Montfort AJPM
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Le sujet de l'Antéchrist demandé à la fin n'a pas été accordé : tout un signe !!!

Article précédent : Écoute, Steve : « Finalement mon Cœur-Immaculé triomphera ! » Qu'en penses-tu, vieux ?

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Revivez l’atmosphère délirante du Symposium
« Église, où vas-tu ? »

Un rapport sur la Conférence de la résistance des fidèles à Rome


Par : Équipe éditoriale de One Peter Five
Le 9 avril 2018


Une amie de One Peter Five qui a assisté à la conférence de samedi à Rome, « Chiesa, Dove Vai ? [ Église, Où vas-tu ? ] en l'honneur du défunt Cardinal Carlo Caffarra, partage avec nous, outre le contenu des diverses discussions qui peuvent être trouvées ailleurs, ses impressions sur la teneur et le ton de la conférence :

L'atmosphère dans la salle de conférence était électrique ! Il n'y avait plein de gens debout, chaque siège était occupé, des gens debout le long des murs des deux côtés. Étaient présents des membres du clergé, des étudiants, des laïcs jeunes et moins jeunes, y compris un important contingentement du Mouvement Italien Pro-Vie. La salle était complètement attentive et très réceptive à chaque parole prononcée tout au long de l'après-midi.

La réunion s'est ouverte avec une vidéo du défunt Cardinal Caffarra parlant de Humanae Vitae dans laquelle Caffarra a dit que la prophétie du Pape Paul VI était à l’effet qu’à travers la mentalité contraceptive : « L'homme aurait détruit sa propre humanité » à la fin.

Le Cardinal Brandmüller est arrivé seul et a marché très lentement avec une canne. Il me semblait être une métaphore de l'état de l'Église. Il a parlé clairement, avec force, délibérément. Il a parlé de la confusion dans l'Église et l'a fortement dénoncée. Il a été applaudi quand il a demandé : « Où sommes-nous arrivés quand le prêtre annonce qu'il va se marier ? » L’assemblée a applaudi. Il y a eu d'autres applaudissements quand il a dit que « le sensus fidelium requiert la sainteté ». Il a terminé sa présentation en se référant au Canon 212 parlant du « devoir des laïcs de manifester leur pensée à leurs pasteurs » et a reçu une longue vague d'applaudissements.

Lorsque le Cardinal Burke a pris la parole, il a été applaudi à presque toutes les déclarations qu'il a faites ; Son Éminence avait du mal à faire passer son discours parce qu'il y avait tellement d'interruptions par les applaudissements. Par exemple, quand il a dit que l'autorité du Pape « n'est pas magique, mais dérive de son obéissance au Seigneur », il y a eu une ovation prolongée. Il y eut aussi une forte et longue salve d'applaudissements pour sa déclaration que l'autorité de Pape « supra iuris » [ sur la Loi ] est « seulement dans le but de servir la Loi et jamais pour la subvertir ». Son enseignement était clair et semblait être un nouveau ton d'urgence dans ses remarques. À un moment donné, au moment où le Cardinal Burke parlait de la définition de l'autorité papale faite par le Premier Concile du Vatican, un groupe dans la salle s’est écrié, appelant le Cardinal à agir, à faire quelque chose de plus au sujet de l'interview scandaleuse où le Pape a dit que « L'enfer n'existe pas ». La foule a interpellé le Cardinal Burke en disant « Stiamo aspettando » [ Nous attendons ] plusieurs fois. La salle a dû être calmée par les modérateurs. L'atmosphère était plutôt frénétique !

Comme le Cardinal Burke achevait son discours et citait la lettre de Saint Paul aux Galates, disant que « si quelqu'un vous prêche un Évangile autre que celui que j'ai proclamé ... », la salle entière a éclaté en cris très forts avant que le Cardinal Burke puisse dire c'est : « Sia anatema ! Sia anatema ! » — « Qu'il soit anathème ! Qu'il soit anathème ! ». Cela m'a rappelé des histoires que j'ai entendues à propos des Premiers Conciles Œcuméniques avec leurs diverses controverses dans l'ancienne Église ; le Saint-Esprit parlait par acclamation à travers ceux qui étaient assemblés ! Quel sentiment de frustration et d'urgence se dégageait, suppliant les Pasteurs de l'Église d'agir pour nous protéger !

L'Évêque Schneider parlait très fort et avec une clarté délibérée dans chacune de ses paroles ; son discours avait un sens d'insistance et de force. Son ton était excitant, peut-être même plus que celui du Cardinal Burke ! Il a souligné que le Pape est essentiellement un « Vicaire ». Il a rappelé que, pendant plus d'un millénaire, chaque Pape a prêté un serment qui disait : « Je promets de ne rien diminuer ni de changer de ce que j'ai reçu de tous mes Prédécesseurs, mais de le conserver de toutes mes forces et de tous mes devoirs… Si j’agis différemment, ça ne se passera pas bien pour moi au Jugement Dernier ». Mgr Schneider a recommandé de rétablir ce serment et la salle s'est emballée sous les applaudissements ! Il a ensuite longuement cité le Pape Léon XIII sur la façon dont « le devoir du Pape est de défendre l'Église contre la confusion et l'erreur ». Quand il a terminé la citation, les applaudissements étaient si forts qu'il a commencé à rire et a dit : « Mais ce ne sont pas mes paroles ! Ce sont les paroles de Léon XIII ! » Il a alors dit : « Il y aura la victoire avec l'aide de Dieu ! » Et les applaudissements étaient à nouveau si forts et si longs qu'il a dû clarifier avec un large sourire : « Ce sont les paroles du Pape Léon XIII ». Il a ensuite cité le Pape Jean XXIII : « De tous les maux qui empoisonnent ... le pire est l'ignorance de la vérité ... et parfois ce n’est pas l'ignorance mais c’est d’ignorer ce qui est vrai ». Il a également cité la condamnation de Jean XXIII concernant « l’erreur que toutes les religions sont égales » sous de forts applaudissements. Il a de nouveau dû préciser que les paroles n'étaient pas les siennes, mais celles des Papes. Il a continué en citant Jean XXIII : « Satan attaque continuellement l'Église, et en particulier la Chaire de Pierre. » Mgr Schneider a également fait référence à une prière que Léon XIII avait composée demandant à Dieu de protéger l'Église, en réponse à une vision qu'il avait eue en 1884 au cours de laquelle il vit Satan aller à la Basilique Saint-Pierre pour envahir le Siège de Pierre. L'Évêque Schneider a noté que cette prière a été interrompue pour ne pas scandaliser les fidèles, mais Schneider a dit avec force : « Ce n'est pas moins important maintenant, et c’est grandement nécessaire ! » Cette conclusion a été accueillie avec une ovation enthousiaste.

Dans l'ensemble, la conférence a communiqué un immense sentiment d'urgence que les choses ne peuvent pas continuer comme elles sont. Les Pasteurs de l'Église doivent faire quelque chose pour protéger leur troupeau de l'esprit trompeur de la confusion et du mensonge qui a envahi le Magistère de l'Église. Leur troupeau l'exige ! Le salut des âmes l'exige ! Que tous les Évêques de l'Église entendent leurs troupeaux leur crier d'user de l'autorité et du pouvoir qui leur ont été donnés par le Christ pour agir avec clarté et conviction en ce moment décisif pour l'avenir de l'Église et du monde.

Source : dieuetmoilenul.blogspot.com/…/revivez-latmosp…

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Retour sur le congrès « Où va l’Église ? » : vers un schisme dans l’Église conciliaire ?

par Francesca de Villasmundo — 10 avril 2018

Au cours du colloque qui s’est tenu à Rome le 7 avril dernier sur le thème « Où va l’Église ? » sont intervenus différentes personnalités conservatrices, ecclésiastiques et laïcs. Cet événement a été organisé par l’association « Les amis du cardinal Caffarra » qui regroupe des mouvements pro-vie et des particuliers. Plus d’une centaine de personnes était présente afin d’écouter les différents intervenants dont les cardinaux Brandmüller et Burke, deux des signataires des dubia adressés au pape François concernant Amoris Laetitia.

Le message dominant qui ressort des discours qui se sont succédé à la tribune est le constat d’une grande confusion et d’une perte de la foi généralisée. Bilan désastreux prophétisé en son temps, dès après le dernier concile, par l’évêque de la Tradition Mgr Lefebvre qui l’imputait par déduction logique à la nouvelle Église issue de Vatican II -concile qu’il qualifiait de « troisième guerre mondiale » et qui contribue officiellement « à la révolution dans l’Église et à sa destruction. »

Le premier à prendre la parole fut le prélat allemand Brandmüller qui s’est penché sur l’importance d’écouter la voix des fidèles dans les questions de doctrine. Le cardinal Brandmüller a rappelé combien le sens de la foi des fidèles a permis, de nombreuses fois dans l’histoire de l’Église, de sauvegarder la foi : « l’expérience de l’histoire, a-t-il précisé, enseigne aussi que la vérité n’est pas nécessairement de côté de la majorité » et que le consensus fidelium ne peut être comparé à la volonté générale de Rousseau :

« Que faut-il penser quand nos communautés paroissiales applaudissent bien fort un curé qui dans l’homélie du dimanche annonce ces noces imminentes ? (…) Donc quand des catholiques en masse considèrent légitime de se remarier après un divorce ou la contraception, il s’agit d’un éloignement en masse de la foi. »

« Le sensus fidei, a-t-il souligné, n’est pas une entité que l’on peut déterminer démocratiquement. » Et les questionnaires envoyés par Rome aux fidèles pour préparer le prochain synode « ne peuvent représenter le vrai sensus fidelium » a-t-il ajouté.

A sa suite, le cardinal Raymond Burke a débuté son allocution en dévoilant une confidence que lui avait faite le défunt cardinal Joachim Meisner, qui s’inquiétait de la « fausse direction » prise par le synode sur la famille : « Tout cela finira dans un schisme. » Le prélat américain, canoniste réputé et ancien préfet de la Signature apostolique, a focalisé son discours sur « la correction du Pape qui abuse de la plénitude du pouvoir ». Sans jamais prononcé le nom de François, il a évoqué « le risque de malentendu sur l’autorité du pape, qui n’est pas magique mais dérive de son obéissance au Seigneur. » En se référant à de nombreux théologiens, il a spécifié :

« Comme le démontre l’histoire il est possible qu’un Pontife Romain en exerçant la plénitude du pouvoir puisse tomber dans l’hérésie ou dans l’abandon de son premier devoir qui est de sauvegarder et promouvoir l’unité de l’Église, du culte et de la discipline. Et comme il ne peut être sujet à un procès judiciaire il faut remédier à cette situation selon le droit naturel, les Évangiles et la tradition canonique, c’est-à-dire avec une procédure en deux phases : premièrement la correction de l’erreur présumée ou de l’abandon de son devoir doit être adressée directement au Pontife Romain, et ensuite, s’il continue ou ne répond pas, il faudra procéder à une déclaration publique. »

Car a-t-il conclut « comme catholiques fidèles nous devons enseigner et défendre la plénitude du pouvoir du Vicaire du Christ et en même temps enseigner et défendre ce pouvoir dans le cadre de l’enseignement sur l’Église et la défense de l’Église, corps mystique du Christ. »

Voilà un débat et un combat inhabituels au sein de l’Église conciliaire mais courant pourrait-on dire dans les rangs de la Tradition : dès 1974, Mgr Lefebvre, après avoir adressé ses inquiétudes au pape Paul VI face aux innovations conciliaires en rupture avec la doctrine bimillénaire de l’Église catholique, publiait sa fameuse déclaration d’adhésion à la Rome catholique et de refus de la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’épanouit pleinement, sans réserve, sous le pontificat bergoglien. Il fut condamné à la suspens a divinis par ce même Paul VI et mis au ban de la société ecclésiale par ces mêmes conservateurs qui, aujourd’hui, face aux innovations spectaculaires du pape François s’inquiètent… mais un peu tard ! Car le vers est déjà dans le fruit dit le dicton…

Cette révolution bergoglienne était déjà en germe dans le fruit conciliaire : et c’est l’intervenant suivant, l’ancien président du Sénat italien Marcello Pera, qui en fera une magistrale démonstration. Que la voix des fidèles soit entendue…

Marcello Pera débute son discours par une affirmation vigoureuse :
« Si certains pensent que l’actuelle confusion dérive ou est de la responsabilité première et exclusive du pape François, selon moi ils commettent une erreur historique parce que la confusion lui est antérieure. »

« La confusion, explique-t-il, regarde la nature du message chrétien. Le message chrétien est un message de salut ou un message de libération ? C’est un langage eschatologique ou idéologique ? Un message de salut concerne tout le monde et chacun de la même manière, le message de libération c’est autre chose, il concerne certains et pas tous de la même manière : on libère la femme, et non l’homme, le pauvre, et non le puissant, l’immigré, et non le résident. Non pas qu’il refuse le salut, mais il dit autre chose. Cela signifie interpréter le christianisme de façon mondaine. Qui retient que le message chrétien est un message de salut a conscience que le chrétien ne peut supprimer les injustices du monde, ce n’est pas son rôle. »

Le pape François, continue Pera, a été « le dernier des protagonistes de cette involution » qui « a transféré le message du terrain du salut sur celui de la libération, et s’acquièrent ainsi des mérites pour le salut. Il fut un temps où cela s’appelait pélagianisme et était considéré une hérésie. » L’ancien président du Sénat continue son observation de la déliquescence de la foi en faisant référence à la dernière entrevue du pape actuel avec Eugenio Scalfari :

« Tous voudraient savoir du pape s’il croit ou non à l’enfer. Moi je voudrais poser une question : Sainteté, l’Église aujourd’hui croit-elle dans le péché originel ? Croit-elle que le péché originel n’est racheté que par l’intermédiaire de la grâce de Dieu, croit-elle que du péché originel on ne peut être racheté avec des œuvres de justice ou politique ou de charité ? Aujourd’hui, on dit des paroles au sein de l’Église qui jusqu’aux années 80/90 étaient considérées des hérésies : qu’est-il en train d’arriver ? »

Mgr Athanasius Schneider, évêque d’Astana au Kazakhstan, coqueluche des mouvements Ecclesia Dei, a disserté sur la possibilité que la chaire de Pierre soit attaquée par Satan. Le cardinal Zen, archevêque émérite de Hong-Kong, et ferme opposant à tout accord entre le Saint-Siège et Pékin la rouge, a exprimé son désarroi parce que la voix des Chinois comme lui, celle des « périphéries », des clandestins, n’est pas entendue à Rome. Une allocution a porté également sur la révolution bioéthique en cours au Vatican sous les auspices du sulfureux Mgr Paglia, président du Conseil Pontifical pour la vie.

Au terme de toutes ces discours, après la lecture de la déclaration finale réaffirmant l’impossibilité de la communion aux adultères, divorcés remariés civilement, un diacre est intervenu pour demander que soit abordé le thème de l’Antichrist, ce qui ne fut pas fait faute de temps.

Mais cette demande est en elle-même une possible conclusion…

Source : www.medias-presse.info/…/89965

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Album ACTU

>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
avecrux.avemaria
Incroyable ! Magnifique ! Enfin ! Il faudra pour soutenir spirituellement ces cardinaux, car le temps presse, une armée récitant le rosaire ! Ils leur faut une armée de contemplatif au sein meme des fidèles ! Ils ont besoin de nous ! Comment doit-on procéder pour leur prouver notre soutien ? Zut ! Ca m'agace ! 🙏
Ne nous laissez pas sucomber
Ah super il ont mis Mgr Paglia le sexologue au conseil pontifical pour la vie et bien touts les désaxés du zizi vont sent donner à cœur joie ,pensé "béni par un Évêque"
AJPM
Lire mon commentaire ci-dessous pour plus de compréhension.
GChevalier
Ne vous étonnez pas de voir les articles que je mets, arriver avec retard ou même pas du tout sur la tribune. L'explication en est simple : les saboteurs de GTV sont en pleine activité ! Si la direction continue à être laxiste envers eux, ils auront tôt fait de neutraliser Gloria.tv. Je fais cet avertissement une fois pour toute et je ne le renouvellerai pas. Des francs-maçons se sont infiltrés …Plus
Ne vous étonnez pas de voir les articles que je mets, arriver avec retard ou même pas du tout sur la tribune. L'explication en est simple : les saboteurs de GTV sont en pleine activité ! Si la direction continue à être laxiste envers eux, ils auront tôt fait de neutraliser Gloria.tv. Je fais cet avertissement une fois pour toute et je ne le renouvellerai pas. Des francs-maçons se sont infiltrés dans ce site depuis bien longtemps, et je sais de quoi je parle. Où sont-ils ? À tous les niveaux et ils sont très efficaces.
Pour mes articles, vous pouvez les trouver tous sur mon Album ACTU.
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