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shazam
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Le Vrai Pouvoir du Vatican 2/2 2ème partie de cette enquête sur la diplomatie vaticane. Retour en arrière : en 1931, l'Église reconnaît la toute jeune République espagnole. Mais les massacres de …Plus
Le Vrai Pouvoir du Vatican 2/2

2ème partie de cette enquête sur la diplomatie vaticane.

Retour en arrière : en 1931, l'Église reconnaît la toute jeune République espagnole. Mais les massacres de religieux lui font choisir le franquisme, qu'elle cautionnera jusqu'à la fin.

La guerre froide offrira en revanche au Vatican l'occasion d'affirmer la dimension universelle du catholicisme et son désir de paix. Jean-Michel Meurice met en lumière les relations de Jean XXIII, architecte de Vatican II, avec Kennedy et Khrouchtchev, l'Ostpolitik de Paul VI et la lutte pour la liberté religieuse derrière le rideau de fer.

L'élection à la papauté de l'archevêque de Cracovie Karol Wojtyla, en 1978, va ensuite jouer un rôle décisif dans la dissolution du bloc soviétique...
shazam
« Saint Jean-Paul II, pape libérateur » selon un article détaillé de LibertéPolitique.com du 18 avril 2014.
Explications (Un extrait ci-dessous) :
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Saint Jean-Paul II, pape libérateur
Ni communisme, ni matérialisme pratique

Une remarque s’impose : Jean-Paul II évoquait LES systèmes économiques et politiques au pluriel : il ne visait pas seulement le communisme, mais aussi la culture politique …Plus
« Saint Jean-Paul II, pape libérateur » selon un article détaillé de LibertéPolitique.com du 18 avril 2014.
Explications (Un extrait ci-dessous) :
-
Saint Jean-Paul II, pape libérateur

Ni communisme, ni matérialisme pratique


Une remarque s’impose : Jean-Paul II évoquait LES systèmes économiques et politiques au pluriel : il ne visait pas seulement le communisme, mais aussi la culture politique et économique occidentale, marquée par un matérialisme pratique hédoniste et dégradant pour la nature humaine. On l’a vu surtout dans les années 1990 et 2000 dans sa lutte contre tous les aspects de la « culture de mort », notamment l’avortement de masse et l’euthanasie, y compris les premiers symptômes de la redoutable idéologie du « Genre » développée notamment à partir des Etats-Unis ou en France dans des cercles qui utilisent l’homosexualité comme une arme de déstructuration de la société…

Vis-à-vis du Bloc de l’Est, Jean-Paul II va procéder le plus possible par une action apostolique directe : une pastorale de la liberté religieuse et des droits de l’homme qui en découlent nécessairement.

Il va agir, soit par un contact direct avec les foules, comme dans sa Pologne natale en juin 1979 à Varsovie, juin 1983 à Cracovie et juin 1987 à Gdansk ou par le biais de nombreux peuples occidentaux.

– Soit par l’intermédiaire de Radio-Vatican (par exemple en direction de pèlerins tchèques et slovaques rassemblés en 1984 au sanctuaire marial populaire de Levoca, provoquant à la fois la fureur et la perplexité de la police communiste locale qui perquisitionnera ensuite, cherchant en vain des cassettes d’enregistrement là où il n’y avait qu’un poste de radio…)

– Soit au niveau des épiscopats et clergés locaux des Églises de l’Est, sœurs de l’Église de Pologne (par exemple en redonnant courage au vieux cardinal Frantisek Tomasek, ancien prisonnier de conscience, à Prague dans les années 80 malgré des pressions policières très dures…)

Jean-Paul II va globalement soutenir le clergé et les fidèles résistants contre tel élément négatif d’une hiérarchie baillonnée, comme dans la Hongrie décapitée par la neutralisation puis la disparition de l’héroïque Cardinal Mindszenty, arrêté, torturé et victime d’un procès stalinien dès 1949.

Inspirer et soutenir le mouvement de « Solidarité »

Par ses voyages dans son propre pays, en Pologne, Jean-Paul II a inspiré et soutenu le puissant mouvement populaire de « Solidarité », d’inspiration sociale-chrétienne : il va défendre son droit à l’existence et l’aider à revenir au grand jour, après son interdiction par le Général Jaruzelski le 13 décembre 1981, puis à accéder au pouvoir en 1989.
1989 est l’année qui verra se déclencher la libération de tous les pays d’Europe centrale.
Le voyage initial de Jean-Paul II en Pologne en juin 1979 a permis au peuple polonais de mesurer totalement pour la première fois sa quasi-unanimité, sa cohésion et sa force spirituelle et morale.

Pour lire l'article en entier :
www.libertepolitique.com/…/Saint-Jean-Paul…
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shazam
Le second volet s’ouvre en Espagne. Où l’on voit un peuple haineux contre « l’Église des riches ». Celle-ci est farouchement opposée aux républicains. S’ensuit un massacre de prêtres et de religieux. L’Église se range alors du côté du franquisme qui lui assure sa protection. Et plonge dans la compromission que l’on sait avec la dictature – ce dont conviennent devant la caméra certains …Plus
Le second volet s’ouvre en Espagne. Où l’on voit un peuple haineux contre « l’Église des riches ». Celle-ci est farouchement opposée aux républicains. S’ensuit un massacre de prêtres et de religieux. L’Église se range alors du côté du franquisme qui lui assure sa protection. Et plonge dans la compromission que l’on sait avec la dictature – ce dont conviennent devant la caméra certains ecclésiastiques.
Survolant l’après-guerre et la période conciliaire, on arrive à Jean Paul II. Le rôle décisif du pape polonais dans la chute du Mur de Berlin est bémolisé par un ton hagiographique.

Quant à ses coups de crosse aux conférences épiscopales latino-américaines en lutte, grâce à la théologie de la Libération, contre les dictatures, il ne sera dit mot.
(lavie.fr)

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Mise en évidence du tissage complexe des situations italienne et allemande, cause majeure des parallèles trompeurs établis alors entre Mussolini et Hitler.
Retour sur la volte-face de l'Église catholique qui condamna publiquement le nazisme pour ensuite retirer, en 1933, sa mise en garde. Ce qui aboutira à la signature d'un concordat avec les nazis.
Le documentaire ne tranche pas mais apporte suffisamment d'éléments pour que chacun se fasse une idée.
Il en va ainsi du dossier de la guerre d'Espagne, également traité avec équilibre et précision.

Tout comme celui de l'« Ostpolitik », cette « politique de l'Est » menée par le Vatican pour tenter de sauver ce qui était possible des chrétiens piégés sous le glacis communiste.

Sans cette stratégie, l'élection de Jean-Paul II et le coup de grâce qu'il donnera au système n'auraient pas été possibles. Notamment avec la conférence d'Helsinki, trois ans avant son élection, et ses accords sur la liberté de religion, peu connus mais suggérés par la diplomatie du Saint-Siège et signés par l'URSS.
Ils auront ouvert une voie efficace et nouvelle à la dissidence, contribuant à l'écroulement intérieur du système.

(lefigaro.fr)