08:10
Montfort AJPM
1877
F127. Les jeux de hasard (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort) DS445 Intégral Montfort-Cantiques / www.montfortajpm.sitew.fr / Chaîne YouTube : Montfort AJPM / Compositeur-interprète : …Plus
F127. Les jeux de hasard (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

DS445 Intégral Montfort-Cantiques / www.montfortajpm.sitew.fr / Chaîne YouTube : Montfort AJPM / Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle). N'hésitez pas à télécharger. [DS444-DS446] Litanies & Prières / Le Ciel ouvert par les 3 Ave Maria

Autre version

Voir paroles dans commentaire ci-dessous

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* XV- TRADITIONNEL : N-D des 3 Ave Maria ou de la Trinité (versions chantée et instrumentale)

LES TROIS AVE MARIA
en l’honneur de la Puissance, de la Sagesse et de la Miséricorde de la Très Sainte Vierge


Cette pratique a été révélée à sainte Mechtilde (XIIIe siècle), avec promesse de la bonne mort, si elle y restait fidèle tous les jours.
On lit dans les révélations de sainte Gertrude : « Pendant que cette sainte chantait l’Ave Maria aux matines de l’Annonciation, elle vit, tout à coup, jaillir du Cœur du Père, du Fils et du Saint-Esprit, trois jets lumineux qui pénétrèrent au Cœur de la Bienheureuse Vierge. Puis elle entendit ces paroles : « Après la Puissance du Père, la Sagesse du Fils, la Tendresse miséricordieuse du Saint-Esprit, rien n’approche de la Puissance, de la Sagesse, de la Tendresse miséricordieuse de Marie. »

Pratique :

Réciter, matin et soir, les Trois Ave Maria en l’honneur de ces trois grands privilèges, avec cette invocation à la fin : le matin : « Ô ma Mère, préservez-moi du péché mortel pendant ce jour », le soir : « Ô ma Mère, préservez-moi du péché mortel pendant cette nuit ».

(bénédiction apostolique par St Pie X)

Prière :

Ô Marie Immaculée, Notre Dame des Trois Ave Maria, nous nous réjouissons avec tous les Anges et les Saints de ce que vous avez été enrichie des trois grands Privilèges de Puissance, de Sagesse et de Miséricorde par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Daignez, nous vous en conjurons, par la vertu de ces mêmes privilèges, nous protéger, nous éclairer et nous secourir, pendant cette vie et surtout à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.


* A N-D des 3 Ave Maria (sur "Vierge Sainte")

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Montfort AJPM
* AM17. Le Chapelet psalmodié
1- Le jeu, de soi, n’est pas un mal,
Il ne contient rien de fatal,
C’est bien tout le contraire :
C’est une récréation
Sans effort ni contention,
C’est un juste relâchement
Pour travailler plus fortement
Quand il est nécessaire.
2- Dieu n’a pas défendu le jeu
Quand il est fait en temps et lieu,
Sans choquer sa Sagesse ;
Pour se délasser doucement,
Pour se réjouir …
Plus
* AM17. Le Chapelet psalmodié

1- Le jeu, de soi, n’est pas un mal,
Il ne contient rien de fatal,
C’est bien tout le contraire :
C’est une récréation
Sans effort ni contention,
C’est un juste relâchement
Pour travailler plus fortement
Quand il est nécessaire.

2- Dieu n’a pas défendu le jeu
Quand il est fait en temps et lieu,
Sans choquer sa Sagesse ;
Pour se délasser doucement,
Pour se réjouir saintement,
Pour récréer notre prochain,
Pour chasser de soi le chagrin,
Le trouble et la tristesse.

3- Des saints, quoique très sérieux,
Ont joué quelquefois des jeux,
Comme on lit dans l’histoire :
Leur charité les inventait,
Le Saint-Esprit les y portait,
C’était des jeux très innocents,
Charitables compatissants,
Pleins de grâce et de gloire.

4- Voici les qualités du jeu
Pour être glorieux à Dieu,
Pour être salutaire :
Évitez les jeux de hasard,
Car l’âme s’y perd tôt ou tard,
Les jeux d’esprit sont les meilleurs ;
Dieu les aime en ses serviteurs,
Ceux qui jouent pour lui plaire.

5- Le jeu ne doit pas être ardent,
Mais modéré, doux et prudent,
Dans un temps convenable,
Sans dispute, plein de douceur,
Sans injustice, plein d’honneur,
Modeste sans captivité,
Sans intérêt d’iniquité,
Honnête et charitable.

6- Au lieu des cartes et des dés,
Prenez les dames, les échecs
Ou des jeux de la sorte ;
N’y jouez pas à tous moments,
Mais en certains lieux, certains temps,
Avec quelque ami du bon Dieu.
Pour lors, on vous permet le jeu
Et même on vous y porte.

7- Mais combien de jeux défendus !
Combien de gens s’y sont perdus
Sans en voir la malice !
Les jeux du hasard sont trouvés
Par le diable et les réprouvés,
Pour perdre le temps précieux
Donné pour acquérir les cieux
En faisant la justice.

8- Ô temps, ô don du Saint-Esprit,
Ô prix du Sang de Jésus-Christ,
Ô temps d’un prix immense !
Joueur de cartes et de dés,
Quand tu mourras, mille regrets
D’avoir ainsi perdu ton temps
En tes jeux et vains passe-temps,
Sans faire pénitence.

9- Si les damnés dans les enfers
Avaient une heure que tu perds,
Suivraient-ils ta folie ?
On les verrait pleurer, crier,
Jeûner et se mortifier.
Ah ! que feraient-ils s’ils l’avaient ?
Tu l’as, fais donc ce qu’ils feraient,
Le reste de ta vie.

10- Un joueur est toujours troublé,
Inquiet, changeant, déréglé,
De même que sa chance ;
Il perd, par son esprit de gain,
La charité pour le prochain,
Il ne cherche qu’à l’attraper,
Qu’à le surprendre et le tromper,
Sans aucune indulgence.

11- Que de péchés fait un joueur,
Des mains, de la bouche et du cœur,
Sans presque qu’il y pense !
Des blasphèmes, des jurements,
Des cris et des emportements,
Mille mensonges déguisés,
Mille larcins fins et rusés,
La haine et la vengeance.

12- Un joueur passe dans son jeu,
Il n’est plus pour soi ni pour Dieu,
C’est le jeu qui l’entraîne.
Dans le jeu sont tous ses transports,
Toute son âme et tout son corps,
C’est pour lui seul qu’il est actif,
C’est de lui seul qu’il est captif,
C’est sa cruelle chaîne.

13- On croit au jeu gagner du bien,
Mais tant s’en faut : on perd le sien,
C’est ce que l’on éprouve.
L’argent gagné par un joueur,
N’étant point béni du Seigneur,
Tôt ou tard fait mauvaise fin,
Les saints l’appellent un larcin,
Mais le plus fin qu’on trouve.

14- Un joueur ami du brelan
Est un fin voleur de Satan,
Mais voleur véritable
Qui vole ses pauvres enfants,
Sa femme et ses pauvres parents ;
Croyant que son bien est à lui,
Il meurt avec le bien d’autrui,
Ô malheur déplorable !

15- Il est pour Dieu plein de froideur,
Plein de paresse et de tiédeur
Pour le bien de son âme ;
La messe dure trop longtemps,
Il s’éloigne des sacrements ;
Méchant, endurci, paresseux,
Il roule, il va de jeux en jeux
Et des jeux dans les flammes.

16- Les joueurs sont des boute-feux,
Des fainéants, des scandaleux
En toute république ;
Ils montrent toute iniquité
En enseignant l’oisiveté.
Ces jeux publics et les brelans
Font périr quantité de gens,
C’est la perte publique.

17- Les rois ont défendu les jeux
Sous des châtiments rigoureux,
Comme une fine peste.
Les Conciles par leurs canons,
Les saints Pères par leurs raisons
Lancent anathèmes contre eux.
Malgré tout, le monde en tous lieux
Met le poison funeste.

18- Monde trompeur, retire-toi !
Tu ne me feras pas la loi
Par tes jeux diaboliques.
Avec toi jamais, nulle part.
Malheur à tes jeux de hasard !
Malheur même à tous tes joueurs !
Afin d’éviter leurs malheurs,
J’évite leurs pratiques.