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Le pape François à la rencontre de la Suède

EXCLUSIF MAG – La venue du pape à Lund le lundi 31 octobre est très attendue par les fidèles suédois et ceux qui espèrent relancer l’œcuménisme, alors que l’Église catholique et l’Église luthérienne …Plus
EXCLUSIF MAG – La venue du pape à Lund le lundi 31 octobre est très attendue par les fidèles suédois et ceux qui espèrent relancer l’œcuménisme, alors que l’Église catholique et l’Église luthérienne suédoise n’ont jamais été si distantes.
Ove Lundin est nostalgique. Ce vénérable pasteur à la barbe soignée – en Suède, dit-on, la barbe n’est pas une mode, mais un art de vivre – était jusqu’à sa retraite le recteur de la cathédrale de Visby, sur l’île de Gotland, en mer Baltique. Il appartient au milieu « Haute-Église » luthérien suédois, sympathisant du catholicisme. « Je me souviens de la visite de Jean-Paul II, en 1989. Peu de temps après, l’archevêque de l’Église suédoise et le pape ont célébré ensemble les vêpres en la basilique Saint-Pierre, à Rome. J’y étais ! À ce moment-là, nous croyions beaucoup en l’unité de l’Église. Hélas, nous en sommes loin à présent », regrette-t-il.
À première vue, l’Église catholique et l’Église luthérienne suédoise n’ont jamais été si distantes. Le …Plus
tantumergo+
Pour répondre aux objections de la citation de Marie Laurence , l'Esprit Saint ne travaille pas dans les âmes in abstracto mais à travers des médiations humaines. Or, force est de reconnaître que des chrétiens non-catholiques ont reçu la grâce de changer radicalement de vie, de rejeter leurs vices et leur péché, suite au témoignage évangélique et à la prédication de non-catholiques, que ce …Plus
Pour répondre aux objections de la citation de Marie Laurence , l'Esprit Saint ne travaille pas dans les âmes in abstracto mais à travers des médiations humaines. Or, force est de reconnaître que des chrétiens non-catholiques ont reçu la grâce de changer radicalement de vie, de rejeter leurs vices et leur péché, suite au témoignage évangélique et à la prédication de non-catholiques, que ce soit par exemple de la part de dits orthodoxes ou de dits évangéliques.

En cela, le Magistère a totalement raison d'affirmer avec grande autorité que « par la grâce de Dieu, ce qui appartient à la structure de l'Eglise du Christ n'a pourtant pas été détruit, ni la communion qui demeure avec les autres Eglises et Communautés ecclésiales. En effet, les éléments de sanctification et de vérité présents dans les autres Communautés chrétiennes, à des degrés différents dans les unes et les autres, constituent la base objective de la communion qui existe, même imparfaitement, entre elles et l'Eglise catholique. Dans la mesure où ces éléments se trouvent dans les autres Communautés chrétiennes, il y a une présence active de l'unique Eglise du Christ en elles. C'est pourquoi le Concile Vatican II parle d'une communion réelle, même si elle est imparfaite. La constitution Lumen gentium souligne que l'Eglise catholique « se sait unie pour plusieurs raisons » avec ces Communautés, par une certaine et réelle union, dans l'Esprit Saint.»
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tantumergo+
On ne se sauve certes pas grâce au protestantisme mais on est sauvé par la Grâce divine, grâce à l'adhésion de son être à sa droite conscience et sa droite foi, dussent-elles être polluées par de (graves) erreurs involontaires, qui produit des oeuvres bonnes.
Quoi qu'on pense de l'intégrité morale de Luther, la doctrine protestante, plurielle, qui découle plus ou moins de la dite Réforme, …Plus
On ne se sauve certes pas grâce au protestantisme mais on est sauvé par la Grâce divine, grâce à l'adhésion de son être à sa droite conscience et sa droite foi, dussent-elles être polluées par de (graves) erreurs involontaires, qui produit des oeuvres bonnes.

Quoi qu'on pense de l'intégrité morale de Luther, la doctrine protestante, plurielle, qui découle plus ou moins de la dite Réforme, malgré ses graves erreurs, n'a pas empêché et n'empêche pas certaines âmes de bonne volonté de témoigner par leurs actes bons d'une foi simple et fervente dans le Christ Jésus, seul Seigneur et Sauveur. Mais comme l'enseigne l'Eglise catholique, il faut affirmer en même temps que la force de ces éléments nombreux de sanctification et de vérité qui subsistent hors de ses structures dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à la seule Église catholique.

Si certains esprits mesquins et sectaires parmi les traditionalistes catholiques regimbent contre ces éclaircissements et ces développements du Magistère infaillible, peut-être est-ce parfois parce qu'ils savent au fond d'eux-mêmes, et qu'ils voient, que des non-catholiques portent de meilleurs fruits qu'eux quant à la vie chrétienne, et qu'ils pressentent que leur propre sort quant à l'éternité bienheureuse est loin d'être assuré...
AveMaria44
Notre Seigneur Jésus-Christ a fondé une seule Église hors de laquelle il n'y a pas de salut. Les parcelles de vérité qui subsistent chez les hérétiques et schismatiques y sont comme prisonnières, on ne se sauve pas grâce au protestantisme mais par l'adhésion à la seule Église catholique.
tantumergo+
Rappel des développements du magistère catholique en matière d’œcuménisme :
Déclaration " Dominus Iesus " ( sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Eglise, Congrégation pour la doctrine de la Foi, 2000 ) :
« Par l'expression subsistit in, le Concile Vatican II a voulu proclamer deux affirmations doctrinales : d'une part, que malgré les divisions entre chrétiens, …Plus
Rappel des développements du magistère catholique en matière d’œcuménisme :

Déclaration " Dominus Iesus " ( sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Eglise, Congrégation pour la doctrine de la Foi, 2000 ) :

« Par l'expression subsistit in, le Concile Vatican II a voulu proclamer deux affirmations doctrinales : d'une part, que malgré les divisions entre chrétiens, l'Église du Christ continue à exister en plénitude dans la seule Église catholique ; d'autre part, « que des éléments nombreux de sanctification et de vérité subsistent hors de ses structures », c'est-à-dire dans les Églises et Communautés ecclésiales qui ne sont pas encore en pleine communion avec l'Église catholique. Mais il faut affirmer de ces dernières que leur « force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique » (IV. UNICITÉ ET UNITÉ DE L'ÉGLISE)

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Encyclique "Ut unum sint" ("Qu'ils soient un", 1995) de S. Jean-Paul II

« Par la grâce de Dieu, ce qui appartient à la structure de l'Eglise du Christ n'a pourtant pas été détruit, ni la communion qui demeure avec les autres Eglises et Communautés ecclésiales.
En effet, les éléments de sanctification et de vérité présents dans les autres Communautés chrétiennes, à des degrés différents dans les unes et les autres, constituent la base objective de la communion qui existe, même imparfaitement, entre elles et l'Eglise catholique. Dans la mesure où ces éléments se trouvent dans les autres Communautés chrétiennes, il y a une présence active de l'unique Eglise du Christ en elles. C'est pourquoi le Concile Vatican II parle d'une communion réelle, même si elle est imparfaite. La constitution Lumen gentium souligne que l'Eglise catholique « se sait unie pour plusieurs raisons » avec ces Communautés, par une certaine et réelle union, dans l'Esprit Saint.»

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Constitution dogmatique Lumen Gentium (Et CEC de 1997)

14. Les fidèles catholiques

« Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du Baptême, c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du Baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient être sauvés ».

15. Les liens de l’Église avec les chrétiens non catholiques

Avec ceux qui, étant baptisés, portent le beau nom de chrétiens sans professer pourtant intégralement la foi ou sans garder l’unité de la communion sous le Successeur de Pierre, l’Église se sait unie pour de multiples raisons. Il en est beaucoup, en effet, qui tiennent la Sainte Écriture pour leur règle de foi et de vie, manifestent un zèle religieux sincère, croient de tout leur cœur au Dieu Père tout-puissant et au Christ Fils de Dieu et Sauveur, sont marqués par le baptême qui les unit au Christ, et même reconnaissent et reçoivent d’autres sacrements dans leurs propres Églises ou dans leurs communautés ecclésiales. Plusieurs d’entre eux jouissent même de l’épiscopat, célèbrent la sainte Eucharistie et entourent de leur piété la Vierge Mère de Dieu. À cela s’ajoute la communion dans la prière et dans les autres bienfaits spirituels, bien mieux, une véritable union dans l’Esprit Saint, qui, par ses dons et ses grâces, opère en eux aussi son action sanctifiante et dont la force a permis à certains d’entre eux d’aller jusqu’à verser leur sang. Ainsi, l’Esprit suscite en tous les disciples du Christ le désir et les initiatives qui tendent à l’union pacifique de tous, suivant la manière que le Christ a voulue, en un troupeau unique sous l’unique Pasteur. À cette fin, l’Église notre Mère ne cesse de prier, d’espérer et d’agir, exhortant ses fils à se purifier et à se renouveler pour que, sur le visage de l’Église, le signe du Christ brille avec plus de clarté.»