Satan à Hollywood d'Hervé Ryssen

L'anti-Christianisme au cinéma.

Satan à Hollywood d'Hervé Ryssen

L'anti-Christianisme au cinéma.

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Je me permets néanmoins d'inviter chacun à bien regarder "La gloire de mon père" par Yves Robert pour ceux qui l'ont, ce fameux film tiré des oeuvres de Marcel Pagnol et qui a été (comme par hasard...) projeté à de nombreuses classes d'écoles en France et qui était pourtant très manifestement anti-chrétien de façon bien illustrée. Tout est fait pour saper la religion chrétienne dans ce film particulièrement à travers les dialogues, bien qu'il soit magnifique tant au niveau des personnages, des lieux ou de la restitution des décors ainsi que celle de l'image : www.youtube.com/watch
@AveMaria44 : c'est vrai, mais certains n'attaquent pas la religion de façon évidente en allant "seulement" à l'encontre des commandements, laissant les actions présentées être considérées comme des fictions. D'autres, par contre, attaquent la foi très violemment en montrant de façon très nette des attaques sur tout ce qui est sacré. Ceux-là peuvent complètement détourner quelqu'un du Christ en faisant du spectateur un complice passif de ce qu'il se passe dans le film et plus tard un apostat.

4) Documentaires TV.

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Film "Agora" de Alejandro Amenabar

Fiche technique du film selon "athéisme.org" :

"A la fin du IVe siècle, à Alexandrie, le monde romain vacille et Alejandro Amenabar filme sa perdition par un christianisme à l'agressivité sans limite. Le christianisme est toléré depuis peu par le gouvernement romain qui dirige la ville, et il entend conquérir la cité par ses deux plus sûrs fondements : la violence et l'obscurantisme."

Dans le film "Le Parrain II" du réalisateur Francis Ford Coppola encore, on y voit une procession religieuse pour un enterrement où la famille du futur parrain se fait tirer dessus alors que la Croix de NSJC est exposée : www.youtube.com/watch

Le cinéma est réellement l'un des prodiges que réalise Satan face aux miracles de NSJC, ceux dont parle Saint Paul quand il dit : "Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, 4détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables." (2 Timothé 4:3)

Note pour certains : J'en profite pour attirer l'attention sur le fait qu'il dit aussi : "Je te rappelle l'exhortation que je te fis, à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t'engageai à rester à Ephèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d'autres doctrines, 4et de ne pas s'attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu'elles n'avancent l'oeuvre de Dieu dans la foi. 5Le but du commandement, c'est une charité venant d'un coeur pur, d'une bonne conscience, et d'une foi sincère" (1 Timothé 1:4)

On peut aussi ajouter la scène du baptême dans "Le Parrain I" dans laquelle Michael Corléone insulte la foi catholique en disant qu'il renonce à Satan et ses pompes alors que dans le même temps et encore après le baptême et ses réponses au prêtre, il se renseigne pour savoir s'il est bien débarrassé de ses ennemis : www.youtube.com/watch
Ou comment faire perdre la foi à nombre de chrétiens et les inciter à une violence qui serait d'une certaine manière légitime pour les affaires.

"...Scorsese est déjà connu pour son anti-christianisme avec son film "La dernière tentation (du Christ)", ainsi que plus récemment "Silence"..."
SUR LE FILM “ SILENCE ” de Martin Scorsese : "Une recension publiée dans la revue de la Fraternité sacerdotale Saint-Antoine-Marie-Claret Ave Maria (avril 2017), montre que le film de Scorsese est une négation tragique de la Grâce de Dieu. En ces jours où les catholiques sont martyrisés, il faut savoir que Dieu ne se “ tait ” pas avec ses martyrs.

Le film "Silence" est tiré d’un roman de l’auteur japonais Shusaku Endo publié en 1966. Le drame s’articule autour d’un personnage de fiction, prêtre jésuite portugais au Japon, au dix-septième siècle en pleine persécution anti-catholique. Le film représente le combat de la Foi où le prêtre doit choisir entre la vie de son troupeau et sa Foi. Face à cette épreuve, il se trouve que Dieu ne répond pas à ses supplications, d’où le titre du film. Finalement, c’est le Christ lui-même qui rompt le silence en disant intérieurement au prêtre qu’il peut renier extérieurement la Foi en piétinant son Image pour sauver son troupeau.

Histoire tout à fait contraire aux enseignements de l’Église. Cela ne devrait pas ébranler les chrétiens fermes dans leur Foi mais, malheureusement, Hollywood s’est donné le rôle d’une "autorité magistérielle" pour bon nombre de catholiques des États-Unis. Ainsi la principale leçon donnée par ce film est que renier sa Foi peut parfois se justifier et même être demandé par Dieu.

La première erreur est la supposition moderne selon laquelle la vie est la valeur suprême et le martyre un échec. Le “ message ” de Silence est que la vie est tellement précieuse que Dieu Lui-même se fait complice de l’apostasie en inspirant aux fidèles de sauver leur vie.

Tout le registre historique des martyrs japonais s’oppose à cette conception moderne qui ignore le courage intrépide et la joie surnaturelle des martyrs et des missionnaires japonais.

Une deuxième erreur est de dire que les actes extérieurs n’ont pas de signification. Dans ce film, en effet, le reniement extérieur est noyé dans les bonnes intentions du héros préoccupé du salut temporel de son troupeau. Alors que le mot même de “martyre” suppose la manifestation extérieure de la Foi devant les autres, car ceux qui persécutent l’Église détestent spécialement le témoignage public donné par les chrétiens, et ils ne cherchent qu’à obtenir de leurs victimes un signe extérieur de reniement.

Enfin, l’erreur la plus grave est de nier le travail de la Grâce dans les âmes et de penser que l’attitude normale de Dieu est le silence. Or, le martyre doit impliquer la Grâce qui éclaire l’intelligence et fortifie la volonté pour permettre au chrétien de faire ce qui dépasse la nature humaine. La Grâce de Dieu ne peut permettre qu’une personne renie le Christ devant les hommes. Saint Augustin l’affirme : les mérites des martyrs sont les effets de la Grâce de Dieu et de leur propre coopération à la Grâce. Donc Dieu ne se tait pas !

Car Il ne peut permettre qu’une personne soit tentée au-delà de sa capacité de résistance. Il est intimement impliqué avec ceux qui affrontent le martyre et Il leur donne la grâce, participation créée à la Vie divine. Affronter le martyre sans la Grâce est impossible. Dieu permet les épreuves mais Il n’en est jamais absent.

L’obsession actuelle du “Moi” imprègne tellement notre monde, jusqu’à en exclure Dieu, qu’il ne faut pas s’étonner de voir tant de gens penser que le silence est l’envers du martyre. C’est en grande partie parce que leur propre vie est vide et qu’ils ne peuvent concevoir l’action de Dieu et de sa grâce." (in C.R.C. N° 175. Mai 2017)