Homélie de Mgr Michel Aupetit – Obsèques du président Jacques Chirac

Saint-Sulpice – Lundi 30 septembre 2019 1 Tim 2, 1-8 ; Ps 130 ; Mt 25, 31-40 Nous venons d’entendre saint Paul nous expliquer le sens de la cérémonie que nous sommes en train de vivre : « Frères, …More
Saint-Sulpice – Lundi 30 septembre 2019
1 Tim 2, 1-8 ; Ps 130 ; Mt 25, 31-40
Nous venons d’entendre saint Paul nous expliquer le sens de la cérémonie que nous sommes en train de vivre : « Frères, j’encourage avant tout à faire des prières et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les Chefs d’état et tous ceux qui exercent l’autorité ». C’est donc une tradition ancestrale de l’Église de prier avec bienveillance et dans l’espérance pour ceux qui nous gouvernent. Si nous prions pour ceux qui sont chargés de nous diriger c’est parce qu’ils ont la responsabilité du bien commun, de chacune des personnes et de l’ensemble de la communauté afin que tous puissent atteindre leur plein épanouissement. Ce n’est donc pas une prière facultative pour nous, c’est une obligation qui tient à l’amour du prochain. Nous le savons aussi, le bien commun n’est pas l’intérêt général car celui-ci peut supporter le sacrifice et l’oubli du plus faible.
Le président Jacques Chirac avait axé sa campagne de …More
Psaume 62
S’agissant du commentaire précédent de « Spina Christi 2 » écrit à mon adresse, il n’est pas objectif, il est même insensé d’affirmer que « la seule parole sensée » du sermon de Mgr Aupetit soit celle-ci : « Mais si nous sommes ici, si nous célébrons cette messe de funérailles demandée par la famille et, je le crois, par tout le pays, c’est pour présenter cet homme à la Miséricorde de Dieu …More
S’agissant du commentaire précédent de « Spina Christi 2 » écrit à mon adresse, il n’est pas objectif, il est même insensé d’affirmer que « la seule parole sensée » du sermon de Mgr Aupetit soit celle-ci : « Mais si nous sommes ici, si nous célébrons cette messe de funérailles demandée par la famille et, je le crois, par tout le pays, c’est pour présenter cet homme à la Miséricorde de Dieu ». Puisse M. Chirac, malgré ses fautes graves contre la loi morale, s’en être repenti avant de rendre son dernier soupir et s’être abandonné au moins intuitivement à la Miséricorde de Dieu. Puissent ses actes apparents de compassion et de générosité vis-à-vis de son prochain (l’évangile des obsèques était d’ailleurs la parabole du jugement dernier du chapitre 25 de S. Matthieu), dont ont témoigné beaucoup de ses proches, l’avoir bien disposé intérieurement pour s’ouvrir in fine au salut en Jésus-Christ, Lequel ne voit pas que le mal dans la vie pécheresse des hommes pour les accuser et les désespérer (contrairement à Satan) mais qui est venu pour encourager, sauver et offrir son pardon. Inutile enfin de débattre sur toutes les décisions de Chirac (qui toutefois est loin d’être mon modèle politique) en matière économique, sociale… car chacun pourrait trouver des arguments pour et des arguments contre. J’ai par exemple écouter l’autre jour à la TV son ancien ministre Thierry Breton qui a défendu de manière plutôt pertinente son bilan politique en avançant des chiffres et des faits réels et en le comparant à ceux, peu flatteurs, d’autres présidents.