On attendait du Pape qu'il dise quelque chose sur Hong Kong, et il n'y aurait pas eu de meilleure occasion que son voyage de retour d'Extrême-Orient.
En tant qu'homme politique intelligent, il a pris soin de ne pas donner son opinion sur la violente bataille entre les manifestants pro-démocratie et la gérarchie communiste chinoise.
Il a répondu aux journalistes qui attendaient son évaluation : "Je ne peux pas évaluer la situation".
Son soutien à la dictature rouge la plus impitoyable du monde lui a été réciproque le lendemain sous la forme d'actions de grâce. Les hommes du dictateur Xi Jinping ont publiquement exprimé leur gratitude à leur sympathisant du parti.
Pourtant, l'avocat des pauvres, le pape François, doit savoir que la République populaire de Chine est dirigée par une dictature communiste à parti unique, dans laquelle la dissidence est violemment réprimée.
La Chine est le pays au monde où l'on exécute le plus grand nombre de condamnations à mort, même si les autorités refusent …Plus