00:34
Roy-XXIII
4588
Diplômé de l’université, l’imam salafiste de Brest pourra devenir « référent laïcité » Rachid Abou Houdeyfa, l’imam de Brest ayant attiré plusieurs fois l’attention médiatique sur lui pour ses …Plus
Diplômé de l’université, l’imam salafiste de Brest pourra devenir « référent laïcité »

Rachid Abou Houdeyfa, l’imam de Brest ayant attiré plusieurs fois l’attention médiatique sur lui pour ses prêches enflammés et ses positions islamiques très traditionnelles (les femmes sortant non voilées ne doivent pas s’étonner d’être « abusées », les musiciens seront transformés par Allah en cochons…), vient d’être diplômé par l’université de droit à Rennes 1 en « Religions, droit et vie sociale ». L’université Rennes 1 précise qu’avec l’obtention de ce diplôme, Rachid Abou Houdeyfa pourra désormais être l’un « des référents laïcité dans divers domaines de la vie professionnelle ou associative ». « Ces référents peuvent être amenés à éclairer, du point de vue du droit, de multiples situations quotidiennes où la question religieuse est susceptible de croiser les règles de l’Etat républicain et laïc », précise l’établissement.
Après un an de cursus, Rachid Abou Houdeyfa ne cache pas sa satisfaction de recevoir ce diplôme universitaire (filière soutenue par le ministère de l’Intérieur pour essayer de républicaniser les responsables religieux) : « C’est un diplôme que l’on demande pour celles et ceux qui désirent être, entre autres, aumôniers dans les hôpitaux, aumôniers dans les prisons. C’est un diplôme intéressant dans le sens où aujourd’hui on entend un peu parler de la laïcité à toutes les sauces », assure l’imam. « Aumônier dans les prisons » : ces mots peuvent peut-être indiquer pourquoi l’imam s’est soumis à ce cursus (au-delà de redorer son blason auprès de l’État alors que son influente mosquée a été perquisitionnée après les attentats de 2015). Les prisons sont en effet pour les prédicateurs musulmans radicaux un terrain de recrutement très privilégié. En 2015, il avait expliqué dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que « Écouter de la musique, c’est un grave péché. C’est écouter Scheitan, le diable. […] Ceux qui chantent, le prophète a dit qu’ils seront engloutis sous la terre. Ils seront transformés en singes ou en porcs. » En 2012, il avait aussi attiré l’attention en déclarant : « Comment une femme peut dire “moi je suis une femme avec beaucoup de pudeur” alors qu’elle sort de chez elle sans son hijab (voile islamique). Le hijab c’est la pudeur de la femme et sans pudeur la femme n’a pas d’honneur. Et si la femme sort sans honneur, ici qu’elle ne s’étonne pas que les gens, que les frères [musulmans, NDLR], que les hommes – que ça soit des musulmans ou des non-musulmans – abusent de cette femme là. Et la négligent, et l’utilisent comme un objet. »
Retrouvez cet article et l'info alternative sur : www.contre-info.com
ouvres ton coeur
Un diplôme pour manipuler librement le cerveau des prisonniers et en faire des adorateurs de satan !!!! 😡
gerard57
Je suggère à l'université de Rennes de changer ce nom qui fait trop référence à la tradition de Noël. L'université de Chameaux pourrait convenir et ne pas trop heurter les consciences laïcardes.
Ne nous laissez pas sucomber
Avec cela la répoublique vas allez loin ?"liberté égalité fraternité tout au rebut par le grand imam que voici et nos politiques sens réjouir-esses
Roy-XXIII
L’université Rennes 1 précise qu’avec l’obtention de ce diplôme, Rachid Abou Houdeyfa pourra désormais être l’un « des référents laïcité dans divers domaines de la vie professionnelle ou associative ». « Ces référents peuvent être amenés à éclairer, du point de vue du droit, de multiples situations quotidiennes où la question religieuse est susceptible de croiser les règles de l’Etat …Plus
L’université Rennes 1 précise qu’avec l’obtention de ce diplôme, Rachid Abou Houdeyfa pourra désormais être l’un « des référents laïcité dans divers domaines de la vie professionnelle ou associative ». « Ces référents peuvent être amenés à éclairer, du point de vue du droit, de multiples situations quotidiennes où la question religieuse est susceptible de croiser les règles de l’Etat républicain et laïc », précise l’établissement.