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Allah légalise le mariage et le viol des fillettes impubères. Voilà la pensée qui mène en enfer.More
Allah légalise le mariage et le viol des fillettes impubères.
Voilà la pensée qui mène en enfer.
Roy-XXIII
Les condamnations pontificales infaillibles laissent penser qu’il y avait de sérieuses raisons de légiférer contre le Talmud.
Un des points de la controverse contemporaine dont se font l’écho les articles traitant du sujet, porte sur une prétendue « mauvaise interprétation » du Talmud par les examinateurs chrétiens, qui se seraient mépris sur les termes hébreux. Or cet argument est faux pour …More
Les condamnations pontificales infaillibles laissent penser qu’il y avait de sérieuses raisons de légiférer contre le Talmud.

Un des points de la controverse contemporaine dont se font l’écho les articles traitant du sujet, porte sur une prétendue « mauvaise interprétation » du Talmud par les examinateurs chrétiens, qui se seraient mépris sur les termes hébreux. Or cet argument est faux pour plusieurs raisons. Outre que les premiers censeurs du texte furent des érudits juifs convertis au christianisme comme le franciscain Nicolas Donin, ce qui laisse supposer chez eux une bonne connaissance de la signification exacte des textes talmudiques, le nombre extrêmement conséquent des condamnations pontificales assorties de l’infaillibilité laisse penser qu’il y avait sérieusement matière à légiférer. Il importe également de savoir que le Talmud fit l’objet de plusieurs éditions, mais aussi de dispositions disciplinaires de l’Eglise ayant poussé les rabbins a faire disparaître les passages les plus odieux, ce qui peut tromper ceux qui ignorent ces éléments historiques, les amenant à accepter la thèse d’une injustice à l’égard du Talmud.
Rien n’est donc plus fallacieux que les dénégations modernes concernant le contenu blasphématoire du Talmud. Il faut savoir que si le Talmud de Babylone en 1520 à Venise, suivi du Talmud de Jérusalem, furent édités dans une version intégrale bénéficiant d’un privilège papal, très vite le Vatican entreprit de détruire l’édition du Talmud, qu'elle avait antérieurement autorisée, en raison du scandale que provoquait la lecture du livre. En effet, le 9 septembre 1553, date du nouvel an juif, tous les exemplaires du Talmud furent brûlés à Rome, et la censure pontificale fut appliquée très sévèrement à la suite de la bulle Cum sicut nuper de Jules III en 1554, le Talmud étant mis en 1559 à l’Index Expurgatorius; le pape Pie IV en 1565 ordonnant même, mesure extrême, que le Talmud soit privé de son propre nom, ce qui entraîna la diffusion de l'appellation "Shas" en.wikipedia.org/wiki/Shas pour le désigner.

C’est donc sur une édition du Talmud « expurgée », sur laquelle se baseront la plupart des éditions ultérieures, édition publiée à Bâle de 1578 à 1581, dont est entièrement absente le scandaleux traité Avoda Zara (Idolâtrie) portant sur les non-juifs, ainsi que les passages les plus violemment anti-chrétiens; certaines phrases ou mots ayant été totalement modifiés pour ne pas susciter la colère de l’Eglise. Ainsi, les mots Min et Minim (identifiés aux judéo-chrétiens), Akoum (littéralement adorateur des étoiles mais interprété comme acronyme d'adorateurs du Christ et de Marie) etc., furent remplacés par celui, plus « neutre » de « Sadducéen ».
Par ailleurs, il est tout à fait clair que le nom de fr.wikipedia.org/wiki/Toledot_Yeshou (ישו) désignant Jésus, apparaît positivement dans le texte non censuré du Talmud de Babylone, mais la bulle papale rédigée en 1554 a entraîné le retrait de toutes références à Yeshou. Toutefois, on constate sans peine que les manuscrits du Talmud de Munich de 1342, de Paris et du Séminaire Théologique Juif, font apparaître le terme Ha-Notzri, alors que ce terme fut ajouté à la mention de Yeshu (Sanhédrin 107b, Sotah 47a, Sanhédrin 43a, Sanhédrin 103a et Avodah Zarah 16b-17a), Notzri étant utilisé en hébreu pour désigner les chrétiens Yeshou Ha-Notzri (Jésus le Nazaréen).
Devant ces évidences, les arguties de Yehiel de Paris, dès le XIIIe siècle (identiques à celles que l’on délivre aujourd’hui de partout), qui soutint pour défendre le Talmud que le Yeshou de la littérature rabbinique était un disciple de Yehoshoua ben Perahya, antérieur à Jésus de Nazareth de plusieurs siècles et ne doit donc pas être confondu avec lui, ne tient pas un instant, d’autant que l'épithète Ha-Notzri, compris comme « Nazaréen » dans les occurrences du Talmud, qui incitait à l'apostasie en faisant des miracles et ayant eu une mort violente, se rapportent incontestablement à Jésus-Christ.