Plus de détails : Mgr VIGANO a-t-il COMMIS un PARJURE ?
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Au début, Aldo Maria Valli, un vaticaniste de longue date pour la télévision d’État italienne et ancien journaliste d'Avvenire, le quotidien des évêques italiens, était favorable au Pape François. La conversion de Valli a commencé après Amoris Laetitia, dit Valli à The Remnant : « Jusqu'en 2016, j'étais de ceux qui préféraient ne pas voir, mais Amoris laetitia m'a ouvert les yeux. »

Percer à travers le linceul de mensonges

Valli a révélé l'histoire de Viganò. Dans ses rencontres avec l'archevêque, il a vu un homme profondément triste à cause de la dégradation morale au sein de l'Église et de la négation systématique de la vérité. « Il voulait percer le linceul de mensonges qui couvre une situation dévastatrice. »

Une phase très difficile

C'est ainsi que Valli répondit à un ami qui s'interrogeait sur son implication dans la bataille de Viganò. Valli a dit : « D'un point de vue strictement humain, c'est de la folie. Nous avons tout à perdre et rien à gagner. Mais le jugement qui m'intéresse est celui du bon Dieu, pas celui des hommes. » Valli savait que la publication des révélations de Viganó lui ferait payer un prix élevé. En effet, il a perdu beaucoup d'amis et a été marginalisé en tant que journaliste. Valli appelle cela « une phase très difficile » de sa vie.

Viganò a-t-il commis un "parjure" ?

Certains accusent l'archevêque Viganó de parjure parce que, en tant que nonce, il avait juré fidélité au Pape. Cependant, Valli explique que ce serment ne s'applique plus à partir du moment où le Pape travaille non pas pour confirmer ses frères dans la foi mais pour les confondre, non pas pour transmettre une doctrine correcte mais pour répandre des idées personnelles, non pour confier l'Église au soin des saints pasteurs mais pour la remettre entre les mains d'hommes moralement corrompus. Par conséquent, ceux qui disent que Viganó aurait dû agir avec réserve, ne comprennent pas ou prétendent ne pas comprendre, affirme Valli.

Papolâtrie moderniste

Valli appelle la papolâtrie actuelle des modernistes - je cite - « folle » et « enfant de l'ignorance et de la manipulation ». Soutenir que le Pape a toujours raison simplement parce qu'il est le Pape, c'est - je cite - « tomber dans un cléricalisme extrême ». Valli souligne que le Credo ne dit nulle part : « Je crois au Pape. »

[Trouver l'intégral de l'interview ici : www.benoit-et-moi.fr/…/deracine-mais-p… Dans le dernier paragraphe, Valli se trompe, et pourquoi ? Parce qu'il reconnaît Bergoglio comme Pape et ainsi il déprécie la Papauté jusqu'à la mettre pratiquement hors-service. Quand on dit dans le Credo : « Je crois en l’Église etc.. », c'est comme si l'on disait « Je crois au Pape » puisque l’Église et le Pape c'est tout un, comme disait St François de Sales. Mais voilà, en reconnaissant les papes conciliaires comme de vrais Papes, on joue le jeu des conciliaires et on rabaisse le Saint-Siège au ras des pâquerettes, ce qui n'est pas du tout catholique. C'est le tour de force qu'on réussi ces antichrists que sont Jean XXIII jusqu'à François.]