Marthe était extrêmement capable, aimable au sens propre, très délicate, n’insistant pas sur les questions difficiles. Et je ne pense pas. parce que je l’aimais et la respectais, avoir perdu à son contact mon objectivité scientifique, bien au contraire !

Hem... Pardon, cher professeur, mais on peut raisonnablement en douter. Vous étiez médecin, Marthe était votre patiente, ET ELLE A REUSSI A S'IMPOSER A VOUS AVANT TOUT COMME SA COLLABORATRICE ( entendez par là qu'elle a pris le contrôle de votre action scientifique, avec beaucoup d'amabilité et de tact ).
Sylvanus
@apvs Je ne comprends pas bien votre message. Vous faites un manifestement un procès d'intention à Marthe Robin. Elle a dit que le diable (Lucifer) lui est apparu beau (et pas comme un diable cornu). J'avais lu que le P. Lamy (je n'ai pas la source) avait eu la même expérience. Oui, comme le dit aussi la théologie depuis quelques siècles déjà, Lucifer était un des archanges, on dit le plus beau …More
@apvs Je ne comprends pas bien votre message. Vous faites un manifestement un procès d'intention à Marthe Robin. Elle a dit que le diable (Lucifer) lui est apparu beau (et pas comme un diable cornu). J'avais lu que le P. Lamy (je n'ai pas la source) avait eu la même expérience. Oui, comme le dit aussi la théologie depuis quelques siècles déjà, Lucifer était un des archanges, on dit le plus beau des archanges. Il a gardé des attributs de cette beauté. Comme le dit Marthe, toutefois, il n'est pas clair (il ne brille pas de la beauté de Dieu), mais il "éblouit" (comme une luminescence qui essaye de copier la lumière de Dieu), et il a la rage. Quand au témoignage du docteur Assailly, il faudrait peut-être le lire dans sa totalité (un morceau de celui-ci : lepeupledelapaix.forumactif.com/t19457-marthe-r…).
Marthe était disponible, à la demande de son évêque Mgr Marchand, en 1980, pour suivre les examens qu'ils lui seraient demandés. Elle est décédée en février 1981, sa mort ayant fait que les examens n'aient pu se faire. Elle a toujours, à ma connaissance, été d'Église, et en communion avec ses évêques. Je vous encouragerais, pour avoir une vision plus juste de la vie de Marthe Robin, de lire en plus de ce court accusatoire, une vie de Marthe Robin plus complète.
Sinon, je vous encourage à faire une retraite en Foyer de charité. J'ai deux amis "traditionalistes" qui en ont fait. Un ancien sédévacantiste à Tressaint (en Bretagne), un pratiquant de de la FSSPX à Châteauneuf-de-Galaure (dans la Drôme). Malgré les difficultés par rapport à la liturgie (ceux-ci n'étant pas habitués à la liturgie dite Paul VI), ceux-ci ont apprécié les enseignements et le climat de prière. Ce fut je crois une expérience marquante pour au moins l'un d'entre les deux. L'un d'eux me disait, à la fin du silence de 5 jours, le plaisir de ce silence habité. Moi-même, une retraite (la première), a un peu tout chamboulé. Mais je déborde un peu du sujet, désolé.
Dieu vous bénisse. Sylvanus