Père Roger AFAN, op. Augmente en nous la Foi Les apôtres formulent une demande : « Seigneur, augmente en nous la foi ! ». Cette demande nous touche ; elle nous parle. Nous aussi, nous demandons souvent …Plus
Père Roger AFAN, op.
Augmente en nous la Foi
Les apôtres formulent une demande : « Seigneur, augmente en nous la foi ! ». Cette demande nous touche ; elle nous parle. Nous aussi, nous demandons souvent la même chose au Seigneur. Comme nous l’enseigne le catéchisme de l’Eglise catholique, la foi est un don de Dieu, une vertu surnaturelle, une action de l’Esprit-Saint qui « touche le cœur et le tourne vers Dieu » (CEC n°153). Il nous parait donc bien naturel de lui demander de faire grandir en nous la foi. Mais en même temps, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous poser plein de questions sur notre manque de foi.
Comment se fait-il, par exemple, que si nous demandons ce don, nous ne le recevions pas tous immédiatement, et d’une manière pleine, entière. Dieu serait-il sélectif ? Aurait-il des préférences ? Ne sommes-nous pas même parfois un peu jaloux de la foi de ceux qui nous entourent ? Tant que nous définissons la foi uniquement comme un don de Dieu, il est impossible de répondre à ces questions.
Certes, la foi est un don de Dieu, mais elle est en même temps un acte humain, un acte qui fait appel à notre intelligence et à notre volonté. Dieu ne peut déposer en nous le don de la foi sans notre adhésion, notre coopération active. Dieu fait tout pour nous donner la foi, nous faire entrer dans une relation de confiance avec lui. Mais cette foi ne peut s’installer dans notre cœur que si nous accueillons ce don de Dieu par une attitude de confiance filiale. Et cette confiance ne peut grandir, se développer entre Dieu et nous, que si nous adhérons de tout notre être à sa Parole de Père, à cette Parole que Dieu nous adresse à travers son Fils Jésus pour faire de nous des fils.
Augmente en nous la Foi
Les apôtres formulent une demande : « Seigneur, augmente en nous la foi ! ». Cette demande nous touche ; elle nous parle. Nous aussi, nous demandons souvent la même chose au Seigneur. Comme nous l’enseigne le catéchisme de l’Eglise catholique, la foi est un don de Dieu, une vertu surnaturelle, une action de l’Esprit-Saint qui « touche le cœur et le tourne vers Dieu » (CEC n°153). Il nous parait donc bien naturel de lui demander de faire grandir en nous la foi. Mais en même temps, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous poser plein de questions sur notre manque de foi.
Comment se fait-il, par exemple, que si nous demandons ce don, nous ne le recevions pas tous immédiatement, et d’une manière pleine, entière. Dieu serait-il sélectif ? Aurait-il des préférences ? Ne sommes-nous pas même parfois un peu jaloux de la foi de ceux qui nous entourent ? Tant que nous définissons la foi uniquement comme un don de Dieu, il est impossible de répondre à ces questions.
Certes, la foi est un don de Dieu, mais elle est en même temps un acte humain, un acte qui fait appel à notre intelligence et à notre volonté. Dieu ne peut déposer en nous le don de la foi sans notre adhésion, notre coopération active. Dieu fait tout pour nous donner la foi, nous faire entrer dans une relation de confiance avec lui. Mais cette foi ne peut s’installer dans notre cœur que si nous accueillons ce don de Dieu par une attitude de confiance filiale. Et cette confiance ne peut grandir, se développer entre Dieu et nous, que si nous adhérons de tout notre être à sa Parole de Père, à cette Parole que Dieu nous adresse à travers son Fils Jésus pour faire de nous des fils.