Roy-XXIII
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LE TESTAMENT de LOUIS XVI. Rédigé et fait double à la Tour du Temple par Sa Majesté Le Roy Louis XVI le 25 Décembre 1792More
LE TESTAMENT de LOUIS XVI.
Rédigé et fait double à la Tour du Temple par Sa Majesté Le Roy Louis XVI le 25 Décembre 1792
Roy-XXIII
Comment Louis XVI pouvait-il contrer la Révolution alors que son armée était noyautée par les loges maçonniques ? Voici des preuves factuelles de la subversion :
"Pour être sûr de gagner, l'armée fut elle aussi soumise à la doctrine maçonnique. Le frère Gaston Martin avoue : « La Propagande maçonnique dans l'armée a eu d'abord pour effet de dissocier les troupes royales. Elle a opposé la doctrine …More
Comment Louis XVI pouvait-il contrer la Révolution alors que son armée était noyautée par les loges maçonniques ? Voici des preuves factuelles de la subversion :

"Pour être sûr de gagner, l'armée fut elle aussi soumise à la doctrine maçonnique. Le frère Gaston Martin avoue : « La Propagande maçonnique dans l'armée a eu d'abord pour effet de dissocier les troupes royales. Elle a opposé la doctrine de l'armée. strictement au service du roi, à celle d'une force nationale qui doit d'abord obéissance à la volonté générale. Elle a ainsi brisé dans la main des aristocrates le plus sûr instrument de répression dont l'usage en 1789 aurait vraisemblablement suffi à faire avorter la Révolution commençante. » Et de fait, il existait dès 1780, 72 loges de régiments. « Tout est donc prêt pour la grande curée. La France est couverte d'ateliers que parcourent les agents des Illuminés; on fait recevoir, dans les loges, ces légions de gardes-françaises qu'on destine déjà au siège de la Bastille. » Tout est donc prêt...

Avant de lancer tout ce petit monde dans le grand bain, les conjurés s'assurèrent de la loyauté de ses sujets. L'émeute dite de la place Dauphine, en 1788, servit à cela.

L'affaire commence le 8 mai 1788 avec un lit de justice enregistrant les édits sur la réforme judiciaire du garde des Sceaux Lamoignon. Louis XVI supprima le droit de remontrance aux cours souveraines, ramenant ainsi les parlementaires à leurs places, c'est-à-dire, rendre la justice au nom du roi et veiller à ce que les lois soient applicables. Terminer donc, l'intrusion et l'arrogance des parlements à critiquer et à contester les décisions royales. Seulement les parlementaires n'entendaient pas rester sur cette défaite, et à Grenoble, le 10 mai 1788, les parlementaires du Dauphiné déclarent dans un arrêt que la province se sentirait libérée de sa fidélité au roi si les édits n'étaient pas retirés. Les libelles commencèrent à circuler dont un spécialement « L'esprit des édits enregistrés militairement » du franc-maçon Antoine Barnave. Bien que ce dernier fût un aventurier à l'esprit léger, sa publication eut du succès et suscita l’engouement auprès des parlementaires réfractaires. Le 14 juin il obtient avec l'appui d'un juge royal, Mounier, la réunion d'une centaine de notables à l’Hôtel de Ville, puis cette assemblée décida de convoquer la réunion des trois ordres, avec doublement des délégués du tiers état, au château de Vizille le 21 juillet. Beaucoup d'historiens ont fait de cet événement la première journée révolutionnaire. En effet, elle préfigure exactement ce qui arrivera l'année suivante.

Le clou du spectacle se passe dans le déroulement de l'émeute. Le duc de Clermont-Tonnerre, franc-maçon, à la tête des régiments du Royal-Marine et d'Austrasie, se résout à ne pas combattre la foule réclamant le retour des parlementaires. Le Royal-Marine a ordre de ne pas faire usage des armes à feu. Le régiment subit l'assaut des émeutiers et beaucoup de blessés furent à déplorer. Clermont-Tonnerre, qui, bizarrement n'eut à se plaindre d'aucune violence physique, ordonna à ses troupes de se retirer de la ville pour ne pas exciter la foule. Or malgré cette défaite sur le terrain, la maçonnerie put se réjouir de l’obéissance des régiments habilement initiés à la doctrine maçonnique car il y avait à l’intérieur deux loges : Les Amis de la Gloire, et l'Union des bons français. D'ailleurs cinq des six bataillons engagés lors du 14 juillet 1789 passeront à l'insurrection. Comme quoi le « hasard » fait bien les choses...
Les états généraux

Contraint de trouver une solution à la question financière du royaume et sous la pression de plus de 300 émeutes dans tout le royaume, Louis XVI décide de convoquer les états généraux. L'institution ne s'était plus réunis depuis 1614 et va permettre aux Loges d'usurper le pouvoir royal. Rapidement, la réunion tourne en rond et le refus systématique des réformes va enflammer les susceptibilités, le climat délétère et notamment les troubles dans la capitale facilite la subversion.

Le tiers état s'autoproclame Assemblée constituante et jure lors du Serment du Jeu de Paume, de ne pas se séparer avant d'avoir donné une constitution au royaume. Comme si les rois de France avaient attendu les opportunistes et autres ratés de la Révolution, pour constitutionnaliser l'État ! Les députés s'écartant de leurs mandats par lequel ils étaient tenus et par le contenu du cahier de doléances dont ils étaient les porteurs, enfreignent la légalité car jamais le peuple voulu une assemblée constituante ni la monarchie constitutionnelle et encore moins la déchéance du roi. Ils ne devaient être que des portes paroles.

À Paris les troubles augmentent de manière significative, et comme nous allons le voir, ces troubles n'ont rien de hasardeux (encore une fois). Le 25 juin, le franc-maçon Bonneville, réclame la création d'une garde bourgeoise. Du coté de la monarchie, le baron de Besenval, Lieutenant-général et commandant militaire d’Île de France et de la garnison de Paris, qui avait fait du bon travail en rétablissant fermement l'ordre au faubourg Saint-Antoine au mois de mai précédent, fait venir des troupes dans la capitale. Le Royal-Dragon, le Royal-Cravate et 700 hussards. Mais évidemment ces régiments étaient noyautés par la maçonnerie.

Le Royal-Dragon par le capitaine maçon Cartouzière de la Bastide, député de la Loge « La Concorde », à l'Orient de Versailles et que ce régiment était commandé par le duc de Choiseul, vénérable de la Loge des « Enfants de la Gloire ».

Le Royal-Cravate était, depuis 1788, noyauté par la Loge parlementaire « La Sincérité », à l'Orient de Besançon.

Même cause, même conséquence. Comme lors de l’émeute place Dauphine, les détachements restèrent inactifs. Informé de la situation, Louis XVI appela ses régiments les plus fidèles et notamment les Suisses, qui stationnèrent au Champ de Mars avec 800 hommes à cheval sous le commandement du Maréchal de Broglie. À ce moment précis, Louis XVI aurait pu en finir avec les députés usurpateurs et rétablir l'ordre dans la capitale.

Le 8 juillet, le franc-maçon Mirabeau réclame l'éloignement des troupes de la capitale car selon lui, la présence de ces soldats « peuvent provoquer les plus grands malheurs ». Le lendemain, le roi répond, que ces troupes ne sont pas là pour menacer les états généraux mais pour prévenir tout désordre. Le 10 juillet, le franc-maçon Bancal des Essarts, déclare à l'assemblée : « il ne nous reste plus que les horreurs de la guerre civile ou le joug de l'esclavage. » Lui aussi réclame la création d'une garde bourgeoise. Le 13 juillet la machine maçonnique s'active. Un quatuor de maçons, La Fayette, Sieyès, Le Chapelier et Mounier, rédigent un décret rendant personnellement responsables tous les conseillers du Roi. Le tour de passe-passe était au point. En cas d'intervention un peu trop musclé, les conseillers du roi seraient accusés de crime de lèse-nation.

Le Palais-Royal, repaire de la racaille parisienne et des conjurés, fait courir le bruit que les régiments amenés dans Paris vont servir à plonger la capitale dans le sang. Les agents payés s'agitent pour exciter la foule. « C'est par centaines, écrit le frère Gaston Martin, que les rapports de police signalent des individus insaisissables qui. dans les cabarets et les marchés, les attroupements au coin des rues, sèment argent et propos alarmistes. » Le marquis de Virieu, ministre de Parme à Paris, précise: « On arrête des hommes déguenillés qui avaient les poches pleines d'or. » Certains émeutiers blessés avaient tous de 12 à 36 francs sur eux. Leur paye, d'après les mémoires de Malet Dupan, fut triple de celle des troupes régulières.

Le franc-maçon Deleutre à l'assemblée nationale demande que l'on siège en permanence car : « l'Assemblée Nationale et la Ville de Paris sont menacées des plus grands malheurs. » Nous le voyons, tout est fait pour alarmer le peuple parisien et ce n'est pas le renvoi de Necker, le 12 juillet, qui provoqua l'émeute. En amont, le travail a été soigneusement préparé. D'ailleurs dans une conversation, le 17 juillet, à Montreuil, Malouet, s'adressant au frère Coroller, lui dit : « Vous n'aviez pas prévu le renvoi de Necker et, sans cette faute, vous auriez échoué. » Le député maçon lui répondit : « Tout était prévu, si Necker n'avait pas été renvoyé, la Révolution se serait toujours faite : on aurait mis le feu au Palais-Bourbon. »

Steve Brastel