« Prétendre que le Créateur a une mère est un blasphème », dit un évangélique. Alors, les saints, les catholiques qui récitent l'Ave Maria…
Les chrétiens qui, depuis le IIe siècle, appellent Marie «sancta Dei Genetrix», Sainte Mère de Dieu, blasphèment-ils ?
Les Pères du Concile blasphèment-ils lorsqu'ils ont défini le dogme de la maternité divine en 431 à Éphèse ?
Ils l'ont défini non pas parce qu'ils n'y croyaient pas auparavant, mais parce que des nestoriens le niaient, différents des évangéliques mais égaux en hérésie, du moins celle-ci.
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Pour ne pas me répéter, je colle le post du 10 octobre 2024, (Sur FB, traduction automatique de l'italien) qui comprend des posts précédents où il y a aussi des discussions avec des protestants-évangéliques.
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À les lire, on a vraiment l'impression, du moins moi, qu'ils sont inspirés par le diable.
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11 octobre, Divine Maternité. Dans la prière la plus récitée à la Vierge, le Je vous salue Marie, après avoir récité des passages de l'Évangile, nous l'invoquons en disant : Sancta Maria, Mater Dei, Mère de Dieu, et non par aucun de ses nombreux titres. Si on retire ce titre à Notre-Dame, que reste-t-il d'elle ? Marie est venue donner la vie à Jésus ; elle a donné naissance au Fils de Dieu, la seconde Personne de la Sainte Trinité, qui n'est ni le Père ni le Saint-Esprit, mais Dieu. Elle est donc la Mère de Dieu, car il n'y a qu'un seul Dieu. Il suffit d'un peu de raisonnement pour y arriver tout seul. Le dogme n'est pas nécessaire ; il a été établi le 11 octobre 431 à Éphèse, car des hérétiques nestoriens le niaient.
Il est si important que Luther et Calvin, malgré leurs nombreuses hérésies, l'ont maintenu. Certains de leurs descendants, notamment les évangéliques, l'ont nié avec véhémence ; certains disent même que c'est un blasphème.
Pourtant, c'est évident : la mère d'un être humain est la mère d'un homme, car il y a plusieurs hommes ; or, Marie est la Mère d'une personne divine, donc elle est MÈRE DE DIEU, car il n'y a qu'un seul Dieu. Ils objectent qu'une créature ne peut être la Mère du Créateur, Dieu.
La réponse se trouve dans mes articles du 10 octobre 2022, du 29 mai, des 21, 22 et 28 août 2021, qui traitent de la maternité divine de la Vierge Marie.
De nombreuses autres publications sur le web le démontrent, comme si c'était nécessaire, mais de nombreux non-catholiques persistent à la nier.
Voici donc mes articles où il est question de la maternité divine de Marie ; il y a évidemment des répétitions.
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10 octobre 2022
Ainsi, puisque Marie a conçu et enfanté la PERSONNE de Dieu selon la nature humaine, elle est la véritable mère de cette PERSONNE divine, c'est-à-dire la véritable Mère de Dieu. Tel est le sens précis de l'expression « Mère de Dieu », explique le Père Roschini dans le Dictionnaire de Mariologie. Une mère est mère d'un homme parce qu'il y a plusieurs hommes, mais Notre-Dame est la MÈRE DE DIEU parce qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
Le 11 octobre 431, le dogme de la maternité divine de Marie fut défini lors du concile d'Éphèse ; ainsi, en 1931, le pape Pie XI institua sa fête liturgique. En 431, les Nestoriens le nièrent, et c'est pour cette raison qu'il fut défini ; aujourd'hui, il y a des protestants, différents par leur nom, mais égaux par leur hérésie.
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La prière suivante date de 280 au plus tard et montre donc que Notre-Dame était invoquée comme Mère de Dieu bien avant le concile d'Éphèse de 431.
Sub tuum Praesidium confugimus,
SANCTA DEI GENETRIX.
Nos dépréciations nespicias
in necessitatibus,
sed a periculis cunctis
libera nos semper,
Virgo gloriosa et benedicta.
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Sous ta protection, nous nous réfugions,
SAINTE MÈRE DE DIEU (ou Mère de Dieu).
Ne méprise pas nos supplications
dans nos épreuves,
mais délivre-nous de tout danger,
ô Vierge glorieuse et bénie.
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Voici mes articles du 29 mai, des 21, 22 et 28 août 2021, et du 24 mars 2022, qui abordent la question de la maternité divine de la Vierge Marie ; de nombreuses autres publications sur le Web le démontrent, comme si c'était nécessaire, mais de nombreux non-catholiques continuent de le nier.
Dire que Luther, au milieu de ses nombreuses hérésies, reconnaissait encore que la Vierge est la Mère de Dieu ; ce sont alors ses fils qui ont ajouté Cette hérésie s'ajoute aux autres hérésies de Luther.
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29 mai 2021
J'avais dit, en réponse aux protestants, qu'il suffirait que l'Écriture Sainte nous dise simplement que la Vierge est la Mère de Jésus, pour que nous puissions en déduire ses privilèges. Ils ont envoyé un texte affirmant que dire que la Vierge est la Mère de Dieu est un mensonge, car ce n'est pas écrit dans la Bible et qu'il est impossible qu'une créature soit la Mère de Dieu, et ils nient également les autres privilèges de la Vierge. Il suffirait de dire que Jésus est Dieu et donc que sa Mère est la Mère de Dieu.
Cependant, en entrant dans le détail, cela peut être expliqué plus précisément.
Nous savons par l'Écriture Sainte que Jésus est Dieu et que Notre-Dame est la Mère de Jésus. Jésus est la seconde Personne de la Trinité, donc Dieu, qui s'est incarné dans le sein de Notre-Dame. Il y a donc une nature divine et une nature humaine, mais une mère est la mère d'une personne – ma mère est la mère de Franco, Silvia – non pas de nature humaine, mais de personnes qui ont une nature humaine. Notre-Dame ne peut donc être la Mère des natures divine et humaine en Jésus-Christ. En Jésus-Christ, donc, il y a deux natures, mais il ne peut y avoir deux personnes, l'humaine et la divine ; ce serait absurde, nous le constatons même en nous-mêmes ; c'est moi, Franco, qui parle, qui agis, qui pleure, qui ris, il n'y a pas deux êtres.
Quelle personne est-il, l'humain ou le divin ? Le Verbe est la seconde Personne de la Sainte Trinité, il est donc la personne divine qui a assumé la nature humaine tout en restant Dieu et non la personne humaine. Par conséquent, la Sainte Vierge est Mère, comme toutes les mères, de la personne qui, en l'occurrence, est une personne divine, dans sa nature humaine. Par conséquent, si la personne est divine, cela signifie qu'elle est Dieu, et donc la Sainte Vierge est Mère de Dieu, Mater Dei, Theotokos.
Avant la conception de Jésus, la Vierge Marie n'était pas Mère de Dieu ; par la suite, elle fut Mère de Dieu, mère de la Seconde Personne de la Sainte Trinité, incarnée en son sein, Mère de Jésus, qui est Dieu fait homme.
« Ayant donc conçu et enfanté la personne de Dieu selon la nature humaine, elle est la véritable mère de cette personne divine, c'est-à-dire la véritable Mère de Dieu. » Tel est le sens précis de l'expression « Mère de Dieu », dit le Père Roschini dans le Dictionnaire de Mariologie. Plus
tard, si Dieu le veut, nous verrons comment nous pouvons déduire, ou du moins voir la pertinence d'autres privilèges, en supposant que la Bible nous dise seulement, et pas seulement, qu'elle est la Mère de Jésus.
Voici le lien vers le Dictionnaire de Mariologie du Père Gabriele Roschini de l'Ordre des Servites de Marie, OSM les Servites, qui fournit un recueil de ce que l'Église dit de la Vierge.
Mariologia Roschini : Roschini : Free Download, …
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21 août 2021.
Aux protestants qui continuent à nier que la Vierge est la Mère de Dieu parce que l'Écriture Sainte ne le dit pas, voir mon message du 29 mai : …J'ai répondu à cela. Si l'on veut vraiment se référer aux Saintes Écritures, on peut citer la visite de la Vierge à sainte Élisabeth. Lorsqu'elle rencontre sa cousine, la Vierge, elle dit : Luc I, 43 : « Et pourquoi m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? » Or, qui est le Seigneur de sainte Élisabeth ? Il est Dieu, évidemment. La Vierge est donc sa Mère, et notre Seigneur, qui est Dieu, est donc la Mère de Dieu. La Vierge se réjouit alors avec le Magnificat, confirmant ce que dit sainte Élisabeth, dans lequel elle dit : Luc I, 47 : « Mon âme magnifie le Seigneur... 49 Le Tout-Puissant a fait de grandes choses pour moi. » Quelles sont ces grandes choses ? La première est qu'il a fait d'elle sa Mère, Mère de Dieu. Mais en bref, pouvons-nous être plus clairs ?
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22 août 2021
Mes publications du 29 mai et du 21 août sur la Vierge Mère de Dieu ont suscité de nombreuses réactions sur Franco Toscano et dans les publications des groupes ou des personnes qui Je les ai partagés. La plupart sont positifs. Mais certains, formulés par des protestants, ne le sont pas. On perçoit dans leurs commentaires une haine, une aversion pour le moins aveuglante, envers le catholicisme, qui affirme que la Vierge est la Mère de Dieu, ce que je ne peux définir.
Les protestants ne sont pas d'accord car ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre la distinction entre nature et personne, comme je l'ai expliqué dans mon message du 29 mai et que je revisite maintenant un peu différemment.
Chez chaque être humain, il faut distinguer nature et personne. Un homme est une personne qui possède la nature humaine, et non la nature humaine. Une mère donne naissance à un enfant qui est une personne qui possède la nature humaine, et non la mère de la nature humaine. Or, la nature humaine, comme les autres natures, est finie ; il peut donc y avoir, comme il y en a, plusieurs individus de même nature.
Même en Dieu, il faut distinguer nature divine et personne divine. Il y a une nature divine, mais trois Personnes divines, mais il y a un mystère, le mystère de la Sainte Trinité. Pourquoi est-ce un mystère ?
La nature humaine est finie, et donc, comme nous l'avons vu, il peut y avoir Il peut y avoir plusieurs personnes de même nature, mais la nature de Dieu est infinie ; il ne peut donc y avoir qu'un seul Dieu ; il ne peut y avoir deux ou plusieurs infinités.
L'Apocalypse nous apprend qu'il n'y a pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois Personnes. Un mystère incompréhensible, car il dépasse la raison sans la contredire.
Or, la seconde de ces personnes, le Fils, et non le Père ni le Saint-Esprit, s'est incarnée dans le sein de la Sainte Vierge qui l'a enfanté. Or, comme nous l'avons vu, une mère est mère de la personne et non de sa nature. Ainsi, Notre-Dame est également mère de la Personne divine, mais non mère de la nature divine.
On dit d'une femme qu'elle est mère d'un homme parce qu'il y a plusieurs hommes, mais Notre-Dame n'est pas dite mère d'un Dieu, mais Mère de Dieu parce qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
Évidemment, elle n'est pas la mère de la nature divine, mais de la Seconde Personne qui possède la nature divine. Par conséquent, de même que nous disons d'une femme qu'elle est la mère d'un homme, nous disons que la Sainte Vierge est la Mère, non pas d'un Dieu, comme nous l'avons dit plus haut, mais de Dieu, car la personne qu'elle a enfantée est une personne divine qui possède la nature divine.
Si le Verbe ne s'était pas incarné, Notre-Dame ne serait pas la Mère de Dieu, car elle n'est pas la mère de la nature divine, mais de la Seconde Personne de la Sainte Trinité qui est Dieu ; elle est donc la Mère de Dieu.
Je cite à nouveau le Père Roschini pour conclure : « C'est pourquoi, ayant conçu et enfanté la personne de Dieu selon la nature humaine, elle est la véritable mère de cette personne divine, c'est-à-dire la véritable Mère de Dieu. » C'est précisément le sens de l'expression « Mère de Dieu », dit le Père Roschini dans le Dictionnaire de Mariologie.
J'ai peut-être été un peu pédant, répétitif, mais j'ai voulu être aussi clair que possible, j'espère y être parvenu.
Mater Dei, ora pro nobis.
Voici le lien vers le Dictionnaire de Mariologie du Père Gabriele Roschini, de l'Ordre des Servites de Marie, OSM les Servites, qui fournit un résumé de ce que l'Église dit de Notre-Dame.
Mariologia Roschini : Roschini : Free Download, …
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28 août 2022
La discussion avec les protestants sur cet argument de la Vierge, Mère de Dieu, s'est poursuivie dans mes messages des 29 mai, 21 et 22 août, et dans Les commentaires sur mes publications et dans les groupes « Catholiques et Évangéliques @Mici in pace » et « Protestants et Catholiques : Qui a raison ? » Voici quelques perles de protestants. « Jésus est Dieu, donc logiquement, cela pourrait tenir. Cependant, de mon point de vue, prétendre que le Créateur a une mère est un blasphème. » Vraiment ! Mon Dieu !
Le « raisonnement humain » sert à faire dire à l'Écriture ce qu'elle ne dit pas. Marie, malgré elle, est la principale cible de ce raisonnement. »
« Voyez-vous, le fait est qu'il est inutile pour nous de nous perdre dans de vains raisonnements lorsque nous sommes complètement hors de la Vérité révélée par la Parole de Dieu. »
« Le problème, c'est que votre beau raisonnement est en contradiction avec la Parole de Dieu, et entre Dieu et Aristote, avec tout le respect que je vous dois, je n'ai aucun doute quant à savoir qui choisir
. » Outre le fait que, dans mon « beau raisonnement », je parlais du réalisme aristotélicien-thomiste, il ressort qu'ils voient qu'entre la raison et la révélation, il peut y avoir un contraste, une opposition, et qu'entre elles, il faut évidemment rejeter le raisonnement. Or, l'Écriture et la juste raison, ainsi que son fonctionnement, le juste raisonnement, ne peuvent être en conflit, car toutes deux viennent de Dieu ; pourquoi Dieu nous aurait-il donné la raison si ce n'était pour raisonner ?
Il nous suffit de vérifier que le raisonnement n'est pas en contradiction avec l'Écriture Sainte. Or, dans le cas de la Vierge, Mère de Dieu, il n'y a pas de conflit, comme nous le démontrerons.
J'ai dit, en réponse aux protestants, qu'il suffirait que l'Écriture Sainte nous dise simplement que la Vierge est la Mère de Jésus, et pas seulement cela, pour que ses privilèges soient déduits.
Poursuivons : il existe une distinction entre nature et personne ; oui ou non ?
La personne qui possède une telle nature est une chose et la nature elle-même en est une autre. Moi, Franco, je suis une personne dotée de nature humaine, je ne suis pas nature humaine, ce serait absurde.
Une mère est la mère d'une personne dotée de nature humaine et non de sa nature. Oui ou non ?
La mère d'un chat est la mère de ce chat doté de nature féline, Silvestro, et non de sa nature féline, etc.
Par conséquent, la Vierge est la Mère de la deuxième personne de la Sainte Trinité faite homme ; elle a donc assumé la nature humaine, mais pas la personne humaine, car elle est déjà la deuxième personne de la Sainte Trinité. Non pas de la nature divine et humaine, qui sont unies, une union hypostatique, mais puisqu'il ne peut y avoir d'union des deux personnes puisqu'il n'y a que la personne divine, l'humaine n'existe pas et ne peut exister, il ne peut y avoir deux êtres, elle est la Mère de la Personne divine ; oui ou non ?
Si l'on dit d'une femme qu'elle est la mère d'une personne de nature humaine et non de nature humaine, on dit qu'elle est la mère d'un homme, car il existe plusieurs hommes, c'est-à-dire des personnes de même nature humaine. Pourquoi alors ne peut-on pas dire que la Sainte Vierge est la Mère de Dieu, de la seconde Personne de la Sainte Trinité faite homme, qui possède la nature divine, et non d'un Dieu, car il n'y a qu'un seul Dieu ?
Ce raisonnement est-il cohérent ?
Est-il en contradiction avec l'Écriture Sainte ?
Et si oui, en quoi est-il en contradiction avec l'Écriture Sainte ?
L'Écriture Sainte, en nous disant que la Vierge Marie est la Mère de Jésus, nous dit aussi qu'elle est la Mère de Dieu, car, comme nous l'avons vu, il ne peut en être autrement.
Je cite à nouveau le Père Roschini pour conclure : « Par conséquent, puisque Marie a conçu et enfanté la personne de Dieu selon la nature humaine, elle est la véritable mère de cette personne divine, c’est-à-dire la véritable Mère de Dieu. » C’est précisément le sens de l’expression « Mère de Dieu », Dictionnaire de mariologie.
Ne nous forceront-ils pas à dire avec Dante : « Ne raisonnons pas sur eux (avec eux, j’ajoute), mais regardons et passons à côté » ?
Enfin, en cette fête de saint Augustin, le 28 août, citons-le pour rappeler à tous ceux qui se disent chrétiens sans être catholiques que « …on ne suit pas vraiment Jésus-Christ lorsqu’on porte le nom de chrétien, en ne vivant pas selon la vraie foi et les règles de la doctrine catholique. » (Extrait du sermon Domini in monte. I, V, 13-14).
24 mars 2022
C'est le 25 mars, jour de l'Annonciation, que Notre-Dame devient Mère de Dieu. Auparavant, elle ne l'était pas, mais désormais, elle le sera pour toujours. Chaque individu a une nature ; un homme a la nature humaine, mais n'est pas nature humaine ; beaucoup de gens ont cette même nature ; ainsi, la mère d'un homme est la mère d'une personne, mais non la mère de sa nature.
Notre-Dame est aussi la mère d'une personne, la seconde de la Sainte Trinité faite homme, Jésus-Christ, qui est Dieu. La personne divine du Verbe a assumé la nature humaine dans le sein de Marie, toujours Vierge, par l'union hypostatique ; Et Verbum caro factum est. Notre-Dame n'est la mère ni de la nature divine ni de la nature humaine de Jésus, ni de la première personne, le Père, ni de la troisième personne, le Saint-Esprit, mais, depuis le 25 mars 2022, de la seconde Personne de la Sainte Trinité, le Fils fait homme, Jésus-Christ, qui est Dieu.
Or, toute femme est mère d'un homme parce qu'il y a plusieurs hommes, mais Notre-Dame est
la MÈRE DE DIEU
parce qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
« C'est pourquoi, ayant conçu et enfanté la personne de Dieu selon la nature humaine, elle est la véritable mère de cette personne divine, c'est-à-dire la véritable Mère de Dieu. Tel est le sens précis de l'expression “Mère de Dieu” », dit le Père Roschini dans le Dictionnaire de Mariologie.
Pour nous, l'existence d'une seule nature et de plusieurs personnes n'est pas un mystère, car la nature humaine est finie et, par conséquent, il y a plusieurs hommes ; pour Dieu, en revanche, c'est un mystère, car sa nature est infinie et, par conséquent, il ne peut y avoir qu'un seul Dieu ; il ne peut y avoir deux ou plusieurs infinités. Par la révélation, nous savons qu'il y a trois Personnes en un seul Dieu, et c'est un mystère qui dépasse la raison sans la contredire.
J'ai insisté sur la distinction entre nature et personne, car les protestants disent qu'elle n'est pas la Mère de Dieu, car une créature ne peut être la mère du Créateur ; De toute évidence, ils n'ont donc pas compris ou ne veulent pas accepter la distinction entre nature et personne, car si cette distinction est comprise, tout paraît clair. Cependant, Luther a continué d'accepter que Marie était la Mère de Dieu, mais ses « fils » ont ensuite dégénéré davantage, ajoutant hérésie sur hérésie et se divisant encore davantage jusqu'à atteindre les quelque 50 000 sectes d'aujourd'hui. Certains d'entre eux, les luthériens les plus stricts, y croient encore, mais les autres…
Ceux qui souhaitent en savoir plus sur le sujet peuvent consulter mes articles des 29 mai, 21, 22 et 28 août 2021.
Cette terre cuite, réalisée dans la basilique de La Verna, à Chiusi, dans le Casentino (province d'Arezzo), érigée à l'endroit où saint François a reçu les stigmates, par Andrea della Robbia, est tout simplement merveilleuse.
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Sancta Maria, Mater Dei, Mater Creatoris, ora pro nobis.