"Tachez de rendre votre élection certaine par vos bonnes oeuvres" Saint Pierre. (pouvant s'adresser à l'évêque de Rome)
"Ce n'est pas une vaine curiosité , mais une précaution salutaire...certaines vérités qui servent merveilleusement à réprimer l'insolence des libertins , lesquels , parlant toujours de la miséricorde de Dieu et de la facilité de se convertir , vivent plongés dans toute sorte de péchés et dorment en assurance dans le chemin de la perdition." Saint Léonard Port-Maurice .
"Il en est peu qui se sauvent en comparaison de ceux qui se perdent" Saint Augustin .

Livre : Prières de Saint Alphonse de Liguori 1878

Moyens de se conserver dans la grâce de Dieu

Pour parvenir au salut éternel, il ne suffit pas de vouloir se sauver, il faut prendre les moyens que Jésus-Christ nous a donnés. Autrement, si nous tombons dans le péché, nous alléguerons en vain, au jour du jugement, que les tentations ont été fortes, et que nous étions faibles : car Dieu nous a préparé les moyens de vaincre, par sa grâce, toutes les attaques de nos ennemis ; à nous la faute, si nous succombons pour n’avoir pas voulu en profiter. Tout le monde voudrait bien se sauver ; mais, comme on néglige les moyens du salut, on pèche et on se perd.

Le premier moyen, c’est la fuite de l’occasion. Celui qui n’a pas soin de la fuir, spécialement en matière de plaisirs sensuels, tombera inévitablement dans le péché ; car l’occasion est comme un bandeau qui nous couvre les yeux et ne nous laisse plus rien voir, ni Dieu, ni enfer, ni résolutions prises. En matière d’occasions, il est nécessaire que nous nous fassions violence et que nous soyons résolus de surmonter tout respect humain. Sans se faire violence, on ne se sauve pas.

Le second moyen, c’est l’oraison mentale, sans laquelle il est difficile de se maintenir longtemps dans la grâce de Dieu. Celui qui médite souvent les fins dernières, ne tombera pas dans le péché ; si on ne les considère pas fréquemment, elles s’effacent de l’esprit ; et lorsque les plaisirs des sens se présentent, on s’y laisse facilement entraîner. Voilà comment tant de malheureux s’abandonnent au vice et se damnent.

Faites donc chaque jour une demi-heure d’oraison, ou au moins lisez quelque livre spirituel, en ayant soin de produire de temps en temps quelque bon sentiment, ou de faire quelque prière. Si vous ne négligez pas l’oraison vous vous sauverez certainement.

Le troisième moyen, c’est la fréquentation des sacrements. Par la confession fréquente, on conserve la pureté de son âme, et l’on obtient, non seulement la rémission de ses fautes, mais encore une augmentation de secours pour résister aux tentations. La communion est appelée pain céleste, parce que, comme le pain terrestre conserve la vie du corps, de même la sainte communion conserve la vie de l’âme. Sans cette nourriture céleste, vous n’aurez point la vie en vous, dit le Seigneur (Jo. 6.54) Au contraire, à qui en fait souvent usage, il promet la vie éternelle (Jo. 6.59) C’est pourquoi le Concile de Trente appelle ce Sacrement « un antidote qui nous délivre des péchés véniels, et nous préserve des mortels. » Prenez donc la ferme résolution de communier au moins tous les huit jours, et de ne jamais omettre cette dévotion pour aucune affaire du monde ; il n’y a pas d’affaire plus importante que le salut éternel. Observez en outre que, plus vous êtes engagé dans le monde, plus vous avez besoin de grâces ; car vous êtes exposé à de plus grandes tentations.

Le quatrième moyen, c’est l’assistance à la messe chaque jour.

Le cinquième moyen, c’est la visite quotidienne du Saint-Sacrement dans une église et à la divine Mère devant quelque dévote image.

Le sixième moyen le plus nécessaire à mettre en pratique, c’est la prière. Il est certain que, sans le secours de Dieu, nous ne pouvons rien faire de méritoire pour la vie éternelle ; d’un autre côté, Dieu proteste qu’il n’accorde son secours qu’à ceux qui le demandent. Celui qui prie, se sauve certainement ; celui qui ne prie pas, se damne certainement. 1. Règl. de v.c. 1.

Hébreux 12, 15-16

Prenez garde que personne ne se détourne de la grâce de Dieu. Que personne ne devienne comme une plante nuisible, vénéneuse, qui pousse et empoisonne beaucoup de gens. Qu'aucun de vous ne soit immoral, que personne ne méprise les choses sacrées, comme Esaü qui, pour un seul repas, vendit son droit d'aînesse.

Ah c'est dur hein de lâcher le morceau

Comme c'est dur apparemment de s'entendre entre sédévacantistes (sachant que vous allez jusqu'à vous faire une guerre acharnée et vous traiter mutuellement d'hérétiques, incapables que vous êtes de vous mettre d'accord, ne serait-ce que sur celui que vous considérez comme étant le dernier "vrai" pape). Mais quand l'unité de l'Eglise a été brisée, séparés du cep, les branches meurent les unes après les autres. Comme les protestants, les sédévacantistes finiront en d'innombrables petites sectes s'aboyant les unes contre les autres et pensant chacune détenir les "Clés" du salut, privées qu'elles sont du chef visible de l'Eglise du Christ.
Le plus affligeant c'est la façon dont le sédévacantisme fait de Jésus un menteur et un incapable, Lequel se serait parjuré attendu que Satan aurait bel et bien triomphé de son Eglise !
Ce qui manque à ce puits de science "théologique", c'est la vertu d' humilité !

Si seulement vous pouviez voir cela...

Merci de votre bonne intention Tonino, mais ce n'est certainement pas sur un site sédévac que j'irai puiser des sources quant au sujet, attendu qu'elles ne tiennent que sur... l'hérésie même du sédévacantisme. ce serait comme aller chercher des arguments contre l'islam sur un site musulman.

En revanche, certains autre points de la foi catholique sont particulièrement pertinents, encore faut-il être en mesure de discerner la limite parfois subtile au delà de laquelle on glisse vers l'erreur. D'où le danger pour les âmes de ces liens.

Tiens un tres bon dossier vient de sortir sur le sujet :

wordpress.catholicapedia.net/loi-divine-et-droit-divin/

« Le droit divin de la primauté apostolique place le Pontife romain au-dessus de toute l’Église. » Pastor Aeternus, 1870.

A plus forte raison, au-dessus de Tonino

« Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots. Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. »

(R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. IV, col. 11).

Donc première hérésie sédévacantiste.

Voici ci-dessous un commentaire du R.P Noël BARBARA, extrait de son Catéchisme de persévérance sur l'Eglise :

"Ex cathedra", c'est l'expression que les Pères du 1er Concile du Vatican ont choisie pour dire à l'Eglise dans quelles conditions le Pontife Romain est infaillible. Comme ils ont pris soin d'en préciser le sens, qui se veut catholique doit s'en tenir à leurs explications. Les voici :

Le Pontife Romain est infaillible lorsqu'il parle ex cathedra, c'est-à-dire "lorsque, remplissant la charge de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, en vertu de sa suprême autorité apostolique, il définit qu'une doctrine touchant la foi et les moeurs doit être tenue par l'Eglise universelle, [il] jouit pleinement, par l'assistance divine qui lui a été promise en la personne du Bienheureux Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que son Eglise fût pourvue en définissant la doctrine touchant la foi et les moeurs; et par conséquent, ces définitions du Pontife Romain, par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Eglise, sont irréformables." (Pastor AEternus)

Pour bien comprendre cette expression, dans le même sens où l'entendaient les Pères du premier concile du Vatican, il faut distinguer trois choses dans tout Pape : l'homme qui est Pape, le docteur privé et le docteur universel.

1/ L'homme qui est Pape. Il peut être italien, français, polonais ou toute autre nationalité.

2/ Le docteur privé. Comme tel, le Pape peut avoir exprimer des idées personnelles sur toutes les questions libres

3/ Le docteur universel. C'est Pape dans l'exercice de sa fonction propre ; c'est le Pape parlant "ex cathedra", de la chaire de Pierre, en tant que Pape.

L'expression "ex cathedra" est l'équivalent de l'expression "ex officio". Elle n'exclut que le Docteur privé.

C'est ainsi qu'il faut entendre cette expression dans le texte de Pastor Aeternus. En conclusion, chaque fois que le Pape est dans son office de Pape et qu'il enseigne, il est infaillible. Et il est infaillible, quelle que soit la forme de son enseignement, que ceui-ci soit donné dans la forme solennelle ou qu'il soit donné dans la forme ordinaire de tous les jours."

Votre problème consiste à la connaissance de ce que signifie "infaillibilité pontificale", que vous étalez à l'ensemble des actes du pape. Ce n'est pas comme cela que ça marche.

Voici une hiérarchisation de la notion d'infaillibilité, vous verrez que votre théorie est intenable :
www.portstnicolas.org/…/le-magistere-du…

A partir du moment où qualifiez d'infaillible n'importe quel acte du pape, vous ne pouvez que vous égarer.

Premier concile œcuménique du Vatican :

Le 18 juillet 1870, le concile, par les voix de 533 des 535 Pères présents, affirme la primauté universelle du pape comme de droit divin et définit que l'infaillibilité pontificale est une vérité de foi divinement révélée. Cette infaillibilité est strictement et précisément délimitée : elle concerne le cas où le pape, en vertu de sa charge et en matière de foi ou de morale, prononce solennellement et ex cathedra qu'« une doctrine doit être tenue par toute l’Église »

fr.wikipedia.org/wiki/Premier_concile…

Enfin vous au moins vous n'effacez pas systématiquement les messages comme l'autre peureuse (Spera in Deo)
Bonne nuit.

Vous avez dû tomber au moment où elle s'apprêtait à poster un commentaire, donc le forum était ouvert "accidentellement".
Elle n'est pas plus peureuse que le Siège apostolique est vacant, il s'agit simplement d'un choix de diffusion. Aller bonne nuit à vous aussi.