27 Février, (28 février 2024, année bissextile) Saint Gabriel de l'Addolorata, Passionniste 1838-1862 ❤

La neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel de l'Addolorata s'est achevée le 27. Prions pour la conversion de la France et du monde entier, pour les chrétiens persécutés, pour nos amis souffrants, pour les âmes du purgatoire.

Les Passionistes ont compté beaucoup de saints dans leur congrégation.

C’était une congrégation extrêmement fervente. L’un d’entre eux en particulier fut saint Gabriel de l’Addolorata. Saint Gabriel de l’Addolorata, qui a pris ce nom précisément de l’Addolorata parce qu’il voulait particulièrement passer sa vie à méditer sur les souffrances de la très Sainte Vierge Marie. Pourquoi cette méditation ? Pourquoi cette union à la très Sainte Vierge Marie dans sa compassion, dans sa passion, dans sa transfixion ?

Afin de nous associer plus intimement à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Car s’il y a un cœur qui a compati au cœur de Jésus transpercé sur la Croix ; s’il y a une âme qui a eu les pensées unies à celles de Notre Seigneur Jésus-Christ sur sa Croix, c’est bien la très Sainte Vierge Marie.

Elle qui n’avait pas péché non plus – par conséquent comme Notre Seigneur – elle n’avait pas à réparer pour elle-même. Et cependant tous les deux ont voulu souffrir, souffrir horriblement, souffrir profondément, souffrir dans leur corps. On peut alors essayer de pénétrer les sentiments de ces deux cœurs : les Cœurs de Jésus et de Marie. Il est évident que le motif profond et de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ et de la Compassion de la très Sainte Vierge Marie, c’est la charité.
Marie Bee
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Une photographie sans précédent

C'est une image remarquable. Elle montre Michael Possenti de Camerino Italie, âgé de quatre-vingt-sept ans, plaçant au pied d'une statue de saint une rose blanche. La statue est celle de Saint Gabriel de la Vierge Douloureuse. Le tableau est remarquable, car celui à qui la rose est offerte et celui qui l'offre - sont frères. Francis Possenti, aujourd'hui saint Gabriel de l'Église Triomphante dont la fête tombe le 27 février, et Michael Possenti, de l'Église Militante. Le tableau est remarquable car il représente une scène peut-être unique dans l'histoire de l'Église. Un frère encore dans la chair rend vénération et hommage à l'un de son propre sang maintenant glorifié au ciel. La chair est unie à l'esprit, la terre au ciel, la mortalité à l'immortalité dans une communion que seuls peuvent apprécier ceux qui sont bénis du don divin de la foi.

Michael Possenti, le sixième fils de Sante Possenti et Agnes Friscioitti, est leur neuvième enfant, son frère Francis (St. Gabriel) était le huitième fils et le onzième enfant, trois ans plus jeune que Michael. Ce dernier est le seul membre survivant d'une famille de treize enfants. C'était son privilège singulier d'être présent à la béatification et à la canonisation de son jeune frère François. Son apparence vénérable et la jeunesse de saint Gabriel, décédé à l'âge de vingt-quatre ans, sont en contraste frappant. Il ne fait que caractériser la différence entre les deux étapes dans lesquelles les frères existent maintenant - le Saint dans la région de la jeunesse perpétuelle et du repos éternel, le frère âgé toujours dans une terre où tout change et vieillit.

Cette image nous apporte également une vérité vitale. Il visualise la sainteté de l'Église. À chaque époque, des hommes et des femmes saints sont nés d'elle, qui est la Mère des saints. Même dans cet âge dit culturel et matérialiste, elle donne encore naissance à ceux qui pratiquent de manière héroïque les vertus chrétiennes, et qu'elle couronne de l'auréole de la sainteté.

Frère Sylvestre, qui était novice avec le Saint, était présent à la canonisation et est toujours en vie. Gabriel est né plus tard que le cardinal Gibbons, est mort quelques années avant que ce dernier ne soit fait évêque, et béatifié et chanté un saint avant la mort de cet illustre prélat. Des ecclésiastiques vivent aujourd'hui qui, si saint Gabriel était encore sur terre, seraient ses aînés. Il y a un frère passioniste, qui est né avant Saint Gabriel, et réside actuellement dans le monastère Saint-Paul, Pittsburg, Pa, extrait de 'The Sign', février 1922
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Gabriel né à Assise en Ombrie, de famille honorable, et appelé François en souvenir de son séraphique compatriote, manifesta dès l’enfance un excellent naturel. Pendant son adolescence, alors qu’il étudiait les lettres à Spolète, il parut quelque peu attiré par la vaine apparence et les pompes du monde. Mais par la grâce du Dieu miséricordieux qui déjà l’invitait à la perfection de la vie chrétienne, étant tombé malade, il commença de prendre en dégoût les vanités du siècle et de ne plus désirer que les biens immortels. Mais pour qu’il obéît plus promptement au Dieu qui l’appelait, il arriva qu’ayant contemplé l’image de la Bienheureuse Vierge qu’on portait en procession solennelle, hors de l’enceinte de l’église de Spolète, il en conçut une vive flamme d’amour divin et résolut d’entrer dans l’Institut des Clercs de la Passion de Jésus. C’est pourquoi, après avoir triomphé de grosses difficultés, il entra à la retraite de Morovallo, en reçut l’habit de deuil et choisit le nom de Gabriel de la Vierge des douleurs, pour honorer perpétuellement le souvenir des douleurs et des joies de la Vierge.

Au noviciat, comme il se signalait chaque jour, par la régularité de son observance et l’exercice de toutes les vertus, il en vint bientôt à être considéré comme un modèle de parfaite vie religieuse, non seulement par ses frères, même par ceux qui étaient déjà avancés en perfection, mais encore en dehors du couvent, il devint en tout lieu la bonne odeur du Christ. Assidu au culte de la passion du Seigneur, il passait les nuits et les jours à la méditer. Envers la divine Eucharistie qui nous livre le souvenir de cette même Passion, il était pris d’une incroyable dévotion, et quand il s’en nourrissait, il brûlait d’une ardeur séraphique. Mais rien ne fut plus remarquable que sa piété envers la grande Mère de Dieu. Il avait coutume de l’honorer par toutes sortes d’hommages, mais surtout de la contempler affligée des tourments de Jésus, et il la contemplait avec tant de compassion, qu’il en répandait un torrent de larmes. La Vierge des douleurs a été pour ainsi dire toute la raison de sa vie et la maîtresse de ce qu’il a acquis de sainteté, de telle sorte que parmi ses égaux, l’opinion unanime fut que ce serviteur de Dieu avait été suscité pour que, par son exemple, le culte de Marie en ses douleurs prît de l’accroissement.

Parmi les autres vertus, il eut une prédilection pour l’humilité et l’obéissance ; car se considérant comme le plus petit de tous, il affectionnait passionnément les services les plus vils de la maison et accomplissait avec le plus grand soin, non seulement les ordres, mais les désirs de ses supérieurs. De même, mortifiant ses sens et menant une vie austère, il garda sans tache la fleur de sa virginité. Pleinement crucifié au monde, il vécut uniquement pour Dieu, jouissant de l’intime familiarité de son Seigneur. Achevant ainsi les courtes années de sa vie, ennoblies par tant de vertus, consumé par le feu de la charité plus que par la violence de la maladie, réconforté par le secours de la divine Mère, c’est à Isola, dans les Abruzzes, qu’il s’envola très tranquillement vers les cieux. Dieu l’ayant illustré par des miracles, le Pape Pie X le mit au nombre des bienheureux. Puis le Souverain Pontife Benoît XV, en l’année mil neuf cent vingt, au deux-centième anniversaire de la fondation de l’Institut des Passionistes, en la solennité de l’Ascension du Seigneur, décerna au jeune bienheureux, les honneurs des Saints et Pie XI étendit son Office et sa Messe à l’Église universelle.
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🙏 ❤️ Quelques années après sa mort, le vénérable Gabriel apparut à Santa Gemma Galgani alors qu'elle-même était gravement malade et alitée. Il lui révéla sa vocation et devint l'un de ses amis privilégies du Ciel. Voici un court extrait tiré de "La stigmatisée de Lucques", écrit après sa mort par son directeur spirituel le Père Germano, qui relate cette rencontre surnaturelle.

L'une de ces visiteuses, voulant exciter sa confiance dans un nouvel intercesseur, ou distraire du moins par une édifiante lecture les longues heures du jour, lui apporta la Vie de saint Gabriel de l'Addolorata, de la Congrégation des Passionistes, alors seulement Vénérable. Gemma n'avait pas encore entendu parler du jeune saint ni de ses nombreux miracles, dont la renommée cependant remplissait toute l'Italie ; aussi ne manifesta-t-elle à son égard aucun enthousiasme bien que sa famille commençât à lui adresser d'ardentes prières. Voici comment naquit dans le cœur de la servante de Dieu son extraordinaire dévotion envers saint Gabriel. Dans une de ses heures de solitude, la pauvre patiente se sent soudain envahie par de sombres pensées de mélancolie et une tristesse immense. Lasse, épuisée, impuissante à trouver dans une vue de foi le moindre secours, un découragement profond la saisit et la vie lui paraît insupportable. Rien de plus naturel, semble-t-il, qu'une pareille crise de désespoir chez une jeune infirme réduite à un si lamentable état. Cependant ce n'était là qu'une tentation, habilement dissimulée de l'astucieux ennemi qui cherchait à s'insinuer ainsi sans bruit dans son âme pour arriver plus sûrement à la perdre. Lorsque par son artifice il croit l'avoir complètement bouleversée, levant subitement le masque il se révèle et lui dit « Si tu m'écoutes je te délivrerai de tes tourments ; je te rendrai certainement la santé, et avec la santé tout ce qui pourra te plaire. »
Pour la première fois, nous voyons Gemma face à face avec Satan qui vient ouvertement engager la lutte. La tentation procéda-t-elle par voie de réelle apparition, ou plutôt, comme les paroles de la servante de Dieu le laisseraient entendre, par voie de simple suggestion ? Quoi qu'il en soit, l'issue n'en pouvait être douteuse. À une forte agitation, à un grand trouble intérieur jusque-là inconnu, la pieuse enfant, malgré son inexpérience en pareil cas, reconnaît de suite la présence du démon. Elle se souvient de saint Gabriel, l'invoque avec confiance et s'écrie : L'âme d'abord, le corps ensuite. Le tentateur est refoulé ; mais il ne tarde pas à revenir pour un second assaut ; une nouvelle invocation au jeune saint et le signe de la croix le mettent définitivement en fuite. Dans sa victoire Gemma recouvre le calme et une union plus intime avec son Dieu, qui la récompense largement de son énergique résistance.
Ayant ainsi éprouvé l'efficacité de la protection de saint Gabriel, elle sent naître pour lui en son cœur de la reconnaissance et un commencement d'affection. Sa première pensée, à l'issue du combat, est de rechercher le livre qu'elle avait placé sous son chevet.
« Le soir même, dit-elle, je me mis à lire la Vie du Vénérable Gabriel. Je la lus plusieurs fois ; je ne pouvais me rassasier de la relire et d'admirer ses vertus et ses exemples. Du jour que mon nouveau protecteur m'avait sauvé l'âme, j'éprouvai pour lui une dévotion particulière. Le soir, je ne pouvais trouver le sommeil si son image n'était pas sous mon oreiller et dès lors je commençai d'avoir le Confrère Gabriel près de moi. Ici je ne sais m'expliquer ; mais je sentais sa présence ; à chacun de mes actes, il me revenait à la pensée. »
La dame qui avait prêté à notre malade la Vie du saint vint pour la reprendre. Mais les sentiments de la jeune fille, sur le point de perdre le cher livre, n'étaient plus ceux avec lesquels elle l'avait reçu ! Son cœur se serra douloureusement et les larmes jaillirent de ses yeux. La dame, émue elle-même, le lui laissa pour quelque temps encore. Cependant Gemma dut finalement s'en séparer.
« Ce saint du ciel, écrira-t-elle, voulut bien vite me récompenser du petit sacrifice, car la nuit suivante il m'apparut, drapé dans un manteau blanc. J'ignorais qui il était. S'en apercevant, il ouvrit son manteau et laissa voir l'habit des Passionistes. Je le reconnus aussitôt. Il me demanda pourquoi j'avais pleuré en rendant le livre de sa vie. Je ne sais quelle fut ma réponse, mais il me dit : Sois vertueuse ; je reviendrai te voir. » Cette courte visite de saint Gabriel, en comblant d'une paix et d'une suavité délicieuse l'âme de la jeune fille, raviva fortement son ancien désir du ciel. « Allons à Jésus, l'entendait-on souvent s'écrier, oui, allons à Jésus, pour rester toujours avec lui. » Mais Jésus n'entendait pas l'exaucer encore, et elle, le comprenant bien et pleinement résignée à la volonté divine, comprimait son brûlant désir. Ses élans vers la perfection n'en devenaient que plus intenses. « Je veux me faire sainte comme Gabriel de l'Addolorata, dit-elle à son frère Antoine, très pieux lui aussi. - Alors, interrompit celui-ci, prie pour moi. - Oui, volontiers, reprit-elle et elle ajouta peu après : Est-ce que je ne lui ressemble pas encore ? » (...)
Comme elle s'abandonnait à ces douces pensées, un tranquille sommeil vient clore ses paupières et reposer ses membres endoloris, Alors lui apparut de nouveau son cher protecteur, saint Gabriel qui lui dit : « Gemma, fais volontiers le vœu d'entrer en religion, mais n'y ajoute rien. - Pourquoi n'y rien ajouter ? demande-t-elle, ne saisissant point le sens de ces paroles. »

Pour toute réponse elle entend ces deux mots, que le saint accompagne d'un tendre regard et d'un délicieux sourire : « Sorella mia ! » Ma chère sœur !
« Je ne comprenais rien à tout cela, reprend Gemma. Pour le remercier, je lui baisai l'habit. Alors il détacha de sa poitrine son cœur, (l'emblème des Passionistes), me le fit baiser et le posa sur la mienne, par-dessus les draps de lit, en me redisant : Sorella mia ! et il disparut. »

Marie Bee Thevenet
La Prière de Saint Gabriel de l'Addolorata « Je crois, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes » : 💙
« Je crois, ô Marie, que vous êtes la mère de tous les hommes, et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus. Je crois que vous êtes notre vie, et je vous appellerai avec St Augustin, l’unique espérance des pécheurs, après Dieu. Je crois que vous …Plus
La Prière de Saint Gabriel de l'Addolorata « Je crois, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes » : 💙
« Je crois, ô Marie, que vous êtes la mère de tous les hommes, et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus. Je crois que vous êtes notre vie, et je vous appellerai avec St Augustin, l’unique espérance des pécheurs, après Dieu. Je crois que vous êtes le souffle vivifiant des chrétiens et leur secours, surtout à la mort. C’est par vous que nous recevons le don inestimable de la sainte persévérance. En marchant à votre suite, je ne sortirai pas du droit chemin ; si vous priez pour moi je ne serai pas incorrigible ; demeurant avec vous je ne tomberai pas ; si vous me protégez, je n’aurai rien à craindre ; je ne me fatiguerai pas en vous suivant, et je parviendrai jusqu’à vous si vous m’êtes propice. Je crois que vous couvrez de votre protection tous ceux qui ont recours à vous... Vous prévenez ceux qui vous cherchent et même, sans en être priée, vous vous hâtez de les secourir... Je crois... que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes l'ont été par votre entremise et que personne ne peut entrer au ciel que par vous, qui en êtes la porte... Je crois qu'un seul de vos soupirs a plus de valeur que les prières de tous les saints ensemble, et que c'est en vain que l'on a recours aux saints si vous n'intercédez vous-même. Quand vous priez, tous les saints unissent leurs prières aux vôtres. Je crois que vous êtes une avocate si dévouée que vous ne refusez pas de prendre en mains la cause des plus misérables. Je vous regarde comme la médiatrice de la paix entre Dieu et les pécheurs et je crois que Dieu vous a créée comme un appât très agréable pour prendre les hommes, surtout les pécheurs et les attirer à lui. Vous êtes tous yeux pour compatir à nos misères et les secourir. Je crois que la compassion que vous aviez pour les malheureux quand vous étiez sur la terre, est autant dépassée en grandeur, maintenant que vous régnez dans le ciel, que la lune est surpassée par le soleil en grandeur et en éclat... Je crois, avec saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu'ils aient été auparavant... Je crois, avec saint Ephrem, que la dévotion envers vous est le passeport du salut : charta libertatis ! Ainsi soit-il. »
Marie Bee Thevenet
Neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel ❤
Père éternel, source de toute grâce, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les faveurs nombreuses et extraordinaires que Vous avez accordées à Votre Serviteur Gabriel, je Vous en conjure, faites qu'imitant sa docilité à Vos inspiration et son courage héroïque à les mettre en pratique, je sois désormais plus attentif à …Plus
Neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel ❤
Père éternel, source de toute grâce, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les faveurs nombreuses et extraordinaires que Vous avez accordées à Votre Serviteur Gabriel, je Vous en conjure, faites qu'imitant sa docilité à Vos inspiration et son courage héroïque à les mettre en pratique, je sois désormais plus attentif à écouter Votre Voix et plus fidèle à accomplir en tout Votre Sainte Volonté.
Gloire au Père
Fils éternel du Père, glorieuse Image de Sa Bonté, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les Lumières que vous avez données à Votre Serviteur Gabriel sur les grands Mystères de Votre Souffrance et de celles de Votre Sainte Mère, et pour les fruits que Vous luis avez fait retirer de la contemplation de ces abîmes d'Amour, je Vous en conjure, faites que, méditant souvent comme lui Vos Douleurs et celles de Marie, je trouve au pied de la Croix le soulagement dans nos épreuves et que, Vous recevant fréquemment et pieusement au Sacrement de Votre Amour et de Votre Passion, je console Votre Cœur et sauve mon âme.
Gloire au Père
Esprit Saint, Consolateur des âmes, prosterné en adoration devant Vous, et pénétré de reconnaissance pour l'amour dont Vous avez enflammé l'âme de Votre Serviteur Gabriel et pour les œuvres héroïques de renoncement que Vous lui avez donné d'accomplir, je Vous en conjure, faites que mon cœur, comme le sien, se revête de Votre Force aimante et que plein de mépris pour les vanités du monde et saintement avide des biens célestes, il produise enfin les mêmes œuvres du salut.
Gloire au Père
Prière à Saint Gabriel
Saint Gabriel, qui avez trouvé dans la dévotion aux Douleurs de Marie la voie la plus sûre et la plus facile à la perfection, je vous supplie de m'obtenir également un tendre amour pour la Très Sainte Vierge. Et puisque Dieu a manifesté votre puissance d'intercession par tant de miracles, obtenez-moi aussi par Sa Bonté Toute Puissante la grâce (…). Je vous la demande pour l'amour de notre Céleste Mère. Son amour a eu tant d'empire sur votre cœur que, jamais, pendant votre vie terrestre, vous n'avez refusé ce que l'on vous demandait en Son Nom. Aussi, maintenant qu'au Ciel, vous jouissez de sa présence bénie, j'espère fermement que vous accueillerez favorablement mes prières et m'obtiendrez les grâces nécessaires au Salut de mon âme. Ainsi soit-il.
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