J'ai déjà expliqué plus bas: "Je connais Humanae Vitae, et c'est bientôt plutôt moi qui fait figure de professeur à côté de vous! Alors ne faites pas comme si j'étais l'élève à qui l'on pose une question!
Celui qui rend le devoir conjugal ne commet pas de péché véniel, contrairement à celui qui le demande, d'où le fait qu'on parle de rapports "licites" au-delà des nécessités de la procréation. On parle aussi de licéité au sens de permission indulgente qui suppose une faute vénielle.
Enfin, seules des circonstances sérieuses légitiment le fait de limiter l'usage du mariage aux périodes infécondes! Combien commettent le péché mortel en croyant avoir des raisons suffisantes quand elles sont en fait superficielles!"

Non, la pénitencerie apostolique n'a pas répondu à cette question de savoir s'il y avait péché véniel ou non. Elle s'est contentée de répondre que l'usage des périodes infécondes était permis, et a dit qu'il ne fallait pas inquiéter les fidèles au confessional ; or c'est ce que disent les théologiens de certains péchés véniels. Si vous connaissiez la théologie morale vous le sauriez. Ce n'est parce que la pénitencerie apostolique a répondu qu'il ne fallait pas inquiéter les fidèles qu'elle a voulu dire qu'il n'y avait aucun péché véniel à le faire. L'approbation elle-même ne signifie pas cela non plus, car le mariage est un état qui suppose la tolérance, et donc le péché véniel. Nous devons le répéter sans arrêt, mais des ignorants continuent de dire des imbécilités.

j'ai posté cette référence à une réponse de la Pénitencerie apostolique de 1853 qui approuve (=affirme donc qu'il n'y a pas de péché même véniel) l'usage des périodes stériles
(car dans la vraie église le pasteur n'encourage jamais ses fidèles aux péchés véniels)

Réponse de la Pénitencerie Apostolique en 1853 qui approuve l'usage des périodes stériles, cf. Decisiones Sanctae Sedis de usu et abusu matrimonii, éditions Hartmann BATZILL Rome 1944, p.130
or vous effacez mon post au lieu d'aller vérifier ce qui prouve la fausseté de votre enseignement
honte à vous pour cet acte méprisable

c'est un spectacle éloquent de voir tous ceux qui se séparent du siège romain se fragmenter, varier, inventer des doctrines nouvelles, s'entre-déchirer comme on le voit chez les protestants, les orthodoxes, les sédévacantiste et dans la mouvance lefebvriste. Votre problème n'est pas votre erreur ponctuelle, c'est votre méthode et votre incapacité à me dire où se trouve le véritable enseignement du magistère de l'Eglise catholique romaine.

St Augustin: "Puisque le pardon est nécessaire, il y a donc faute. Et s'il y a faute à se connaître, sans aucune intention d'obtenir le but du mariage, c'est-à-dire la génération, sur quoi tombe cette concession octroyée par l'Apôtre, n'est-ce pas sur le droit que prennent les époux de se demander réciproquement le devoir, uniquement pour satisfaire la concupiscence, et sans aucun désir de la postérité ? Or, malgré le mariage, cette volupté reste un péché; seulement, à cause du mariage, elle ne sort pas des limites du péché véniel. C'est donc là encore un des fruits du mariage, d'obtenir le pardon d'actes qui ne se rapportent pas au but du mariage. Remarquons cependant que cette indulgence n'est admise qu'à la condition essentielle que la fin première et naturelle du mariage ne sera pas empêchée dans cette satisfaction accordée à la concupiscence." (Traité "du mariage et de la concupiscence")

St Thomas: « Dans ce sens, l’indulgence s’applique au devoir conjugal, en tant qu’il porte avec lui une faute vénielle, en raison des biens attachés au mariage, sans lesquels elle serait mortelle. » (commentaire 1ère épître aux Corinthiens, déjà citée plus haut)
Jamais les Papes n'ont nié que demander le devoir conjugal pour un autre motif que la procréation est un péché véniel. Les dernières encycliques sur le mariage ne contiennent pas le mot "véniel"... Elles ne distinguent pas péché véniel et mortel.

L'infaillibilité est donnée à l'église romaine uniquement

la thèse de saint Augustin de la culpabilité de toute union conjugale non motivée par la volonté de procréer n'est pas la thèse de l'église catholique romaine