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Cantate de la patience (St Louis-Marie Grignion de Montfort) AJPM174(A56) VII- La mission / Le CHAPELET récité / www.montfortajpm.sitew.fr / Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle). More
Cantate de la patience (St Louis-Marie Grignion de Montfort)
AJPM174(A56) VII- La mission / Le CHAPELET récité / www.montfortajpm.sitew.fr / Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle). N'hésitez pas à télécharger. [AJPM173-AJPM175] Intégral Montfort-Cantiques / Le Ciel ouvert par les 3 Ave Maria / Protestation pour la bonne mort, par St Alphonse de Liguori
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Voir paroles dans commentaires ci-dessous.

Autre version de la patience : La force de la Patience (cantique de St L-M Grignion de Montfort)
Voir sur tous les tons : Le dévot esclave sur tous les tons (cantique de St Louis-Marie de Montfort - archives) & "Que mon âme chante et publie" sur tous les tons - archives (cantique de St L-M de Montfort)
Note explicative :
Cette cantate contient principalement le cantique de la patience, plus quelques autres prières, pour se terminer par "Le dévot esclave". Cette œuvre n'est pas un cantique proprement dit dans le sens que la mélodie n'est jamais la même mais change à …More
GChevalier
7-C’est toi, chère Croix, qui domines
Sur tous les ennemis de Dieu,
Mais que ta victoire divine,
On l’ignore dans ce bas lieu.
Le monde te juge vilaine,
La chair ne craint que ta rigueur,
Le diable te voit avec haine,
Et moi j’adore ta grandeur.
GChevalier
8-La Croix a beaucoup de puissance :
C’est l’aiguillon de la vertu,
C’est le soutien, c’est l’espérance
Du pauvre pécheur abattu.
Il est vrai que cette croix pèse,
Mais quand on aime son saint poids,
L’âme, au large, est bien à son aise,
Et pleure et rit tout à la fois.
18 more comments from GChevalier
GChevalier
9-Croyons, croyons d’une foi vive,
Sans croix on ne peut se sauver,
C’est le battoir, c’est la lessive
Par lesquels Dieu veut nous laver.
C’est son amoureux purgatoire,
C’est son fourneau, c’est son creuset
Où Dieu prépare pour la gloire
L’homme même le plus parfait.
GChevalier
10-Un homme en vain chante victoire,
S’il n’est patient en souffrant
Il n’en reçoit que vaine gloire,
Puisqu’il n’est qu’un faux conquérant.
Se rendre maître d’un empire
N’est pas un fait si glorieux
Que de souffrir bien sans rien dire,
Quoique le mal soit peu fâcheux.
GChevalier
11-O patience salutaire !
Mes vers ne peuvent exprimer
Combien vous êtes nécessaire,
Combien on devrait vous aimer.
Il faut souffrir, grand axiome !
Arrêt d’un Dieu, très juste loi
A laquelle il soumet tout homme
Dans la nature et dans la foi.
GChevalier
12-Soyez aussi juste sur terre
Que le simple et saint homme Job,
Évitez autant toute guerre
Que le patriarche Jacob.
Vous ne pourrez pas vous défendre
De souffrir toujours en tous lieux,
C’est à quoi l’homme doit s’attendre
Jusqu’à son arrivée aux cieux.
GChevalier
13- « Avec moi, quelqu’un veut-il vivre ?
Dit Jésus-Christ à haute voix.
Quelqu’un veut-il partout me suivre ?
Qu’il prenne et porte donc sa croix.
Avec ma Croix je marche en tête,
Je veux qu’on souffre comme moi,
Sans qu’on se plaigne ou l’on s’arrête
Pour regarder derrière soi.
GChevalier
14- « Mon chef est couronné d’épines ;
Loin de moi, membre délicat !
Les croix sont mes armes divines ;
Loin de moi, délicat soldat !
La Croix est ma très chère amie ;
Loin de moi, vous qui la chassez !
Sur la Croix j’ai fini ma vie ;
Adieu, vous qui vous en lassez !
GChevalier
15- « Moi, l’innocence véritable,
J’ai tout fait et souffert pour toi ;
Et toi, pécheur, toi si coupable,
Tu ne veux rien souffrir pour moi.
J’ai bu le premier au calice,
Bois-y donc aussi, c’est ton tour,
Aide-moi dans mon sacrifice
Et me rends l’amour pour l’amour.
GChevalier
16- « La moindre souffrance amoureuse
Du dernier de mes serviteurs
Est plus riche et plus précieuse
Que les trésors des empereurs.
Souffrez bien, ce bonheur surpasse
Celui d’être aimé de mon Cœur,
C’est le plus haut point de la grâce,
Le plus haut degré de faveur.
GChevalier
17- « Je veux qu’on t’offre un diadème,
Ou bien une étroite prison,
Ou quelque dignité suprême,
Ou la potence pour mon nom.
Prends la prison et la potence
Et foule au pieds la vanité,
C’est là la plus haute prudence,
Crois-moi, je suis la vérité.
GChevalier
18- « On ne gagne point ma victoire
Qu’on n’ait comme moi combattu,
Personne n’entre dans ma gloire
Que par ma Croix et sa vertu.
Si tu n’entends point ce langage
D’aimer la Croix, vaincre sa chair,
Il te faudra souffrir la rage
Des feux éternels de l’enfer.
GChevalier
19- « Regarde le ciel et contemple
Cette troupe de bienheureux.
Veux-tu régner à leur exemple ?
Il te faut donc souffrir comme eux.
En fuyant la route commune,
Ils sont parvenus par les croix
Au plus haut point de la fortune
Qui les a tous couronnés rois.
GChevalier
20- « L’un foulait aux pieds les richesses
Et l’autre fuyait les grandeurs,
L’un les plaisirs et les caresses,
L’autre les biens et les honneurs.
Ne prenant que moi pour modèle,
Ils passaient au travers des feux,
Et de la mort la plus cruelle
Ils montaient au plus haut des cieux.
GChevalier
21- « J’ai des croix d’un très grand mérite,
Ce sont des croix de favoris,
Tous les plus grands saints de ma suite
Ont eu des croix d’un plus grand prix.
J’ai tout fait souffrir à ma Mère,
J’ai percé son Cœur de douleur,
Parce qu’elle m’était très chère
Et le tendre objet de mon Cœur. »
GChevalier
22-Voyez cette troupe sacrée
De saints martyrs du premier rang,
Dont la robe est toute empourprée
Et toute teinte de leur sang :
Ils ont, avec tous les prophètes,
Tout souffert pour le Paradis,
Et vous croyez, fou que vous êtes,
Sans souffrir l’avoir à vil prix ?
GChevalier
23-Ils ont tout fait pour l’Évangile,
Tout souffert pour fuir le péché :
L’un est rôti sur une grille,
L’autre percé, l’autre écorché ;
Tous sont morts d’une mort cruelle
Après mille maux et travaux,
Le tout pour la vie éternelle.
Après cela, plaignez vos maux.
GChevalier
24-Regardez les pesantes chaînes
Dont les mondains sont enchaînés :
Quels ennuis, quels maux, quelles peines !
Et puis être à jamais damné.
Ils souffrent, mais c’est par contrainte,
Pour le démon, sans aucun bien.
Mais tout souffrir pour Dieu sans plainte,
C’est gagner tout sans perdre rien.
GChevalier
25-Une très légère souffrance,
Un petit moment de douleur,
Produit un poids de gloire immense,
Une éternité de bonheur.
Les maux du temps les plus terribles
Ne sont que des maux très petits,
Vu les biens incompréhensibles
Que Dieu prépare en Paradis.
GChevalier
26-Souffrir dans ce monde ou dans l’autre,
Ou sur la terre ou dans l’enfer,
Quoiqu’on fût saint comme un apôtre,
Quoiqu’on fût dur comme du fer,
Choisissez la peine légère
Qui gagne Dieu dans un moment,
Ou bien sa terrible colère
Dans l’enfer éternellement.