jacbuffet
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Pontchardon: "un petit coin de paradis"
www.laportelatine.org ,
Le dimanche 17 octobre 2010, l'abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la FSSPX et le père Antoine, Gardien du couvent de Morgon ont procédé à l'installation du nouveau couvent des frères capucins dans le domaine de Pontchardon, qui avait été donné à Mgr Lefebvre par Mlle de Sainte Preuve, selon le voeu de Mlle de Samboeuf, fondatrices de "la pieuse union des petites servantes de Jésus Prêtre et Hostie". Avec cette installation, le domaine de Pontchardon restera le coeur de la tradition catholique dans la région de Blois.
Vidéo produite et réalisée pour La Porte Latine, le site officiel du district de France de la FSSPX par Jean-Paul et Jacques Buffet.
mélimélo
Contre Vatican II et pour cause, mais pour 2000 ans de chrétienté. ON voit un arbre
à ses fruits. Merci à ces bons capucins à l'œuvre de Mgr Lefebvre et aux fondatrices
de la pieuse union des petites servantes de Jesus Prêtre et Hostie . 🤗
Salettensis
Serviam
Lettre de l'Association Réparatrice envers la Très Sainte Trinité
(sous le Patronage de Saint Michel, Porte étendard de la Sainte Trinité)
N° 10 Juin 2011
Sœur Agnès de la Trinité
[Mlle de Sainte-Preuve]
Chers associés,
Chers futurs associés,
Le 4 février 1873, Dieu dit à Jeanne Baillet, inspiratrice de notre association : « Ce que je désire, c'est que de bons prêtres, par l'offrande …Plus
Serviam

Lettre de l'Association Réparatrice envers la Très Sainte Trinité

(sous le Patronage de Saint Michel, Porte étendard de la Sainte Trinité)

N° 10 Juin 2011

Sœur Agnès de la Trinité
[Mlle de Sainte-Preuve]

Chers associés,
Chers futurs associés,

Le 4 février 1873, Dieu dit à Jeanne Baillet, inspiratrice de notre association : « Ce que je désire, c'est que de bons prêtres, par l'offrande du Très Saint Sacrifice de la messe, fassent réparation à la Très Sainte Trinité des outrages qui lui sont faits dans ces réunions odieuses, criminelles, ruineuses [des sociétés secrètes]. » Cette œuvre était, à l'origine, destinée uniquement aux prêtres. Ce n'est que plus tard qu'elle fut étendue aux laïcs, par les « trinités de communions ». Ceci nous montre l'importance des prêtres. Qu'adviendrait-il s'il n'y avait plus de prêtres pour offrir la divine Victime ? C'est d'ailleurs par ce cri que Notre Dame de la Salette ouvre son grand secret.
Voici ce que nous dit notre Mère :
« Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté. [...] Malheur aux prêtres, et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ![...] Il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l'Éternel en faveur du monde. »1

Cette prophétie de Notre Dame ne doit pas être entendue au sens où il n'y aurait plus aucun prêtre ou religieux digne d'offrir le Saint Sacrifice, mais plutôt au sens de grand nombre. C'est ce que nous dit Monseigneur Sauveur-Louis Zola (1812-1898), dont la cause de béatification fut introduite à Rome, et qui fut directeur spirituel de Mélanie :
« Il est toutefois certain qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre les termes généraux concernant les reproches adressés au clergé et aux communautés religieuses ; car il existe un langage qui est propre au style prophétique. Aussi les termes du Secret [...] ne peuvent-ils nous inspirer du mépris ou de la méfiance pour ceux qui auront toujours droit à notre respect, à notre estime et à notre confiance. »2

L'histoire nous prouve que, si d'un côté le bien vint du clergé, puisqu'il condamna les schismes et les hérésies, le mal vient aussi de lui, puisqu'il fournit tous les hérésiarques et promoteurs de schismes (Arius, Nestorius, Photius, Michel Cérulaire, Wicleff et Jean Huss, Zwingle, Calvin, Luther, les chefs du clergé anglais, les théologiens modernistes, Teilhard de Chardin, Hans Küng, Congar, Rahner, de Lubac, etc.) C'est d'ailleurs cette grave crise du clergé qui poussa Monseigneur Lefebvre, suivant les indications de la Providence, à fonder la Fraternité Saint-Pie X pour former de bons prêtres. Le message de Marie est donc bien vrai, et sa réalisation sous nos yeux.
Notre Association réparatrice trouve ici un encouragement à prier pour les prêtres, afin que ceux qui sont tombés se relèvent, que ceux qui sont debout croissent en sainteté, et afin de fournir une légion de prêtres toujours plus saints et toujours plus nombreux pour offrir le divin Sacrifice.
A cette occasion, nous souhaitons vous faire découvrir une âme, dont la mission fut d'être « hostie » ou « humanité de surcroît » pour obtenir la sainteté des « oints » du Seigneur, et pour consoler le Cœur de Jésus des déficiences sacerdotales.
Son nom est sœur Agnès de la Trinité, tertiaire- de saint Dominique. Dans le monde, les gens la connaissaient sous le nom de mademoiselle de Sainte-Preuve (1898-1986).

Les grandes étapes de sa vie

C'est à Alençon qu'elle vécut, jusqu'en 1938, toute pénétrée des grâces de protection de la petite Thérèse de Lisieux, qui aura un grand impact sur son âme. Puis à partir de 1938 elle ira régulièrement à Pontchardon, près de Blois.
Les grandes étapes de sa vie sont au nombre de trois : elles sont marquées par trois grâces.

La grâce de 1918 : passage de la vie ascétique à la vie mystique.

A 20 ans, lors d'une retraite prêchée par le Père Duriaux, dominicain, elle se confessa à ce dernier. Son âme fut inondée de lumière par la Trinité adorable. Ce fut une irruption d'amour. Par une grâce spéciale le saint religieux lut toute sa vie et lui dit des choses qu'elle était seule à savoir avec le Bon Dieu. C'était fini, elle serait à Jésus sans partage. A partir de ce moment, sa vie spirituelle fut radicalement changée, établie sur l'Immuable. Jésus lui fit la grâce de ne plus perdre un seul instant le sentiment de sa présence. Elle passa instantanément de la vie ascétique à la vie mystique.
Cette époque fut marquée par un apostolat dans un premier temps familial, par « un rayonnement silencieux », car Jésus la réservait pour Lui seul, la formant Lui-même et la tenant recueillie.

La grâce de 1919 : vie mystique et apostolique.

Ce fut à l'occasion d'une retraite prêchée par le même Père Duriaux, l'année suivante. Elle avait donc 21 ans. Pendant sa confession avec le Père, elle eut le même choc que l'année précédente, la même descente d'amour, et reçut des lumières toutes spéciales sur le Mystère de l'Adorable Trinité. En la quittant, le Père Duriaux lui dit que le Bon Dieu daignerait se servir d'elle et qu'il lui enverrait beaucoup d'âmes. « Cette retraite avait transposé mon âme en Dieu, écrira-t-elle, et cela à jamais.»
Pendant trois mois, elle subira des attaques démoniaques, accompagnées de grandes souffrances intérieures. Avec une certaine obstination, elle n'envisageait et ne désirait que le couvent. Pourtant le Père Duriaux lui avait dit très nettement : « Non, vous resterez dans le monde, Dieu vous veut là pour le rayonner. » Elle fît son entrée dans le Tiers-Ordre de saint Dominique et y pris le nom de sainte Agnès d'Assise, sœur de sainte Claire : « Saint Dominique devenait officiellement mon Père, et j'étais heureuse que saint François devînt ... mon oncle ! »
A mesure que la vie intérieure montait en son âme, Jésus lui demandait d'aller davantage à l'extérieur : « Les âmes arrivaient à flots sans que je sache comment, et j'essayais de leur donner Dieu ». Un apostolat intense se mit en place et dura dix ans, malgré une santé déficiente et un épuisement extrême. Cet apostolat fut tout imbibé de la joie de Dieu que Jésus lui demandait de faire déborder sur les âmes, joie fleurissant pour elle, dans le sang d'une continuelle immolation. Sœur Agnès devint une humanité de surcroît comme naturellement, ainsi que petite hostie de Jésus pour les âmes.
A partir de 1929, toutes les grâces qu'elle reçut furent sacerdotales, et préparèrent la troisième étape. Son amour pour le sacerdoce fit de très grands progrès : changement de son cœur en Celui du Christ-Prêtre, dans le seul but de glorifier l'Adorable Trinité par le sacerdoce de Jésus. « Désormais je ne vécus plus que de son Sacerdoce... grâce reçue non seulement pour-moi seule mais pour une multitude d'oints. » Elle est devenue « petite vierge sacerdotale, petite vierge de Jésus-Prêtre afin de lui donner beaucoup de saints lévites. »

La grâce de 1933 : vie axée sur le Saint Sacrifice de la Messe.

En avril 1933 une lourde épreuve spirituelle s'abattit sur sa pauvre âme, et la prépara à la grande grâce sacerdotale de mai 1933.
Fin avril durant une messe, pendant la communion, Jésus lui intima l'ordre de partir pour Rome, pour le pèlerinage du jubilé de la Rédemption décrété par Pie XI. Après beaucoup d'obstacles surmontés (argent, permission des parents et du confesseur) elle put partir.
A Rome, elle fît le tour des basiliques, et afin de gagner l'indulgence elle chercha à se confesser. Elle fut amenée à trouver à Sainte Marie Majeure un dominicain français, le Père Cade, grand pénitencier, et s'adressa à lui. Il la garda une demi-heure, et ne la congédia qu'avec la promesse « de ne pas quitter Rome sans avoir élaboré quelque chose pour aider les prêtres à se sanctifier. » Elle dut prolonger son séjour un mois durant.
C'est à partir de ce moment-là que s'élaborèrent les statuts de la « Pieuse Union » des Petites Servantes de Jésus-Prêtre et Hostie, qui trouva sa réalisation par la protection paternelle de Mgr Pasquet, évêque dont dépendait sœur Agnès.

« Mission sacerdotale »

Marie continue à former sœur Agnès


Sœur Agnès fit la connaissance de mademoiselle de Sambeuf qui devint sa sœur d'âme et qui peut être considérée comme co-fondatrice. C'est à elle qu'appartenait le domaine de Pontchardon.
La Pieuse Union se mit à accueillir toutes les âmes ayant l'attrait de prier et de s'immoler pour le sacerdoce, qu'elles fussent dans le monde ou dans le cloître.
Marie, la très douce Mère du Ciel, continua de former sœur Agnès. Elle lui révéla la toute petitesse, la vie de l'embryon perdu en Marie la vie disparue en Marie, c'est-à-dire la vie où l'âme disparaît et où c'est Marie qui vit pour deux.
« Elle me fait comprendre que toute cette " doctrine sera un jour pour les prêtres, vie, salut, manière intime de pénétrer plus à fond leur vie sacerdotale, pour la vivre cette vie immolée ! »

Maternité sacerdotale participée en Marie

En 1934, le 17 juillet, la mission demandée par Dieu à sœur Agnès de la Trinité, fut d'être hostie ou humanité de surcroît pour obtenir la sainteté « des oints » du Seigneur et pour consoler le Cœur de Jésus des déficiences sacerdotales. Cette mission s'exerça par une maturité sacerdotale participée en Marie, enfantant Jésus dans l'âme des prêtres.
Reprenons ces deux termes : « hostie » et « humanité de surcroît ». Marie est l'« Hostie-Mère » vivante et immaculée, fondue en Jésus, Prêtre et Hostie. Marie est l'Hostie-Mère en laquelle toutes les petites hosties qu'elle enfante peuvent être agréées à chaque messe qui se célèbre. En effet, Marie est spirituellement présente à toutes les messes qui se célèbrent sur la terre. Sa présence est nécessaire au déroulement du sacrifice. Il n'y a qu'un sacrifice. Voilà pourquoi elle est là, invisible, mais présente, à toutes les consécrations. Elle est au cœur du « Mysterium fidei ». Même les prêtres qui veulent célébrer sans elle, ne peuvent dignement le faire. Marie était au pied de la Croix et elle continue d'assister Jésus en chacun de ses « alter ego », qu'ils en soient conscients ou non. C'est un fait. C'est donc premièrement comme hostie immolée avec Marie à la messe que fut sœur Agnès, y apportant sa part de souffrance. Ensuite, ce fut comme humanité de surcroît pour obtenir les grâces pour les lévites, rayonner Marie et enfanter Jésus dans les âmes sacerdotales, enfanter et nourrir ces oints. Cette maternité effective se traduisit « non seulement par de très grandes souffrances d'enfantement, mais, parfois, par des sauvetages exceptionnels. » Cette souffrance aboutira à l'élaboration du livre La toute-Petitesse ou la Vie in Ipsa sous le pseudonyme de Marie de Fiesole, écrit d'un jet en 19423. C'est la vie d'Hostie dans le Cœur transpercé de Marie.

Conclusion

A la suite de sœur Agnès de la Trinité, de nombreuses âmes suivront la voie de la Maternité sacerdotale en Marie et feront partie des Petites Servantes de Jésus Prêtre et Hostie. Cette pieuse union fut emportée par la tourmente conciliaire de 1968. La solitude se creusa autour de sœur Agnès. Voyant que le seul Sacrifice agréable à Dieu n'était plus offert, elle ne sut à qui léguer Pontchardon, qui devait rester « domaine de la louange » et « sacerdotal » comme elle l'avait promis à mademoiselle de Sambeuf. Or la Providence lui fit rencontrer la Fraternité Saint-Pie X à qui elle confia le domaine contre la promesse d'y faire célébrer toujours la vraie messe. Un zona acheva de la consumer et qui, au dire du médecin, lui faisait subir la douleur d'une brûlure au troisième degré, celle des grands brûlés. Elle ne perdit rien de sa suavité ni de son esprit. Ce martyre dura deux ans, jusqu'à sa mort en 1986.

Aujourd'hui, depuis 2010, ce sont les Capucins qui ont hérité de la protection maternelle sacerdotale de sœur Agnès : Pontchardon, mis à la disposition de ces derniers par la Fraternité Saint-Pie X, est désormais le troisième couvent des Capucins d'Observance traditionnelle.

Regina Apostolorum, ora pro eis !
Mater Compassionis, ora pro eis !


Association Réparatrice envers la Très Sainte Trinité
Couvent St François
F – 69910 VilIié-Morgon.
1 L'apparition de la Très Sainte Vierge sur la Montagne de la Salette. Editions Téqui, p. 14.
2 Action familiale et scolaire, n° 125, p. 48.
3 Marie de Fiesole, La Toute Petitesse, Ed. Résiac, p. 19. L'ouvrage est toujours édité et disponible chez l'éditeur.
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