Les Saints du jour (7 février) Bienheureuse Marie de la Providence Vierge et fondatrice des « Auxiliatrices des âmes du Purgatoire » (1825-1871) Marie de la Providence (dans le siècle Eugénie Smet …Plus
Les Saints du jour (7 février)
Bienheureuse Marie de la Providence
Vierge et fondatrice des
« Auxiliatrices des âmes du Purgatoire »
(1825-1871)
Marie de la Providence (dans le siècle Eugénie Smet), née à Lille (Nord) le 25 mars 1825, se consacra, après ses études, au catéchisme de sa paroisse.
Soutenu par saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, elle fonda à Paris, le 27 décembre 1856, la Congrégation des
« Auxiliatrices des âmes du Purgatoire », congrégation vouée à la prière pour le soulagement des âmes souffrantes.
Les Auxiliatrices des âmes du Purgatoire font également le catéchisme aux enfants et partent en missions.
Bse Rosalie Rendu
Sœur de Saint-Vincent-de-Paul
R
osalie (nom de baptême Jeanne-Marie), fille de Antoine Rendu et Marie-Anne Laracine, naît le 9 septembre 1786 à Confort, au canton de Gex, dans le Jura. Elle est l'aînée de quatre filles.
Jeanne-Marie Rendu a trois ans lorsqu'éclate en France la Révolution. Dès 1790, l'adhésion par serment à la Constitution civile du clergé est imposée. De nombreux prêtres, fidèles à l'Église, refusent ce serment. Ils sont chassés de leurs paroisses, certains sont mis à mort, d'autres doivent se cacher pour se soustraire aux poursuites. La maison de la famille Rendu devient un refuge pour ces prêtres réfractaires. L'évêque d'Annecy y trouve asile sous le nom de Pierre.
C'est dans cette atmosphère de foi solide, sans cesse exposée au danger de dénonciation, que Jeanne-Marie est éduquée. Elle fera sa première communion une nuit, dans la cave de sa maison, à la lueur d'une bougie. Ce climat exceptionnel forge son caractère.
La mort du père, le 12 mai 1796, et celle de la dernière petite sœur âgée de quatre mois, le 19 juillet de la même année, bouleversent toute la famille. Jeanne-Marie, consciente de sa responsabilité d'aînée, aide sa mère, spécialement dans la garde de ses petites sœurs.
Au lendemain de la Terreur, les esprits s'apaisent et, petit à petit, la vie reprend son cours normal. Sa mère consent à ce que Jeanne-Marie, malgré son jeune âge, fasse un stage dans l'hôpital où les Filles de la Charité assurent les soins aux malades. L'appel de Dieu, qu'elle pressentait depuis plusieurs années, se précise : elle sera Fille de la Charité.
Le 25 mai 1802, Jeanne Marie arrive à la maison mère des Filles de la Charité, rue du Vieux Colombier à Paris. Elle va avoir 16 ans ! La réouverture du Séminaire (noviciat supprimé par les Révolutionnaires) a eu lieu en décembre 1800.
En 1802 Jeanne-Marie est envoyée à la maison des Filles de la Charité du quartier Mouffetard pour être au service des pauvres. Elle y restera cinquante-quatre ans !
Les dates importantes de sa vie :
- 1803 : reçoit l’habit et est placée dans la maison Saint-Martin ;
- 1807 : prononce ses vœux pour la première fois ;
- 1815 : devient supérieure (Sœur Servante) de la maison Saint-Martin ;
- 1833 : encadrement des premiers membres de la société de Saint Vincent de Paul ;
- 1840 : travaille avec les Dames de la Charité nouvellement nommées ;
entreprend les travaux d’expansion de la maison ;
- 1848 : la maison est devenue un refuge et un hôpital de campagne ;
- 1852 : décorée de la croix de la Légion d’honneur par Napoléon III ;
- 1853 : sa vue commence à baisser.
Elle meurt le 7 février 1856, après une courte maladie.
Des journaux de toute tendance se font l'écho des sentiments du peuple. Le Constitutionnel, journal de la gauche anticléricale, n'hésite pas à annoncer la mort de cette Fille de la Charité : « Les malheureux du 12ème arrondissement viennent de faire une perte bien regrettable : la sœur Rosalie, Supérieure de la communauté de la rue de l'Épée de Bois, est décédée hier à la suite d'une longue maladie. Depuis de longues années, cette respectable religieuse était la providence des classes nécessiteuses et nombreuses dans ce quartier ».
Des visiteurs affluent nombreux au cimetière Montparnasse. Ils viennent se recueillir sur la tombe de celle qui fut leur Providence. Mais comme il est difficile de trouver l'enclos réservé aux Filles de la Charité ! Le corps est alors transporté dans un lieu beaucoup plus accessible, plus près de l'entrée du cimetière. Sur la tombe toute simple, surmontée d'une grande croix, sont gravés ces mots : « À la bonne mère Rosalie, ses amis reconnaissants, les riches et les pauvres ». Des mains anonymes ont fleuri et continuent de fleurir cette sépulture : hommage discret mais durable rendu à cette humble Fille de Saint Vincent de Paul.
Rosalie (Jeanne-Marie) Rendu a été béatifiée le 9 novembre 2003, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Pour un approfondissement biographique :
filles-de-la-charite.org/…/blessed-rosalie… (site Filles de la Charité)
www.vatican.va/…/ns_lit_doc_2003… (site du Vatican)
Bienheureuse Marie de la Providence
Vierge et fondatrice des
« Auxiliatrices des âmes du Purgatoire »
(1825-1871)
Marie de la Providence (dans le siècle Eugénie Smet), née à Lille (Nord) le 25 mars 1825, se consacra, après ses études, au catéchisme de sa paroisse.
Soutenu par saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, elle fonda à Paris, le 27 décembre 1856, la Congrégation des
« Auxiliatrices des âmes du Purgatoire », congrégation vouée à la prière pour le soulagement des âmes souffrantes.
Les Auxiliatrices des âmes du Purgatoire font également le catéchisme aux enfants et partent en missions.
Bse Rosalie Rendu
Sœur de Saint-Vincent-de-Paul
R
osalie (nom de baptême Jeanne-Marie), fille de Antoine Rendu et Marie-Anne Laracine, naît le 9 septembre 1786 à Confort, au canton de Gex, dans le Jura. Elle est l'aînée de quatre filles.
Jeanne-Marie Rendu a trois ans lorsqu'éclate en France la Révolution. Dès 1790, l'adhésion par serment à la Constitution civile du clergé est imposée. De nombreux prêtres, fidèles à l'Église, refusent ce serment. Ils sont chassés de leurs paroisses, certains sont mis à mort, d'autres doivent se cacher pour se soustraire aux poursuites. La maison de la famille Rendu devient un refuge pour ces prêtres réfractaires. L'évêque d'Annecy y trouve asile sous le nom de Pierre.
C'est dans cette atmosphère de foi solide, sans cesse exposée au danger de dénonciation, que Jeanne-Marie est éduquée. Elle fera sa première communion une nuit, dans la cave de sa maison, à la lueur d'une bougie. Ce climat exceptionnel forge son caractère.
La mort du père, le 12 mai 1796, et celle de la dernière petite sœur âgée de quatre mois, le 19 juillet de la même année, bouleversent toute la famille. Jeanne-Marie, consciente de sa responsabilité d'aînée, aide sa mère, spécialement dans la garde de ses petites sœurs.
Au lendemain de la Terreur, les esprits s'apaisent et, petit à petit, la vie reprend son cours normal. Sa mère consent à ce que Jeanne-Marie, malgré son jeune âge, fasse un stage dans l'hôpital où les Filles de la Charité assurent les soins aux malades. L'appel de Dieu, qu'elle pressentait depuis plusieurs années, se précise : elle sera Fille de la Charité.
Le 25 mai 1802, Jeanne Marie arrive à la maison mère des Filles de la Charité, rue du Vieux Colombier à Paris. Elle va avoir 16 ans ! La réouverture du Séminaire (noviciat supprimé par les Révolutionnaires) a eu lieu en décembre 1800.
En 1802 Jeanne-Marie est envoyée à la maison des Filles de la Charité du quartier Mouffetard pour être au service des pauvres. Elle y restera cinquante-quatre ans !
Les dates importantes de sa vie :
- 1803 : reçoit l’habit et est placée dans la maison Saint-Martin ;
- 1807 : prononce ses vœux pour la première fois ;
- 1815 : devient supérieure (Sœur Servante) de la maison Saint-Martin ;
- 1833 : encadrement des premiers membres de la société de Saint Vincent de Paul ;
- 1840 : travaille avec les Dames de la Charité nouvellement nommées ;
entreprend les travaux d’expansion de la maison ;
- 1848 : la maison est devenue un refuge et un hôpital de campagne ;
- 1852 : décorée de la croix de la Légion d’honneur par Napoléon III ;
- 1853 : sa vue commence à baisser.
Elle meurt le 7 février 1856, après une courte maladie.
Des journaux de toute tendance se font l'écho des sentiments du peuple. Le Constitutionnel, journal de la gauche anticléricale, n'hésite pas à annoncer la mort de cette Fille de la Charité : « Les malheureux du 12ème arrondissement viennent de faire une perte bien regrettable : la sœur Rosalie, Supérieure de la communauté de la rue de l'Épée de Bois, est décédée hier à la suite d'une longue maladie. Depuis de longues années, cette respectable religieuse était la providence des classes nécessiteuses et nombreuses dans ce quartier ».
Des visiteurs affluent nombreux au cimetière Montparnasse. Ils viennent se recueillir sur la tombe de celle qui fut leur Providence. Mais comme il est difficile de trouver l'enclos réservé aux Filles de la Charité ! Le corps est alors transporté dans un lieu beaucoup plus accessible, plus près de l'entrée du cimetière. Sur la tombe toute simple, surmontée d'une grande croix, sont gravés ces mots : « À la bonne mère Rosalie, ses amis reconnaissants, les riches et les pauvres ». Des mains anonymes ont fleuri et continuent de fleurir cette sépulture : hommage discret mais durable rendu à cette humble Fille de Saint Vincent de Paul.
Rosalie (Jeanne-Marie) Rendu a été béatifiée le 9 novembre 2003, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Pour un approfondissement biographique :
filles-de-la-charite.org/…/blessed-rosalie… (site Filles de la Charité)
www.vatican.va/…/ns_lit_doc_2003… (site du Vatican)
Les Saints du Jour:
Bienheureux Adalbert Nierychlewski
prêtre et martyr polonais (
1942)
Saint Adauque
Martyr en Phrygie (
305)
Bienheureux Alfredo Cremonesi
martyr au Myanmar (
1953)
Saint Amand d'Elnone
Evêque de Maastricht (
v. 676)
Bienheureuse Anna Maria Adorni
veuve italienne, fondatrice des servantes de l'Immaculée (
1893)
Bienheureux Anselme Polanco et Philippe Ripoll
martyrs …Plus
Bienheureux Adalbert Nierychlewski
prêtre et martyr polonais (
Saint Adauque
Martyr en Phrygie (
Bienheureux Alfredo Cremonesi
martyr au Myanmar (
Saint Amand d'Elnone
Evêque de Maastricht (
Bienheureuse Anna Maria Adorni
veuve italienne, fondatrice des servantes de l'Immaculée (
Bienheureux Anselme Polanco et Philippe Ripoll
martyrs espagnols (
Bienheureux Antoine de Stroconio
Franciscain (
Saint Audren
en Bretagne au Ve ou VIe siècle
Saint Chryseuil
Martyr en Flandre (IVe siècle)
Bienheureuse Clara Ludmilla Szczesna
religieuse polonaise (
Saint Fidèle
Evêque de Merida (
Saint Georges
Martyr des Turcs (
Saint Gilles Marie de Joseph
Franciscain à Naples (
Bienheureux Guillaume Saultemonche
Martyr des huguenots à Aubenas (
Bienheureux Jacques Salès
Martyr des huguenots à Aubenas (
Saint Jean de Triora
Prêtre et martyr en Chine (
Sainte Julienne
Mère de famille nombreuse (IVe siècle)
Saint Laurent de Siponto
Evêque de Siponto (
Sainte Liobette
Suivante de sainte Hélène (IVe siècle)
Saint Luc le jeune
ermite en Grèce (
Saint Maxime
évêque de Nole (IIIe siècle)
Saint Meldon
ermite à Peronne (VIe siècle)
Saint Moïse
Evêque des Arabes nomades (
Bienheureux Nivard
Frère cadet de saint Bernard (
Saint Parthénios
Evêque de Lampsaque (IVe siècle)
Bienheureux Pie IX
Pape (255e) de 1846 à 1878 (
Bienheureux Pierre Verhun
prêtre et martyr ukrainien (
Saint Richard
Père de sainte Walburge, de saint Willibald et de saint Wunibald (
Bienheureux Rizzier
un des premiers disciples de saint François (
Bienheureuse Rosalie Rendu
Soeur de Saint-Vincent-de-Paul (
Saint Sarkis
Officier romain (
Saint Théodore le Stratélate
Martyr à Héraclée (IVe siècle)
Bienheureux Thomas Sherwood
martyr en Angleterre (
Saint Tresain
curé de Mareuil - irlandais d'origine (VIe siècle)