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>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme FRANÇOIS est HÉRÉTIQUE et APOSTAT, concluez !

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Le PACTE des CATACOMBES, de 1965 à 2019

En reprenant (et mettant à jour à la lumière des derniers événements) son ouvrage monumental de 2011 sur Vatican II (*), Roberto de Mattei dresse l’historique d’une « conjuration » qui sape l’Église depuis plus d’un demi-siècle, et montre comment la signature du Pacte version 2.0 représente l’accomplissent du Concile, prévu depuis longtemps.
(*) Traduit en français en 2013 sous le titre Vatican II : Une histoire à écrire

Voir aussi : Synode, un nouveau « pacte des catacombes »
& Le diable est dans les détails (et dans le pacte des catacombes)


Le PACTE SOCIO-POLITIQUE des ANNÉES SOIXANTE

est DEVENU le PACTE SOCIO-COSMIQUE

de l’ÉPOQUE de GRETA THUNBERG.


Nouveau pacte des Catacombes : accomplissement de Vatican II
par Roberto de Mattei

Le testament secret du Concile Vatican II est devenu public et officiel. Le 20 octobre 2019, dans les Catacombes de Domitilla, a été solennellement renouvelé le « Pacte pour une Église servante et pauvre » signé le 16 novembre 1965, dans ce même lieu, par quarante-deux Pères conciliaires, quelques semaines avant la conclusion de l’assemblée.

Les conjurés signent le nouveau Pacte des Catacombes le 20 octobre 2019

Mgr Luigi Bettazzi, évêque émérite d’Ivrea, seul signataire encore en vie du Pacte des Catacombes, a révélé que le texte de 1965 a été écrit par Mgr Hélder Câmara (1909-1999), archevêque d’Olinda et Recife, qui cependant ne l’a pas signé ce 16 novembre, car il était engagé dans une réunion pour la rédaction finale du document Gaudium et Spes, peut-être le plus important du Concile Vatican II.

Au doigt de l’évêque qui signe l'« anneau de Tucum » est visible

Dès le début du Concile, Mgr Câmara avait établi une alliance de fer avec le cardinal Suenens, que dans sa correspondance il appelle du nom de code « Père Miguel ». Dès lors, le tandem Câmara-Suenens constitua l’un des moteurs « cachés » de l’assemblée conciliaire. Helder Câmara, au début de la deuxième session, définit Suenens comme « l’homme clé du Concile, certain de la confiance directe et personnelle du Saint-Père » et, soulignant le chemin parcouru depuis la première session, il écrit que ce n’était pas à tort que le cardinal belge était désigné comme le « leader mondial du progressisme ». « Au Concile, il est mon leader », écrivait l’évêque brésilien dans une circulaire à ses fidèles.

Tous deux se rencontraient quotidiennement, se partageant les rôles, Suenens dans la salle du Concile, Câmara dans les couloirs extra-conciliaires. « Au cours des quatre sessions du Concile – rappellent ses biographes -, Dom Hélder n’interviendra pas dans les assemblées plénières, mais réalisera un véritable travail d’ ‘éminence grise’ en architecturant ce qu’il lui-même appelait ‘saint complot’ pour inscrire le problème de la misère dans le monde et celui des pays en voie de développement au programme des travaux du Concile, et pour encourager un processus de réforme interne de l’Église catholique ».

Paul VI protégea Mgr Câmara en le nommant archevêque d’Olinda et de Recife et, après sa nomination, il le rassura par ces mots : « Soyez tranquille. Il est évident que sur votre sa tête, il y a la main de Dieu. La Providence s’est rendue tangible ».

« Ce n’est pas au Concile de tout dire – affirmait de son côté Mgr Câmara dans les derniers jours de Vatican II -. Il y a des déclarations implicites qu’il nous appartient de rendre explicites » (ndr: toutes les citations sont tirées, avec référence aux sources, de mon livre « Le Concile Vatican II. Une histoire jamais écrite« ).

Après la conclusion du Concile, un industriel belge ami de Suenens, Jacques Lannoye (1915-1999), au nom d’un groupe d’amis, offrit au cardinal Suenens et à Mgr Helder Câmara le soutien financier pour alimenter la « flamme sacrée » du Concile après sa conclusion. Telles sont les origines de la théologie de la libération en Amérique latine.

Parmi ceux qui appuyèrent le Pacte des Catacombes, il y avait le cardinal Giacomo Lercaro (1891-1976), archevêque de Bologne. Son nom ne figure pas parmi les signataires, mais il était représenté par Mgr Bettazzi, son évêque auxiliaire. Le conseiller théologique du cardinal Lercaro était don Giuseppe Dossetti (1913-1996). Les relations entre Dossetti et Lercaro sont similaires à celles qui liaient Câmara à Suenens. Tous deux étaient des militants progressistes. Dossetti, habile organisateur intellectuel, fut le père de l’ « Ecole de Bologne », le laboratoire intellectuel de l’ultra-progressisme européen.

Câmara, qui était un activiste politique, est le père de la Théologie de la Libération, dont descendent les promoteurs du nouveau pacte des Catacombes du 20 octobre: le Cardinal Cláudio Hummes, Mgr Erwin Kräutler et le Père Oscar Beozzo, historien et biographe de Câmara lui-même. La cérémonie de 1965 fut présidée par Mgr Charles-Marie Himmer (1902-1994), évêque de Tournai (Belgique); la cérémonie de 2019 fut présidée par le cardinal Hummes, nommé par le pape François comme rapporteur général au Synode de l’Amazonie. Célébrant dans les Catacombes de Domitilla « l’Eucharistie du Pacte », définie par les participants comme « un acte d’amour cosmique », le cardinal Hummes a montré l’étole de Mgr Câmara dont il est dévot.

Le cardinal Hummes exhibe la « relique » de l’étole de Mgr Câmara

Le document signé dans le cimetière souterrain de la via Ardeatina par des évêques et des laïcs, parmi lesquels les organisateurs de l’exposition blasphématoire « Amazonia, Casa Comune » dans l’église Santa Maria in Traspontina, est un texte en quinze points intitulé: « Pacte des catacombes pour la maison commune. Pour une Église au visage amazonien, pauvre et servante, prophétique et samaritaine ». Le pacte sociopolitique des années soixante est devenu le pacte socio-cosmique de l’époque de Greta Thunberg.

Les adeptes de l’écosocialisme vénèrent l’étole de Mgr Câmara

Les signataires proclament leur engagement à se battre pour « une écologie intégrale dans laquelle tout est interconnecté, le genre humain et toute la création car tous les êtres sont filles et fils de la terre et sur eux plane l’Esprit de Dieu (Gen 1,2) » (n. 2); à « renouveler dans nos Églises l’option préférentielle pour les pauvres, en particulier pour les peuples autochtones, et avec eux garantir le droit d’être protagonistes dans la société et dans l’Église » (n. 4); et à « abandonner, en conséquence, dans nos paroisses, diocèses et groupes, toute mentalité et position colonialistes, accueillant et valorisant la diversité culturelle, ethnique et linguistique dans un dialogue respectueux avec toutes les traditions spirituelles » (n.5).

Il ne s’agit pas d’un événement purement commémoratif, mais de l’acte final d’un processus qui commence avec le Concile Vatican II et culmine avec la montée au trône pontifical de Jorge Mario Bergoglio. Le 21 mars 2013, une semaine après son élection, le pape François reçut une copie du Pacte des Catacombes des mains du militant argentin Adolfo Pérez Esquivel, soutien des dictateurs marxistes Fidel Castro, Nicolas Maduro et Hugo Chaves. Le 8 juillet 2014, Léonard Boff publia un article intitulé « El pacto de las catacumbas vivido por el Papa Francisco« , dans lequel, après avoir transcrit le Pacte des Catacombes de 1965, il concluait par ces mots : « Ne s’agit-il pas des idéaux mêmes présentés par le Pape François? »

Le 14 novembre 2015, le Pacte des Catacombes a été rappelée dans la grande salle de l’Université Pontificale Urbanienne lors d’un séminaire auquel participaient le cardinal João Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et l’historien Alberto Melloni, chef de « l’École de Bologne », mais aussi le théologien de la libération Jon Sobrino, condamné en 2007 par la Congrégation pour la doctrine de la foi et reçu le 13 novembre 2015.
Le Synode sur l’Amazonie est donc l’achèvement symbolique du Concile Vatican II, la réalisation de cette « option préférentielle pour les pauvres » pour laquelle se battirent Mgr Helder Câmara et Don Giuseppe Dossetti, le cardinal Suenens et le cardinal Lercaro. Le parti amazonien, qui représente l’aile jacobine de la Révolution conciliaire, déploie ses troupes dans les catacombes de Domitilla, envoyant à l’Église ce message: « On ne revient pas en arrière ». « Et ce n’est que le début, pour encore 50 ans », comme l’a dit Maurício López, secrétaire exécutif du REPAM, lors de la signature du nouveau Pacte des Catacombes.

La Révolution avance, mais comme toute Révolution, elle est destinée à dévorer ses enfants. Pour l’instant, les victimes sont les girondins, qui se sont bercés de l’illusion de faire la distinction entre Vatican II et ses mauvais interprètes. À qui le tour, demain ? L’herméneutique de la continuité a déjà été tentée par les libéraux pendant la Révolution française pour combattre 1793 au nom de 1789, mais le résultat fut la terreur. Et face à l’avancée de la Terreur, seule la Contre-Révolution est possible. « Mais la contre-révolution – dit le comte Joseph de Maistre – n’est pas une révolution de sens opposé, c’est le contraire de la révolution » (Considérations sur la France, in Oeuvres Complètes).

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Qu’EST-CE que le PACTE des CATACOMBES ?

Le 16 novembre 1965, moins d’un mois avant la clôture du Concile Vatican II, une quarantaine de pères conciliaires célèbrent l’Eucharistie dans les catacombes de Sainte Domitille, à Rome. À l’issue de la messe, ils signent un document par lequel ils s’engagent à une vie de pauvreté. Un acte méconnu, mais qui a profondément contribué à modeler le visage de l’Église post-conciliaire.

“Pacte pour une Église servante et pauvre”, c’est le sous-titre de ce document signé par 42 pères conciliaires, il y a près de 55 ans. Les signataires s’engagent à vivre les 13 points de ce texte, qui pourraient être résumé par un mot: pauvreté. Il s’agit de changer de style de vie, en renonçant à tout privilège ou signe de richesse, de servir les pauvres, soulager la souffrance, lutter pour la justice, de gouverner de manière plus coopérative… On peut lire par exemple «nous renonçons pour toujours à l'apparence et à la réalité de richesse spécialement dans les habits (étoffes riches et couleurs voyantes), les insignes en matière précieuse: ces insignes doivent être en effet évangéliques».

Adhérents

Aussi appelé le “Schéma XIV” (allusion aux 13 “schémas” préparatoires des grands textes du Concile), le Pacte est largement diffusé parmi les pères conciliaires le 7 décembre 1965, la veille de la clôture officielle du Concile Vatican II. Au total, environ 500 d’entre eux y adhèrent. Les 42 signataires de départ, longtemps restés discrets, sont en majorité des évêques latino-américains. Dom Helder Camara, archevêque de Recife, est l’un des huit Brésiliens. Figure aussi Mgr Leonidas Proaño, évêque équatorien connu pour sa défense des paysans, et le bienheureux Mgr Enrique Angelelli, évêque argentin tué pendant la dictature militaire. Mais on trouve aussi des prélats européens, parmi lesquels les Français Mgr Guy-Marie Riobé, évêque d’Orléans, Mgr Gérard Huyghe, évêque d’Arras, Mgr Adrien Gand, évêque auxiliaire du cardinal Liénart à Lille, ainsi que Mgr Georges Mercier, évêque de Laghouat au Sahara, et Mgr Georges Hakim, évêque melkite de Nazareth, futur patriarche Maximos V.

Origines

L’histoire de la rédaction du Pacte des catacombes s’inscrit sur une période longue, au moins antérieure au Concile, lorsque la vision d’une Église pauvre germait déjà dans l’esprit du Pape Jean XXIII. Ainsi, le 11 septembre 1962, le Souverain Pontife italien affirmait: «en face des pays sous-développés, l’Église se présente telle qu’elle est et veut être : l’Église de tous et particulièrement l’Église des pauvres» (Message-radio à tous les fidèles chrétiens à un mois du Concile œcuménique Vatican II).

L’impulsion semble toutefois être donnée par Dom Helder Camara. C’est d’ailleurs lui qui présente à la presse le manifeste spirituel, avant qu’il ne soit publié en janvier 1966 par les “Informations catholiques internationales”. Il s’agit aussi du fruit d’un travail collectif, auquel ont participé le père Paul Gauthier, venu au Concile comme expert de Mgr Georges Hakim, et Mgr Grégoire Haddad, évêque grec-melkite de Beyrouth, surnommé “l’Abbé Pierre de l’Orient”.

Postérité

Le Pacte des catacombes est peu connu, mais son influence a été forte dans l’Église après le Concile Vatican, notamment en Amérique Latine. Le père Joseph Comblin a considéré cet événement comme l’apparition d’un «nouveau franciscanisme» dans cette région du monde. Il fait aussi partie des initiatives qui ont influencé la Théologie de la libération.

Plus généralement, en suivant les 13 points de ce texte, des centaines d’évêques catholiques se sont efforcés de suivre la voie de la pauvreté évangélique, entraînant aussi les Églises locales qui leur étaient confiées sur ce chemin. Leurs successeurs ont souvent choisi de poursuivre dans ce sillage. Aujourd’hui, le pape François, qui étudiait la théologie à Buenos Aires à la fin du Concile, incarne au plus haut niveau de l’Église, et depuis le début de son pontificat, l’esprit du Pacte des catacombes. Le 16 mars 2013, trois jours après son élection, il affirmait devant la presse: «Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !». Il n’a cessé, depuis, de traduire cette volonté en paroles et en actes.

>>> Le PACTE avec le DIABLE (où se trouve le texte intégral)

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Ludovic Denim
et pourquoi ils attendent pas le 16 novembre pour que ça fasse pile 54 ans ? c'est bizarre leur truc... Il y a une faillite mondiale prévue avant avec les comptes du Vatican et ils ont déjà fixé la date qui est antérieure ?
AveMaria44
Ne pas oublier les pauvres victimes des mauvais pasteurs, des loups dans la bergerie....
ne nous laissez pas succomber
Une Eglise pauvre ne veux pas dire une Eglise sens le Christ et vous l'avez remplacer par la Patchamama les êtres humains en fille et fils de la TERRE , honte à vous . Conciliaire Vaticanesque .