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Irapuato
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Père Pio - le 23 septembre. CNMedia St Pio de Pietrelcina, prêtre o.f.m. cap. (1887-1968) Pio, au siècle Francesco Forgione, naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie du Sud, entre Naples et Foggia …Plus
Père Pio - le 23 septembre.

CNMedia St Pio de Pietrelcina, prêtre o.f.m. cap. (1887-1968)
Pio, au siècle Francesco Forgione, naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie du Sud, entre Naples et Foggia (Campanie). Quatrième des sept enfants d’un couple de paysans, il entre à 16 ans chez les capucins et prend le nom de frère Pio. De santé fragile, il retourne pour de longs séjours dans son village. Ses frères capucins témoigneront que le démon venait lui rendre visite dans sa chambre. Fra Pio a alors vécu dans une « nuit obscure » qui rappelle celle des mystiques comme Jean de la Croix ou sa contemporaine, Thérèse d'Avila. Il confie : « Le doute qui m’assaille toujours et me persécute partout est d’ignorer si ce que je fais reçoit ou non l’approbation de Dieu. »
Ordonné prêtre le 10 août 1910, il est affecté, six ans après, au couvent de San Giovanni Rotondo, dans les Pouilles. Il y demeurera jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968, à 81 ans. Le rayonnement spirituel du Padre Pio a donné naissance à deux œuvres importantes : l’hôpital Casa Sollievo della Sofferenza (maison pour le soulagement de la souffrance) et les groupes de prière. Par deux fois, le Padre Pio a dû subir des mesures disciplinaires et des restrictions dans l’exercice de son ministère.
Le 20 septembre 1918, Francesco Forgione (qu’on n’appelle pas encore padre Pio) vient de dire la messe au couvent de San Giovanni Rotondo. Ce jeune capucin de 31 ans s’agenouille devant un crucifix. « Une quiétude indescriptible » s’empare de lui, racontera-t-il plus tard. Apparaît soudain un personnage mystérieux, aux mains, pieds et flanc ruisselant de sang. Puis la vision disparaît. Au sortir de ce qu’il nomme une extase, le religieux s’aperçoit alors que ses propres mains, ses pieds et son flanc saignent aussi. À la vue de ces stigmates, le calme se change en un trouble profond : le religieux tente de refermer ses plaies ; rien n’y fait ; elles ne cicatrisent pas. Jusqu’à sa mort, en 1968 - jamais cicatrisées, ses plaies disparaîtront le 20 septembre 1968, trois jours avant sa mort - padre Pio portera ce mystère avec lui. Il recouvre ses mains de mitaines pour dissimuler ses plaies ; il est soumis à une série d’examens scientifiques, ainsi qu’à un contrôle rigoureux : le Vatican suit l’affaire d’un mauvais œil. La nouvelle se propage et les médecins font un double constat, sans explication : padre Pio n’est pas un affabulateur mais rien n’explique ces plaies qui évoquent la passion du Christ. Son évêque, une partie du clergé local, des responsables du Vatican s’irritent de la renommée grandissante de ce religieux qui, vite, attire des foules. D’autant que l’on parle de guérisons et de clairvoyance spirituelle. Durant toute sa vie, il est l’objet de calomnies, de mensonges et même de plusieurs condamnations du Saint-Office. Rome, d’abord, lui interdit toute relation épistolaire puis, pendant deux ans, de confesser. En 1933, le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le libère de ces restrictions, mais certains de ses frères capucins se liguent contre lui…
La dévotion populaire accompagne l’humble capucin. Il incarnait la simplicité franciscaine, le courage devant la souffrance, la charité envers les malades. On lui attribue, au fil des ans, de nombreuses guérisons. Parmi de multiples prodiges, il avait, dit-on, le don de la bilocation, autrement dit, d’être à la fois ici (recueilli en prière, comme absent) et là (au secours d’une âme en peine ou en danger). On frôle même l’émeute, en 1923, lorsque Rome veut empêcher le padre de célébrer la messe. Et on ira jusqu’à installer des micros dans sa cellule et son confessional ! Pressions et inquisitions romaines ne cessent que dans les années soixante, grâce au Bx Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978). Toute l’Italie vénère alors le prêtre aux stigmates, qui fit construire, en 1956, à San Giovanni Rotondo, un hôpital grâce aux dons des fidèles.
On lui attribue de nombreux miracles. Dans les années soixante, alors simple évêque auxiliaire de Cracovie, Karol Wojtyła envoya à padre Pio une lettre d’intercession pour une amie polonaise gravement atteinte d’un cancer. Onze jours plus tard, elle était guérie.
Padre Pio est un peu un saint « médiéval », héritier de la tradition franciscaine, stigmatisé comme saint François, pauvre lui-même et attentif aux souffrances ; et surtout un mystique entouré de prodiges et de miracles.
L’œuvre de Padre Pio : des conversions en grand nombre, des groupes de prière (2.200 dans le monde dont 1.800 en Italie) et, depuis 1956, à San Giovanni Rotondo, une clinique pour les « esprits et les corps épuisés ». L’intuition de Padre Pio fut de faire de cette maison, la Casa Sollievo della Sofferenza, un centre d’études international et un lieu où devait être privilégié le confort des malades. Une volonté bien paradoxale de la part de celui qui avait supporté tant de souffrances et de pauvreté…
Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) a donné Pio de Pietrelcina comme saint de la Miséricorde et modèle à imiter par tous les fidèles. Le pape a voulu que sa fête liturgique soit immédiatement inscrite au calendrier romain général - et non local - le 23 septembre, « jour de sa naissance au ciel », en tant que « mémoire obligatoire » pour l’Église universelle.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Pio de Pietrelcina
[Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien]

Sources principales : martyretsaint.com/; vatican.va (« Rév. x gpm »).
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Psaume 62
Prière de Saint Pio
Qu’est-ce que l’homme que tu en prennes souci ? Tu abandonnes ton palais céleste pour aller à la recherche de la brebis perdue. Tu te manifestes à elle, et par les impulsions de ta grâce tu l’appelles sans cesse, tu attires son cœur vers toi, afin qu’elle te connaisse de près, t’aime, t’adore. As-tu vraiment besoin d’elle pour être pleinement heureux dans ton paradis ? …
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Prière de Saint Pio

Qu’est-ce que l’homme que tu en prennes souci ? Tu abandonnes ton palais céleste pour aller à la recherche de la brebis perdue. Tu te manifestes à elle, et par les impulsions de ta grâce tu l’appelles sans cesse, tu attires son cœur vers toi, afin qu’elle te connaisse de près, t’aime, t’adore. As-tu vraiment besoin d’elle pour être pleinement heureux dans ton paradis ? Non, c’est ta bonté qui te pousse vers elle, c’est ton amour qui aime à se répandre et à la conquérir, pour la rendre heureuse de cette même félicité dont tu es rempli.

Ô Jésus, nous sommes un néant sans beauté, et c’est justement pour cela que tu nous cherches : pour nous donner ton être divin, par l’opération et la communication de ta grâce.

Ô Jésus, qui pourra te résister ? Fais que, moi qui suis pauvre, je te demande tout ce dont j’ai besoin pour te plaire, qui vienne de toi et te soit agréable. Donne-moi et conserve en moi cette foi vive qui me fasse croire et agir pour ton seul amour.

Ceci est le premier don que je te présente et, uni aux saints mages, prosterné à tes pieds, je confesse sans aucun respect humain devant le monde entier que tu es notre seul et vrai Dieu.

Amen
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Saint Padre Pio, priez pour nous.
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✍️ Saint(s) du jour
St Pio de Pietrelcina, prêtre o.f.m. cap. (1887-1968)
St Lin, pape (2e) et martyr († Ier siècle)
Bx Francisco de Paula Victor, prêtre brésilien (1827-1905)
Bse Émilie Tavernier (Gamelin), veuve et fond. († 1851)
Sts Zacharie et Élisabeth, parents de saint Jean-B. (Ier s.)
St Sossus, diacre et martyr en Campanie († v. 305)
St Constant, sacristain à Ancône († Ve s.)
St Adamnan …Plus
✍️ Saint(s) du jour
St Pio de Pietrelcina, prêtre o.f.m. cap. (1887-1968)
St Lin, pape (2e) et martyr († Ier siècle)
Bx Francisco de Paula Victor, prêtre brésilien (1827-1905)
Bse Émilie Tavernier (Gamelin), veuve et fond. († 1851)
Sts Zacharie et Élisabeth, parents de saint Jean-B. (Ier s.)
St Sossus, diacre et martyr en Campanie († v. 305)
St Constant, sacristain à Ancône († Ve s.)
St Adamnan, prêtre et abbé d’Iona en Écosse († 704)
Sts André, Jean, Pierre et Antoine, martyrs († après 881)
Bx Pierre Acotanto, moine à Venise († v. 1187)
Bse Elena Duglioli Dall’Olio, veuve († 1523)
Bx Christophe, Antoine et Jean, martyrs († 1527-1529)
Bx Guillaume Way, prêtre et martyr († 1588)
Bx Vincent Ballester Far, prêtre et martyr († 1936)
Bse Ascension de Saint-Joseph Calasanz, martyre († 1936)
Bse Sophie Ximenez Ximenez, martyre († 1936)
Bse Marie de la Purification, carmélite et martyre († 1936)
Bse Marie-Josèphe del Rio Messa, martyre († 1936)
Bse Bernardyna Maria Jabłońska, vierge et fond. († 1940)
Bx Józef Stanek, prêtre à Varsovie et martyr († 1944)