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Cardinal : Parolin devrait démissionner pour son "incroyable trahison"

Le cardinal de Hong Kong, Joseph Zen, 86 ans, a appelé le secrétaire d'Etat du Vatican, Pietro Parolin, à démissionner, car il est responsable d'un accord imminent du Vatican avec le régime chinois, a rapporté le South China Morning Post le 20 septembre.

L'accord vise à établir des relations diplomatiques et à laisser les communistes choisir les évêques, trahissant ainsi l'Église clandestine qui est restée fidèle à Rome pendant des décennies de persécution.

Zen a qualifié l’accord de "trahison incroyable" de la foi catholique : "Ils envoient le troupeau dans la gueule du loup." Et "c’est une reddition complète. C’est une trahison [de notre foi]. Je n'ai pas d'autres mots".

Le cardinal décrit Parolin comme quelqu'un qui méprise les héros de la foi. "Il devrait démissionner", a-t-il ajouté, "je ne pense pas qu'il ait la foi. C'est juste un bon diplomate dans un sens très laïque et mondain.

Selon Zen, l'accord nuira à la crédibilité de l'Église : "Peut-être que c'est la raison pour laquelle ils pourraient garder l'accord secret".

Il pense que seulement la moitié des catholiques accepteraient l’accord, «j’ai peur que [les autres] fassent quelque chose d’irrationnel, ils peuvent faire une rébellion».

Image: Pietro Parolin, © Mazur/catholicchurch.org.uk, CC BY-NC-SA, #newsHgptpxlmqq
Etienne bis
Sauf erreur des commentateurs.
Le seul point engrangé pour le peuple chrétien, c'est que la Chine reconnaît que le pape à Rome est "chef" (=?) des catholiques chinois.
Pour le reste, c'est une capitulation en rase campagne.
C'est donc du Bergoglio pur jus.Plus
Sauf erreur des commentateurs.
Le seul point engrangé pour le peuple chrétien, c'est que la Chine reconnaît que le pape à Rome est "chef" (=?) des catholiques chinois.
Pour le reste, c'est une capitulation en rase campagne.

C'est donc du Bergoglio pur jus.
GChevalier
Le vrai traître là-dedans, c'est L'Antéchrist BERGOGLIO666. Tant que Zen n'aura pas compris cela, il n'en sortira pas.
AveMaria44
Jamais le pape François n'aura été si près de la Russie. Tallin, par exemple, capitale de l'Estonie où il terminera, mardi 25 septembre, son périple de quatre jours dans les Pays Baltes, se trouve à deux cent kilomètres de la frontière russe. Non loin de l'extraordinaire Saint Petersbourg, haut lieu de la grande Russie. Mais le paradoxe de ce 25° ième voyage de François hors d'Italie, est qu'il …Plus
Jamais le pape François n'aura été si près de la Russie. Tallin, par exemple, capitale de l'Estonie où il terminera, mardi 25 septembre, son périple de quatre jours dans les Pays Baltes, se trouve à deux cent kilomètres de la frontière russe. Non loin de l'extraordinaire Saint Petersbourg, haut lieu de la grande Russie. Mais le paradoxe de ce 25° ième voyage de François hors d'Italie, est qu'il est marqué non par un rapprochement avec la Russie mais avec la…Chine!
A peine la première cérémonie officielle terminée à Vilnius, capitale de la Lituanie, où le pape François est arrivé samedi matin 22 septembre, un accord historique de l’Église catholique a en effet été annoncée avec la Chine par le Vatican ainsi que Le Figaro l'avait indiqué la veille.
« L'objectif de l'accord n'est pas politique mais pastoral. Il va permettre aux fidèles d'avoir des évêques en communion avec Rome et reconnus, dans le même temps, par les autorités chinoises. »
Il ne s'agit pas de relations diplomatiques comme a précisé Greg Burke, directeur de la salle de presse du Saint-Siège: «l'objectif de l'accord n'est pas politique mais pastoral. Il va permettre aux fidèles d'avoir des évêques en communion avec Rome et reconnus, dans le même temps, par les autorités chinoises».
A la même heure, un communiqué officiel du Vatican - publié en trois langues, dont le chinois -, révélait qu'une «réunion» s'est déroulée le samedi 22 septembre à Pékin, entre le n°2 de la diplomatie vaticane, Mgr Antoine Camilleri, et Wang Chao, vice-ministre des affaires étrangères de la République Populaire chinoise.
Ils ont alors signé «un accord provisoire» portant sur «la nomination des évêques» qui sera «périodiquement évalué». La question de «la nomination des évêques», objet central du document, est une question de «grande importance pour la vie de l’Église» note le communiqué qui espère que l'accord créera «les conditions pour une plus ample collaboration bilatérale» pour une «contribution positive à la vie de l’Église catholique en Chine, pour le bien du peuple chinois et pour la paix dans le monde».
D'autres précisions ont été données dans l'après-midi de samedi dont la reconnaissance par le pape de sept évêques chinois nommés avant son élection par le régime de Pékin qui ne sont plus excommuniés selon la règle du droit canonique. Et la création d'un nouveau diocèse catholique en Chine continentale à Chengde.
Seconde conséquence qui attend toutefois des précisions: les futurs évêques chinois seront choisis conjointement par l’Église et l’État, puis proposés pour nomination au pape qui disposera toutefois d'un droit de veto.
Contourner des blocages historiques
Cet accord historique entend clore plus d'un demi-siècle de rupture totale des relations avec l'expulsion du nonce apostolique en 1951 et la création par les communistes d'une «Église Patriotique», d'apparence catholique mais à leurs mains. Le pape prenant toutefois le risque de mécontenter, voire de scandaliser, une partie des catholiques chinois qui sont restés fidèles à Rome. D'autant que cette Église souterraine, dite «clandestine» a connu ses martyrs par fidélité au Siège de Pierre…
Au Vatican, on insiste néanmoins pour rappeler que cette décision du pape François s'inscrit dans une politique chinoise clairement définie sous Benoît XVI par sa «lettre aux catholiques chinois» parue en mai 2007. Le pape allemand y appelait à la réconciliation entre l’Église patriotique et l’Église persécutées des catacombes et du silence
François - jésuite passionné par l'Asie, on parle d'un voyage papal au Japon en 2019 pays où il a rêvé d'être missionnaire - espère créer une nouvelle dynamique de l’Église catholique à l'échelle du troisième millénaire en ce pays continent qu'est la Chine. Les protestants évangéliques y sont très actifs. L'institut américain Pew Research Center estime à 67 millions les chrétiens chinois déclarés, dont 9 millions seraient des catholiques. D'autres avancent le chiffre de 100 millions de chrétiens.
Quant à sa méthode d'approche, la stratégie est conforme à la voie des petits pas concrets, typique de ce pape pragmatique. Elle peut permettre de contourner des blocages historiques. On l'a vu, par exemple en février 2016 où François rencontrait, à Cuba, un terrain «neutre», le Patriarche russe orthodoxe. De la même manière, cet accord ecclésial sino-vatican évite l'impossibilité des relations diplomatiques directes - en raison du dossier Taïwan - en empruntant une «voie pastorale» explique-t-on au Vatican, par la nomination d'évêques.
AveMaria44
Mais Parolin ne fait que ce qu'on lui dit de faire.......