"Les jeunes invoquent généralement le désir d’avoir des enfants et pensent excuser la chaleur de leur âge par le désir de la procréation. Combien est plus honteux pour les anciens de faire ce qui est honteux pour les jeunes de confesser. Car même les jeunes qui tempèrent leurs cœurs de prudence par la crainte de Dieu, renoncent généralement aux œuvres de la jeunesse quand la progéniture a été reçue. Et est-ce remarquable pour l’homme, si les bêtes expriment sans paroles un zèle pour la génération, et non un désir de copulation ? En effet, dès lors qu’ils savent que le ventre est rempli, et la semence reçue par la terre génératrice, ils ne se prêtent plus au rapport charnel ou à la lascivité de l’amour, mais ils se chargent de l’attention parentale. Or, les hommes n’épargnent ni l’embryon ni Dieu. Ils contaminent le premier et exaspèrent le dernier. 'Avant de te former dans le sein de ta mère', dit-Il, 'Je te connaissais, et avant que tu sortisses de ses flancs, Je t’ai consacré.' (Jr 1:5) Pour contrôler votre impatience, remarquez les mains de votre Créateur formant l’homme dans le ventre. Il est au travail, et vous tâchez le secret du ventre sacré avec la luxure ? Imitez la bête ou craignez Dieu. Pourquoi est-ce que je parle des bêtes ? La terre elle-même se repose souvent du travail de la génération, et si elle est souvent remplie de semences jetées par l’impatience empressée des hommes, elle rend la pareille à l’impudeur du fermier et change la fertilité en stérilité. Ainsi, même chez les éléments (naturels) et les bêtes, c’est une honte à la nature de ne jamais cesser de générer." (Saint Ambroise, Exposition of the Gospel According to St. Luke 1:43-45)

Par ailleurs la morale évangélique ne consiste pas à vivre de la façon la "moins pire" possible, mais au contraire de la meilleure façon possible. Cette concupiscence de l'humanité a affaibli et corrompu la race humaine sur le plan tant naturel que spirituel.

Les Esséniens pratiquaient une morale rigoureuse et avaient, eux, des enfants robustes à tous les niveaux. Vivre dans la concupiscence, c'est mettre au monde un enfant porté à la concupiscence. Après, certaines familles traditionalistes s'étonnent que leur fils/fille fasse défection. Mais la vertu de l'enfant se prépare dès la conception.

JeanBaptiste dit : L''Église n'a jamais enseigné qu'il fallait vivre dans le péché,

Non c'est vrai?
Vous savez que c'est un péché tres grave que de diffuser sciemment l’hérésie?
Vous êtes malade tout les deux je vais prier pour vous.

Saint Augustin, Sur le Bien du Mariage, Section 5, A.D. 401 : "Il y a aussi des hommes incontinents au point qu’ils n’épargnent pas leurs femmes même quand elles sont enceintes. Quoi que les époux fassent l’un avec l’autre d’immodeste, éhonté et bas, c’est le péché des personnes et non la faute du mariage." "Le devoir conjugal, quand il a pour but la génération, n'est point une faute; accompli uniquement pour satisfaire la concupiscence, mais entre époux, en gardant la fidélité conjugale et dans la mesure du devoir, il n'excède pas le péché véniel; tandis que l'adultère et la fornication sont toujours péchés mortels."

Tonino, je répéterai le post suivant aussi longtemps que vous posterez vos messages mensongers.

En pleine conformité avec l'enseignement des Pères de l'Église et de Saint Thomas d'Aquin, le Pape Innocent XI a condamné l'erreur suivante:
"2109 Denzinger
9.- L'acte du mariage accompli seulement pour le plaisir est dénué de toute faute vénielle."

On lit d'ailleurs dans la Somme Théologique de Saint Thomas d'Aquin (supplément):
"Restent donc deux raisons pour lesquelles les époux peuvent accomplir l’oeuvre de chair: avoir des enfants ou rendre le devoir conjugal. Les époux qui agiront autrement commettront un péché, au moins un péché véniel. [...] Rendre le devoir conjugal pour préserver le conjoint de la fornication n’est pas un péché, car c’est s’acquitter du devoir conjugal. Mais l’accomplir pour ne pas s’exposer soi-même à la fornication, c’est faire une chose superflue et commettre un péché véniel. Le mariage n’a été institué pour ce but que par indulgence, et l’indulgence suppose l’existence des péchés véniels."

L'Église n'a jamais enseigné qu'il fallait vivre dans le péché, Tonino. Simplement, elle tolère le péché véniel : la tolérance n'est pas une autorisation mais une concession, ce qui est bien différent. Dans le cas de la sexualité pendant la grossesse, suivant l'usage qu'en font les époux cela peut même être un péché assez conséquent, pour deux raisons : premièrement cela a une influence sur la santé de l'enfant (et non des moindres), deuxièmement cela nuit également à sa santé spirituelle.

Simon André dit : Par contre, demander le devoir conjugal pour la seule volupté (et non pour procréer) est toujours une faute au moins vénielle.

C'est des conneries surtout ne pas croire ca.
Deux époux nt tout a fait le droit d'avoir des rapports même si ce n'est pas a but de procréer.
Exemple quand la femme est enceinte ou après la ménopause.
J'en ai eu la confirmation par Mr l'abbé L'Afitte.
Pour preuve regardez ce fascicule (que j'utilise pour me confesser) au chapitre VIeme et XI eme commandement - Vie conjugale :
LA PRATIQUE DU SACREMENT DE PENITENCE POUR BIEN CE CONFESSER

Vous vous trompez totalement. Je viens de vous citer mes sources...dont un pape.
Si quelqu'un n'accepte pas cet enseignement, il n'est pas catholique.
Les gens croient aller au Ciel à bon compte en assouvissant leurs passions honteuses dans l'intempérance conjugale. Pourquoi croyez-vous que Sœur de la Nativité ait dit: "J’ai vu tomber en enfer une infinité de personnes mariées."?

"Et les affections de la chair, c'est la mort, tandis que les affections de l'Esprit, c'est la vie et la paix: parce que les affections de la chair sont inimitié contre Dieu, car elles ne se soumettent pas à la loi divine, et elles ne le peuvent même pas. Or ceux qui vivent dans la chair ne sauraient plaire à Dieu." (Rm 8:6-8).
"Celui qui sème dans sa chair moissonnera, de la chair, la corruption; celui qui sème dans l'esprit moissonnera, de l'esprit, la vie éternelle." (Ga 6:8).
"Entrez par la porte étroite; car large est la porte, et spacieuse la voie qui conduit à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent; car étroite est la porte, et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent!" (Mt 7:14).
"le Royaume des Cieux souffre violence et ce sont les violents qui s'en emparent" (Mt 11:12).

Joseph Sarto, croyez-vous pouvoir vous sauver en ayant un langage si indécent?

@Simon André
Êtes-vous vous même marié ? Je trouve votre langage très sévère, et limite vulgaire, à l'encontre des couples. Pourquoi profiter de la question de la contraception pour "déballer" leur vie conjugale au grand jour ? Il a besoin de pudeur et de secret pour s'épanouir... De plus, qui vous parle de volupté ? N'y a-t-il pas la place pour de l'amour, lorsque les époux se témoignent de la tendresse gratuitement, comme Dieu le leur permet, évidemment ? Deux parents qui suivraient vos "conseils" auraient-ils la force de faire face à l'éducation de leurs enfants sereinement ? Un peu d'humanité, tout de même... St Paul est beaucoup plus simple dans ses conseils :

I Cor 7,2-9

"Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chaque homme ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.

Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et pareillement la femme à son mari.

Le corps de la femme n'est pas en sa puissance, mais en celle du mari; de même, le corps du mari n'est pas en sa puissance, mais en celle de sa femme.

Ne refusez pas d'être l'un à l'autre, si ce n'est d'un commun accord, et pour un temps, afin de vaquer à la prière; et ensuite revenez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.

Je dis cela par concession; je n'en fais pas un ordre.

Car je voudrais que vous fussiez tous comme moi; mais chacun a reçu de Dieu son don particulier, l'un d'une manière, et l'autre d'une autre.

Mais je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves: Il leur est bon de demeurer ainsi, comme moi.

S'ils ne peuvent garder la continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. "

Ainsi, le mariage pour St Paul permet de protéger du péché ceux qui n'arrivent pas à l'imiter dans sa continence.
Il est évident que le péché véniel peut s'inviter dans la vie conjugale, et que l'abstinence consentie entre époux peut être périodiquement un excellent remède. Signalons que la confession a été instituée pour cela par Notre Seigneur, ainsi que la direction spirituelle.

En Jésus et Marie +

Quand l'intégrité de l'acte conjugal n'est pas respectée, comme avec la pilule contraceptive, il y a péché mortel; quand l'intégrité de l'acte conjugal est respectée, il y a faute vénielle à accomplir l'acte au-delà de ce qui est nécessaire à la procréation, sauf quand il s'agit de rendre le devoir conjugal pour préserver le conjoint d'une faute plus grave. Par contre, demander le devoir conjugal pour la seule volupté (et non pour procréer) est toujours une faute au moins vénielle. Les fautes vénielles sont sérieuses, font diminuer la grâce et obligent les époux à s'en corriger, car personne n'assure son salut en vivant dans l'habitude du péché.

En pleine conformité avec l'enseignement des Pères de l'Église et de Saint Thomas d'Aquin, le Pape Innocent XI a condamné l'erreur suivante:
"2109 Denzinger
9.- L'acte du mariage accompli seulement pour le plaisir est dénué de toute faute vénielle."

On lit d'ailleurs dans la Somme Théologique de Saint Thomas d'Aquin (supplément):
"Restent donc deux raisons pour lesquelles les époux peuvent accomplir l’oeuvre de chair: avoir des enfants ou rendre le devoir conjugal. Les époux qui agiront autrement commettront un péché, au moins un péché véniel. [...] Rendre le devoir conjugal pour préserver le conjoint de la fornication n’est pas un péché, car c’est s’acquitter du devoir conjugal. Mais l’accomplir pour ne pas s’exposer soi-même à la fornication, c’est faire une chose superflue et commettre un péché véniel. Le mariage n’a été institué pour ce but que par indulgence, et l’indulgence suppose l’existence des péchés véniels."