Michël Déry
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@Bénédicte LIOGIER
merci pour votre partage, voici mes salutations et ma réponse.
Notre foi est certaine si Dieu a vraiment parlé, et nous avons deux maniÚres de constater que Dieu a parlé :
Par la foi envers la RĂ©vĂ©lation elle-mĂȘme, le Dieu Vivant suivant une certitude intrinsĂšque et par lâĂ©vidence de crĂ©dibilitĂ© de lâĂcriture sainte en tant quâinstrument contenant la RĂ©vĂ©lation et âŠPlus
@Bénédicte LIOGIER
merci pour votre partage, voici mes salutations et ma réponse.
Notre foi est certaine si Dieu a vraiment parlé, et nous avons deux maniÚres de constater que Dieu a parlé :
Par la foi envers la RĂ©vĂ©lation elle-mĂȘme, le Dieu Vivant suivant une certitude intrinsĂšque et par lâĂ©vidence de crĂ©dibilitĂ© de lâĂcriture sainte en tant quâinstrument contenant la RĂ©vĂ©lation et lâĂglise Universelle, corps du Christ en tant quâinstrument appliquant la RĂ©vĂ©lation.
Sachant que lâĂcriture et lâĂglise dĂ©pendent respectivement lâune de lâautre, mais sous des rapports trĂšs diffĂ©rents, les relations de dĂ©pendance nâĂ©tant pas dâun seul et mĂȘme genre.
- LâĂcriture sainte dĂ©pend de lâĂglise quand celle-ci nous la propose avec crĂ©dibilitĂ© et certitude intrinsĂšque; de cette façon l'Ăcriture sainte jouit aux yeux des croyants dâune prioritĂ© causale, en tant quâelle est premier principe par rapport Ă lâĂglise, sous un rapport prĂ©cis de contenance de la RĂ©vĂ©lation.
- Et lâĂglise dĂ©pend de lâĂcriture, comme dâune source qui rend tĂ©moignage. Donc, dans ce rapport Ă lâĂcriture, lâĂglise est une cause antĂ©rieure, Elle est donc lâinstrument crĂ©dible tant quâElle reste sous le rapport exact de la proposition et de lâapplication.
Mais on constate que l'Ăglise au cours des siĂšcles a changĂ©; elle peut changer, et il arrive que «le dissentiment avec l'enseignement officiel peut ĂȘtre un devoir de conscience». Surtout quand l'Ăglise entre dans un nouveau contexte culturel, elle doit se demander comment interprĂ©ter le message chrĂ©tien de maniĂšre adĂ©quate.» MalgrĂ© le fait quâElle soit progressistes en demandant d'accepter le pari d'une relecture Ă©vangĂ©lique au meilleur de sa tradition et sensible aux richesses humaines que portent les nouveaux signes des temps. Ce quâelle sâest proposĂ© dâappliquer avec Vatican II, en se laissant interpeller par l'horizon Ă©thique de la sociĂ©tĂ© libĂ©rale, tout en combattant, avec plus oĂč moins de fidĂ©litĂ© Ă la tradition, le «versant sinistre» de cette modernitĂ©.
Lâon sait que la RĂ©vĂ©lation, lâĂcriture, et lâĂglise, en certitude de foi, lâune intrinsĂšque et lâautre extrinsĂšque quâElles sont eux-mĂȘmes rĂ©vĂ©lĂ©s. Or la difficultĂ© de la certitude en cause ne porte pas sur le premier principe, sur le motif formel de la RĂ©vĂ©lation, Dieu fait homme, le Verbe incarnĂ©, mais sur les instruments ou intermĂ©diaires, et plus particuliĂšrement sur une Ăglise qui vient sâinterposer comme rĂšgle de foi entre lâĂcriture et nous-mĂȘmes, sâautoproclamant infaillible.
Nous sommes tous chrĂ©tiens participants Ă lâĂglise Universelle, dissidents, fidĂšles progressifs, le Corps de Christ, qui en est le chef suprĂȘme. Elle se compose de tous les enfants de Dieu, au-delĂ des barriĂšres ecclĂ©siastiques, dont lâunitĂ© repose sur lâĆuvre du Saint-Esprit en eux. La Mission s'articule dans trois dimensions : annoncer la Bonne Nouvelle du Christ, tĂ©moigner que JĂ©sus, le Christ, est « le Chemin, la VĂ©ritĂ© et la Vie » dans le monde (Jn 14,6), et s'ouvrir Ă la relation aux autres, dans un esprit de dialogue et de partage.
â Or, la vie Ă©ternelle, câest quâils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyĂ©, JĂ©sus-Christ.â (Jean 17/3)
â En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, celui qui Ă©coute ma parole, et qui croit Ă celui qui mâa envoyĂ©, a la vie Ă©ternelle et ne vient point en jugement, mais il est passĂ© de la mort Ă la vie.â (Jean 5/24)
â Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein.â (Rom 8/28)
Notre foi est certaine si Dieu a vraiment parlé, et nous avons deux maniÚres de constater que Dieu a parlé :
Par la foi envers la RĂ©vĂ©lation elle-mĂȘme, le Dieu Vivant suivant une certitude intrinsĂšque et par lâĂ©vidence de crĂ©dibilitĂ© de lâĂcriture sainte en tant quâinstrument contenant la RĂ©vĂ©lation et lâĂglise Universelle, corps du Christ en tant quâinstrument appliquant la RĂ©vĂ©lation.
Sachant que lâĂcriture et lâĂglise dĂ©pendent respectivement lâune de lâautre, mais sous des rapports trĂšs diffĂ©rents, les relations de dĂ©pendance nâĂ©tant pas dâun seul et mĂȘme genre.
- LâĂcriture sainte dĂ©pend de lâĂglise quand celle-ci nous la propose avec crĂ©dibilitĂ© et certitude intrinsĂšque; de cette façon l'Ăcriture sainte jouit aux yeux des croyants dâune prioritĂ© causale, en tant quâelle est premier principe par rapport Ă lâĂglise, sous un rapport prĂ©cis de contenance de la RĂ©vĂ©lation.
- Et lâĂglise dĂ©pend de lâĂcriture, comme dâune source qui rend tĂ©moignage. Donc, dans ce rapport Ă lâĂcriture, lâĂglise est une cause antĂ©rieure, Elle est donc lâinstrument crĂ©dible tant quâElle reste sous le rapport exact de la proposition et de lâapplication.
Mais on constate que l'Ăglise au cours des siĂšcles a changĂ©; elle peut changer, et il arrive que «le dissentiment avec l'enseignement officiel peut ĂȘtre un devoir de conscience». Surtout quand l'Ăglise entre dans un nouveau contexte culturel, elle doit se demander comment interprĂ©ter le message chrĂ©tien de maniĂšre adĂ©quate.» MalgrĂ© le fait quâElle soit progressistes en demandant d'accepter le pari d'une relecture Ă©vangĂ©lique au meilleur de sa tradition et sensible aux richesses humaines que portent les nouveaux signes des temps. Ce quâelle sâest proposĂ© dâappliquer avec Vatican II, en se laissant interpeller par l'horizon Ă©thique de la sociĂ©tĂ© libĂ©rale, tout en combattant, avec plus oĂč moins de fidĂ©litĂ© Ă la tradition, le «versant sinistre» de cette modernitĂ©.
Lâon sait que la RĂ©vĂ©lation, lâĂcriture, et lâĂglise, en certitude de foi, lâune intrinsĂšque et lâautre extrinsĂšque quâElles sont eux-mĂȘmes rĂ©vĂ©lĂ©s. Or la difficultĂ© de la certitude en cause ne porte pas sur le premier principe, sur le motif formel de la RĂ©vĂ©lation, Dieu fait homme, le Verbe incarnĂ©, mais sur les instruments ou intermĂ©diaires, et plus particuliĂšrement sur une Ăglise qui vient sâinterposer comme rĂšgle de foi entre lâĂcriture et nous-mĂȘmes, sâautoproclamant infaillible.
Nous sommes tous chrĂ©tiens participants Ă lâĂglise Universelle, dissidents, fidĂšles progressifs, le Corps de Christ, qui en est le chef suprĂȘme. Elle se compose de tous les enfants de Dieu, au-delĂ des barriĂšres ecclĂ©siastiques, dont lâunitĂ© repose sur lâĆuvre du Saint-Esprit en eux. La Mission s'articule dans trois dimensions : annoncer la Bonne Nouvelle du Christ, tĂ©moigner que JĂ©sus, le Christ, est « le Chemin, la VĂ©ritĂ© et la Vie » dans le monde (Jn 14,6), et s'ouvrir Ă la relation aux autres, dans un esprit de dialogue et de partage.
â Or, la vie Ă©ternelle, câest quâils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyĂ©, JĂ©sus-Christ.â (Jean 17/3)
â En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, celui qui Ă©coute ma parole, et qui croit Ă celui qui mâa envoyĂ©, a la vie Ă©ternelle et ne vient point en jugement, mais il est passĂ© de la mort Ă la vie.â (Jean 5/24)
â Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein.â (Rom 8/28)
Bénédicte LIOGIER
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Ce que vous dites n'est pas conforme Ă la foi catholique. Pouvez-vous dire de quelle religion vous ĂȘtes.
Voici déjà mes réponses :
1/ Sans l'Eglise catholique, vous ne sauriez mĂȘme pas quel est le Canon des Ecritures et sans l'Eglise catholique, vous ne pouvez pas les interprĂ©ter correctement.
2/ L'Eglise ne s'est pas autoproclamĂ©e infaillible. C'est de NS JĂ©sus-Christ qu'elle a reçu la promesse âŠPlus
Ce que vous dites n'est pas conforme Ă la foi catholique. Pouvez-vous dire de quelle religion vous ĂȘtes.
Voici déjà mes réponses :
1/ Sans l'Eglise catholique, vous ne sauriez mĂȘme pas quel est le Canon des Ecritures et sans l'Eglise catholique, vous ne pouvez pas les interprĂ©ter correctement.
2/ L'Eglise ne s'est pas autoproclamée infaillible. C'est de NS Jésus-Christ qu'elle a reçu la promesse de l'infaillibilité faite à Pierre et à ses légitimes successeurs.
3/ Seule l'Eglise catholique, fondée par NS Jésus-Christ, est véritablement universelle.
L'"Eglise universelle" tente de se substituer Ă l'Eglise catholique. Etant syncrĂ©tiste, l'"Eglise universelle" se prĂ©tend englobante par rapport Ă l'Eglise catholique. Mais elle n'englobe que les sectes hĂ©rĂ©tiques et schismatiques qui, comme elle-mĂȘme, sont toutes exclues de l'Eglise catholique.
4/ Vous ne pourrez pas avoir la vie éternelle si vous ne professez pas la foi de Pierre et de ses légitimes successeurs. C'est seulement dans l'Eglise catholique que se trouvent tous les moyens de salut. Ces moyens sont infructueux en dehors de la profession de foi catholique. Et vous ne pouvez pas vous sauver par vos propres forces, comme le prétendait Pélage.
Seule l'Eglise catholique a été fondée par NS Jésus-Christ qui lui a confié le dépÎt révélé et, pour cela, a promis l'assistance divine à Pierre et ses légitimes successeurs, afin que leur foi ne défaille pas et qu'ils affermissent leurs frÚres.
Voici déjà mes réponses :
1/ Sans l'Eglise catholique, vous ne sauriez mĂȘme pas quel est le Canon des Ecritures et sans l'Eglise catholique, vous ne pouvez pas les interprĂ©ter correctement.
2/ L'Eglise ne s'est pas autoproclamée infaillible. C'est de NS Jésus-Christ qu'elle a reçu la promesse de l'infaillibilité faite à Pierre et à ses légitimes successeurs.
3/ Seule l'Eglise catholique, fondée par NS Jésus-Christ, est véritablement universelle.
L'"Eglise universelle" tente de se substituer Ă l'Eglise catholique. Etant syncrĂ©tiste, l'"Eglise universelle" se prĂ©tend englobante par rapport Ă l'Eglise catholique. Mais elle n'englobe que les sectes hĂ©rĂ©tiques et schismatiques qui, comme elle-mĂȘme, sont toutes exclues de l'Eglise catholique.
4/ Vous ne pourrez pas avoir la vie éternelle si vous ne professez pas la foi de Pierre et de ses légitimes successeurs. C'est seulement dans l'Eglise catholique que se trouvent tous les moyens de salut. Ces moyens sont infructueux en dehors de la profession de foi catholique. Et vous ne pouvez pas vous sauver par vos propres forces, comme le prétendait Pélage.
Seule l'Eglise catholique a été fondée par NS Jésus-Christ qui lui a confié le dépÎt révélé et, pour cela, a promis l'assistance divine à Pierre et ses légitimes successeurs, afin que leur foi ne défaille pas et qu'ils affermissent leurs frÚres.
Michël Déry
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Le Nouveau Testament ne fait aucune mention de la papautĂ©, de la vĂ©nĂ©ration / adoration de Marie, des requĂȘtes aux saints dans le ciel afin quâils prient pour nous, de la succession apostolique, des sacrements de lâĂglise, du baptĂȘme des enfants, de la confession des pĂ©chĂ©s Ă un prĂȘtre, du purgatoire, des indulgences, ou de lâĂ©gale autoritĂ© de la tradition de lâĂglise et des Ăcritures. Quelle âŠPlus
Le Nouveau Testament ne fait aucune mention de la papautĂ©, de la vĂ©nĂ©ration / adoration de Marie, des requĂȘtes aux saints dans le ciel afin quâils prient pour nous, de la succession apostolique, des sacrements de lâĂglise, du baptĂȘme des enfants, de la confession des pĂ©chĂ©s Ă un prĂȘtre, du purgatoire, des indulgences, ou de lâĂ©gale autoritĂ© de la tradition de lâĂglise et des Ăcritures. Quelle est donc la vĂ©ritable origine de lâĂglise catholique, sâil ne sâagit pas des enseignements de JĂ©sus et de ses ApĂŽtres contenus dans le Nouveau Testament ?
Au cours des 280 premiĂšres annĂ©es de lâhistoire de lâĂglise, le christianisme Ă©tait interdit par lâEmpire romain et les chrĂ©tiens Ă©taient terriblement persĂ©cutĂ©s. Cela a changĂ© aprĂšs la « conversion » de lâEmpereur romain Constantin, qui a imposĂ© la tolĂ©rance par lâĂdit de Milan en 313 ap. J.-C., autorisant ainsi la foi chrĂ©tienne. Plus tard, en 325 ap. J.-C., Constantin a convoquĂ© le Concile de NicĂ©e afin dâunifier le christianisme, quâil percevait comme une religion capable dâunir lâEmpire romain, qui commençait alors Ă se fragmenter et Ă se diviser. MĂȘme si ces dĂ©veloppements semblent favorables Ă lâĂglise chrĂ©tienne, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© tout sauf positifs. Tout comme Constantin a refusĂ© dâembrasser pleinement la foi chrĂ©tienne, mais a conservĂ© beaucoup de croyances et pratiques paĂŻennes, de mĂȘme lâĂglise chrĂ©tienne quâil a promue Ă©tait un mĂ©lange de christianisme authentique et de paganisme romain.
Conscient que lâEmpire romain Ă©tant trop vaste, Ă©tendu et divers pour que tous acceptent de renoncer Ă leurs croyances religieuses en faveur du christianisme, Constantin a donc autorisĂ©, et mĂȘme encouragĂ©, la « christianisation » de croyances paĂŻennes. Des croyances totalement paĂŻennes et anti-bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identitĂ©s « chrĂ©tiennes ». Voici quelques exemples clairs :
(1) Le culte dâIsis, une dĂ©esse mĂšre Ă©gyptienne, a Ă©tĂ© absorbĂ© dans le christianisme par la substitution de la Vierge Marie Ă Isis. Plusieurs titres employĂ©s pour Isis, comme celui de « Reine du Ciel», « MĂšre de Dieu » et theotokos (porteuse de Dieu) ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă Marie. Celle-ci a commencĂ© Ă jouer un trĂšs grand rĂŽle dans la foi chrĂ©tienne, bien au-delĂ de celui que la Bible lui attribue, afin dâattirer les adorateurs dâIsis vers une religion qui ne les aurait autrement pas intĂ©ressĂ©s. Plusieurs Temples dâIsis ont mĂȘme Ă©tĂ© convertis en Temples dĂ©diĂ©s Ă Marie. Les premiers signes clairs de mariologie catholique se trouvent dans les Ă©crits dâOrigĂšne, qui a vĂ©cu Ă Alexandrie en Ăgypte, fief du culte dâIsis.
(2) Le mithraĂŻsme Ă©tait une religion pratiquĂ©e dans lâEmpire romain du IÂș au VÂș SiĂšcle ap. J.-C. Elle Ă©tait trĂšs populaire chez les Romains, particuliĂšrement les soldats, et Ă©tait peut-ĂȘtre mĂȘme pratiquĂ©e par plusieurs Empereurs romains. Bien que le mithraĂŻsme nâait jamais eu de statut « officiel » dans lâEmpire romain, câĂ©tait la religion officielle de fait avant dâĂȘtre remplacĂ©e par le christianisme par Constantin et ses successeurs. Une des principales caractĂ©ristiques du mithraĂŻsme Ă©tait un repas sacrificiel au cours duquel on mangeait la chair et buvait le sang dâun taureau. Mithra, le dieu du mithraĂŻsme, Ă©tait « prĂ©sent » dans la chair et le sang du taureau, qui, une fois consommĂ©, accordait le salut Ă ceux qui participaient Ă ce repas sacrificiel (une pratique appelĂ©e thĂ©ophagie, manger son dieu). Le mithraĂŻsme avait Ă©galement sept « sacrements». Les similitudes entre cette religion et le catholicisme sont trop nombreuses pour ĂȘtre ignorĂ©es. Les responsables dâĂglise aprĂšs Constantin ont trouvĂ© un substitut Ă©vident au repas sacrificiel du mithraĂŻsme dans la Sainte CĂšne / communion chrĂ©tienne. DĂ©jĂ avant Constantin, certains chrĂ©tiens avaient dĂ©jĂ commencĂ© Ă associer du mysticisme Ă la sainte CĂšne en rejetant lâidĂ©e biblique dâune simple commĂ©moration de la mort de Christ et de son sang versĂ©, accompagnĂ©e dâadoration. La romanisation de la sainte CĂšne est la derniĂšre Ă©tape de la transition vers la consommation sacrificielle de JĂ©sus-Christ, appelĂ©e messe catholique ou Eucharistie.
(3) La plupart des Empereurs (et citoyens) romains Ă©taient hĂ©nothĂ©istes, câest-Ă -dire quâils croyaient en lâexistence de nombreux dieux, mais en adoraient un en particulier ou en considĂ©raient un comme supĂ©rieur aux autres. Par exemple, le dieu romain Jupiter Ă©tait le dieu suprĂȘme du PanthĂ©on romain. Les marins romains Ă©taient souvent adorateurs de Neptune, le dieu des ocĂ©ans. Quand lâĂglise catholique a absorbĂ© le paganisme romain, elle a tout simplement remplacĂ© le PanthĂ©on de dieux par les saints. Tout comme le PanthĂ©on des dieux romains comptait un dieu de lâamour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., lâĂglise catholique aussi a un saint en charge de chacun de ces Ă©lĂ©ments, et de bien dâautres. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu, lâĂglise catholique a attribuĂ© des « saints patrons » aux villes.
(4) La suprĂ©matie de lâĂ©vĂȘque de Rome (la papautĂ©) a Ă©tĂ© Ă©tablie avec le soutien des Empereurs romains. La ville de Rome, siĂšge du gouvernement de lâEmpire romain et ville de rĂ©sidence des Empereurs, dominait tous les domaines de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient lâĂ©vĂȘque de Rome en tant que chef suprĂȘme de lâĂglise, parce quâil Ă©tait Ă©videmment prĂ©fĂ©rable pour lâunitĂ© de lâEmpire romain que le gouvernement et la religion dâĂtat soient centralisĂ©s. MĂȘme si la plupart des autres Ă©vĂȘques (et chrĂ©tiens) sâopposaient Ă cette idĂ©e, lâĂ©vĂȘque de Rome a fini par sâimposer grĂące au pouvoir et Ă lâinfluence des Empereurs. AprĂšs la chute de lâEmpire romain, les papes ont rĂ©cupĂ©rĂ© le titre qui appartenait auparavant aux Empereurs : Pontifex Maximus.
On pourrait multiplier les exemples, mais ces quatre cas sont suffisants pour montrer la vĂ©ritable origine de lâĂglise catholique. Celle-ci nie Ă©videmment lâorigine paĂŻenne de ses croyances et pratiques et les cache derriĂšre des conceptions thĂ©ologiques complexes et de la « tradition de lâĂglise ». Puisque tant de ses croyances et pratiques sont totalement Ă©trangĂšres aux Ăcritures, lâĂglise catholique est obligĂ©e de nier lâautoritĂ© et la suffisance des Ăcritures.
LâĂglise catholique est nĂ©e du compromis tragique entre le christianisme et les religions paĂŻennes qui lâentouraient. Au lieu dâannoncer lâĂvangile et de convertir les paĂŻens, elle a « christianisĂ© » les religions paĂŻennes et « paganisĂ© » le christianisme. En brouillant les diffĂ©rences et effaçant les distinctions, lâĂglise catholique sâest certes rendue attractive aux peuples de lâEmpire romain, au point de devenir la religion suprĂȘme du monde romain pendant plusieurs siĂšcles, mais au prix de lâapostasie de la forme de christianisme dominante vis-Ă -vis du vĂ©ritable Ăvangile de JĂ©sus-Christ et de la vĂ©ritable annonce de la Parole de Dieu.
Au cours des 280 premiĂšres annĂ©es de lâhistoire de lâĂglise, le christianisme Ă©tait interdit par lâEmpire romain et les chrĂ©tiens Ă©taient terriblement persĂ©cutĂ©s. Cela a changĂ© aprĂšs la « conversion » de lâEmpereur romain Constantin, qui a imposĂ© la tolĂ©rance par lâĂdit de Milan en 313 ap. J.-C., autorisant ainsi la foi chrĂ©tienne. Plus tard, en 325 ap. J.-C., Constantin a convoquĂ© le Concile de NicĂ©e afin dâunifier le christianisme, quâil percevait comme une religion capable dâunir lâEmpire romain, qui commençait alors Ă se fragmenter et Ă se diviser. MĂȘme si ces dĂ©veloppements semblent favorables Ă lâĂglise chrĂ©tienne, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© tout sauf positifs. Tout comme Constantin a refusĂ© dâembrasser pleinement la foi chrĂ©tienne, mais a conservĂ© beaucoup de croyances et pratiques paĂŻennes, de mĂȘme lâĂglise chrĂ©tienne quâil a promue Ă©tait un mĂ©lange de christianisme authentique et de paganisme romain.
Conscient que lâEmpire romain Ă©tant trop vaste, Ă©tendu et divers pour que tous acceptent de renoncer Ă leurs croyances religieuses en faveur du christianisme, Constantin a donc autorisĂ©, et mĂȘme encouragĂ©, la « christianisation » de croyances paĂŻennes. Des croyances totalement paĂŻennes et anti-bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identitĂ©s « chrĂ©tiennes ». Voici quelques exemples clairs :
(1) Le culte dâIsis, une dĂ©esse mĂšre Ă©gyptienne, a Ă©tĂ© absorbĂ© dans le christianisme par la substitution de la Vierge Marie Ă Isis. Plusieurs titres employĂ©s pour Isis, comme celui de « Reine du Ciel», « MĂšre de Dieu » et theotokos (porteuse de Dieu) ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă Marie. Celle-ci a commencĂ© Ă jouer un trĂšs grand rĂŽle dans la foi chrĂ©tienne, bien au-delĂ de celui que la Bible lui attribue, afin dâattirer les adorateurs dâIsis vers une religion qui ne les aurait autrement pas intĂ©ressĂ©s. Plusieurs Temples dâIsis ont mĂȘme Ă©tĂ© convertis en Temples dĂ©diĂ©s Ă Marie. Les premiers signes clairs de mariologie catholique se trouvent dans les Ă©crits dâOrigĂšne, qui a vĂ©cu Ă Alexandrie en Ăgypte, fief du culte dâIsis.
(2) Le mithraĂŻsme Ă©tait une religion pratiquĂ©e dans lâEmpire romain du IÂș au VÂș SiĂšcle ap. J.-C. Elle Ă©tait trĂšs populaire chez les Romains, particuliĂšrement les soldats, et Ă©tait peut-ĂȘtre mĂȘme pratiquĂ©e par plusieurs Empereurs romains. Bien que le mithraĂŻsme nâait jamais eu de statut « officiel » dans lâEmpire romain, câĂ©tait la religion officielle de fait avant dâĂȘtre remplacĂ©e par le christianisme par Constantin et ses successeurs. Une des principales caractĂ©ristiques du mithraĂŻsme Ă©tait un repas sacrificiel au cours duquel on mangeait la chair et buvait le sang dâun taureau. Mithra, le dieu du mithraĂŻsme, Ă©tait « prĂ©sent » dans la chair et le sang du taureau, qui, une fois consommĂ©, accordait le salut Ă ceux qui participaient Ă ce repas sacrificiel (une pratique appelĂ©e thĂ©ophagie, manger son dieu). Le mithraĂŻsme avait Ă©galement sept « sacrements». Les similitudes entre cette religion et le catholicisme sont trop nombreuses pour ĂȘtre ignorĂ©es. Les responsables dâĂglise aprĂšs Constantin ont trouvĂ© un substitut Ă©vident au repas sacrificiel du mithraĂŻsme dans la Sainte CĂšne / communion chrĂ©tienne. DĂ©jĂ avant Constantin, certains chrĂ©tiens avaient dĂ©jĂ commencĂ© Ă associer du mysticisme Ă la sainte CĂšne en rejetant lâidĂ©e biblique dâune simple commĂ©moration de la mort de Christ et de son sang versĂ©, accompagnĂ©e dâadoration. La romanisation de la sainte CĂšne est la derniĂšre Ă©tape de la transition vers la consommation sacrificielle de JĂ©sus-Christ, appelĂ©e messe catholique ou Eucharistie.
(3) La plupart des Empereurs (et citoyens) romains Ă©taient hĂ©nothĂ©istes, câest-Ă -dire quâils croyaient en lâexistence de nombreux dieux, mais en adoraient un en particulier ou en considĂ©raient un comme supĂ©rieur aux autres. Par exemple, le dieu romain Jupiter Ă©tait le dieu suprĂȘme du PanthĂ©on romain. Les marins romains Ă©taient souvent adorateurs de Neptune, le dieu des ocĂ©ans. Quand lâĂglise catholique a absorbĂ© le paganisme romain, elle a tout simplement remplacĂ© le PanthĂ©on de dieux par les saints. Tout comme le PanthĂ©on des dieux romains comptait un dieu de lâamour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., lâĂglise catholique aussi a un saint en charge de chacun de ces Ă©lĂ©ments, et de bien dâautres. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu, lâĂglise catholique a attribuĂ© des « saints patrons » aux villes.
(4) La suprĂ©matie de lâĂ©vĂȘque de Rome (la papautĂ©) a Ă©tĂ© Ă©tablie avec le soutien des Empereurs romains. La ville de Rome, siĂšge du gouvernement de lâEmpire romain et ville de rĂ©sidence des Empereurs, dominait tous les domaines de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient lâĂ©vĂȘque de Rome en tant que chef suprĂȘme de lâĂglise, parce quâil Ă©tait Ă©videmment prĂ©fĂ©rable pour lâunitĂ© de lâEmpire romain que le gouvernement et la religion dâĂtat soient centralisĂ©s. MĂȘme si la plupart des autres Ă©vĂȘques (et chrĂ©tiens) sâopposaient Ă cette idĂ©e, lâĂ©vĂȘque de Rome a fini par sâimposer grĂące au pouvoir et Ă lâinfluence des Empereurs. AprĂšs la chute de lâEmpire romain, les papes ont rĂ©cupĂ©rĂ© le titre qui appartenait auparavant aux Empereurs : Pontifex Maximus.
On pourrait multiplier les exemples, mais ces quatre cas sont suffisants pour montrer la vĂ©ritable origine de lâĂglise catholique. Celle-ci nie Ă©videmment lâorigine paĂŻenne de ses croyances et pratiques et les cache derriĂšre des conceptions thĂ©ologiques complexes et de la « tradition de lâĂglise ». Puisque tant de ses croyances et pratiques sont totalement Ă©trangĂšres aux Ăcritures, lâĂglise catholique est obligĂ©e de nier lâautoritĂ© et la suffisance des Ăcritures.
LâĂglise catholique est nĂ©e du compromis tragique entre le christianisme et les religions paĂŻennes qui lâentouraient. Au lieu dâannoncer lâĂvangile et de convertir les paĂŻens, elle a « christianisĂ© » les religions paĂŻennes et « paganisĂ© » le christianisme. En brouillant les diffĂ©rences et effaçant les distinctions, lâĂglise catholique sâest certes rendue attractive aux peuples de lâEmpire romain, au point de devenir la religion suprĂȘme du monde romain pendant plusieurs siĂšcles, mais au prix de lâapostasie de la forme de christianisme dominante vis-Ă -vis du vĂ©ritable Ăvangile de JĂ©sus-Christ et de la vĂ©ritable annonce de la Parole de Dieu.
Bénédicte LIOGIER
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Faute de temps, je réponds surtout à votre 1er § :
N'oubliez pas que l'Eglise a été solidement fondée durant les 40 jours entre la Résurrection et l'Ascension :
Comme Notre Seigneur Jésus-Christ devait partir, il a institué Pierre chef des ApÎtres, en Jn 21,15-17 :
15 Lorsquâils eurent mangĂ©, JĂ©sus dit Ă Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui rĂ©pondit âŠPlus
Faute de temps, je réponds surtout à votre 1er § :
N'oubliez pas que l'Eglise a été solidement fondée durant les 40 jours entre la Résurrection et l'Ascension :
Comme Notre Seigneur Jésus-Christ devait partir, il a institué Pierre chef des ApÎtres, en Jn 21,15-17 :
15 Lorsquâils eurent mangĂ©, JĂ©sus dit Ă Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui rĂ©pondit : « Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime. » JĂ©sus lui dit : « Pais mes agneaux. »
16 Il lui dit une seconde fois : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu ? » Pierre lui rĂ©pondit : « Oui, Seigneur, vous savez bien que je vous aime. » JĂ©sus lui dit : « Pais mes agneaux. »
17 Il lui dit pour la troisiĂšme fois : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu ? » Pierre fut contristĂ© de ce que JĂ©sus lui demandait pour la troisiĂšme fois : « Mâaimes-tu ? » et il lui rĂ©pondit : « Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime. » JĂ©sus lui dit : « Pais mes brebis.
L'Ecriture n'est pas la seule source de la Révélation publique. La Tradition est antérieure à l'Ecriture et plus vaste qu'elle.
Jn 20,30-31Â :
30 JĂ©sus a fait encore, en prĂ©sence de ses disciples, beaucoup dâautres miracles qui ne sont pas Ă©crits dans ce livre.
31 Mais ceux-ci ont Ă©tĂ© Ă©crits, afin que vous croyiez que JĂ©sus est le Christ, le Fils de Dieu, et quâen croyant vous ayez la vie en son nom.
De plus, il ne suffit pas de lire pour comprendre. Or l'assistance divine a été promise à Pierre qui jouit seul de l'infaillibilité dans l'interprétation du dépÎt révélé.
Si ! L'autorité de Pierre est fondée dans l'Ecriture, notamment en Mt 16, 15-19 :
15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? »
16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous ĂȘtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
17 JĂ©sus lui rĂ©pondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce nâest pas la chair et le sang qui te lâont rĂ©vĂ©lĂ©, mais câest mon PĂšre qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bĂątirai mon Ăglise, et les portes de lâenfer ne prĂ©vaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
***
A propos de l'Histoire de l'Eglise (votre §2), si vous cherchez la vérité, je vous recommande le Traité du St Esprit de Mgr Gaume. Vous verrez clairement que Dieu est le Seigneur des seigneurs et qu'il se sert de tout et est toujours victorieux.
A propos de votre §3 (1), serait-ce l'imparfait qui fait comprendre le parfait ? N'est-ce pas plutĂŽt l'inverse : le parfait qui fait comprendre l'imparfait, comme le chĂȘne fait comprendre le gland ? La dĂ©esse Isis, idole fabriquĂ©e par les hommes, n'explique pas le mystĂšre surnaturel de la Vierge Marie, MĂšre de Dieu. Il y a le mĂȘme abĂźme entre elles qu'entre la nature dĂ©voyĂ©e par le pĂ©chĂ© originel et la plĂ©nitude de grĂące de l'ImmaculĂ©e Conception. A la lumiĂšre de la Vierge Marie MĂšre de Dieu, la dĂ©esse Isis apparaĂźt comme un vestige, comme ces ruines qui offrent un spectacle affligeant et font comprendre de façon aiguĂ« la nĂ©cessitĂ© d'un Sauveur. La Vierge Marie MĂšre de Dieu n'est pas honorĂ©e comme une dĂ©esse. On ne l'adore pas mais on lui rend un culte d'hyperdulie en rapport avec sa saintetĂ© surĂ©minente et ce culte ne s'arrĂȘte pas Ă elle mais remonte Ă Dieu qui est l'auteur du privilĂšge de son ImmaculĂ©e Conception.
A propos de votre §4 (2), ce n'est pas le mithraĂŻsme qui est le prĂ©curseur du christianisme. C'est la foi d'Abraham et de tout l'Ancien Testament dans le Messie Ă venir. Cette foi est substantiellement la mĂȘme que celle de la Vierge Marie dans le Sauveur incarnĂ© en son sein. Cf. Magnificat.
A propos de votre §5 (3) : Les saints ont existĂ© avant l'empereur Constantin. Ils ne sont pas des idoles. Le culte qu'on leur rend n'est pas un culte d'adoration, rĂ©servĂ© Ă Dieu, mais un culte de dulie qui ne s'arrĂȘte pas aux saints mais Ă Dieu, source de toute saintetĂ©.
A propos de votre §6 (4) : Constantin n'était pas parfait et, comme beaucoup d'orientaux et de protestants, il était séduit par un messianisme temporel. Il n'a pas compris que l'autorité spirituelle est supérieure à l'autorité temporelle comme la fin derniÚre est supérieure aux fins intermédiaires : celui qui fabrique la selle du cheval est pour celui qui monte le cheval, etc. Aristote a montré qu'il y a une hiérarchie des fins, dont dépend la hiérarchie des autorités. Cet ordre des fins est ce qui structure le bien commun.
A propos de votre §7 : Ce n'est pas en raison des fausses croyances que l'Eglise catholique nie l'autoritĂ© de la seule Ecriture, mais en raison du mystĂšre surnaturel qui dĂ©passe toute comprĂ©hension humaine. Les fausses croyances se dĂ©truisent elles-mĂȘmes car l'homme ne peut avoir pour fin celle d'une nature dĂ©voyĂ©e avec un bonheur Ă l'image des passions humaines et mĂȘme pas Ă la hauteur de son esprit. Mais son esprit ne peut, par lui-mĂȘme aller plus loin que le philosophe Aristote qui dit que la fin de l'homme est la contemplation de Dieu et l'amitiĂ© fondĂ©e sur cette activitĂ© contemplative. Par la contemplation, l'homme devient ami de Dieu, ĂȘtre spirituel parfait qui se contemple Lui-mĂȘme. La grĂące ne nie pas la nature mais la dĂ©passe et les mystĂšres de la foi ne peuvent ĂȘtre compris par les seules forces de la nature. Seuls Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs ont reçu la promesse d'ĂȘtre assistĂ©s par la grĂące pour enseigner infailliblement les vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.
A propos de votre §7 : Ce que vous dites est faux. Ce n'est pas le petit qui absorbe et abaisse le grand, sauf dans la dialectique marxiste, mais c'est le grand qui absorbe et Ă©lĂšve le petit. Ce n'est pas la nourriture qui nous transforme mais nous qui transformons la nourriture. Sauf dans l'Eucharistie parce que nous recevons un plus grand que nous qui nous transforme en Lui. Et il en est ainsi de tout. Ce n'est pas l'impur qui souille ce qui est pur mais le pur qui purifie l'impur. La grĂące ne dĂ©truit pas la nature mais la guĂ©rit, la surĂ©lĂšve, la purifie mĂȘme si ce n'est pas lĂ son action principale. Cette derniĂšre consiste Ă nous faire participer Ă la nature, Ă la vie, aux opĂ©rations divines.
N'oubliez pas que l'Eglise a été solidement fondée durant les 40 jours entre la Résurrection et l'Ascension :
Comme Notre Seigneur Jésus-Christ devait partir, il a institué Pierre chef des ApÎtres, en Jn 21,15-17 :
15 Lorsquâils eurent mangĂ©, JĂ©sus dit Ă Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui rĂ©pondit : « Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime. » JĂ©sus lui dit : « Pais mes agneaux. »
16 Il lui dit une seconde fois : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu ? » Pierre lui rĂ©pondit : « Oui, Seigneur, vous savez bien que je vous aime. » JĂ©sus lui dit : « Pais mes agneaux. »
17 Il lui dit pour la troisiĂšme fois : « Simon, fils de Jean, mâaimes-tu ? » Pierre fut contristĂ© de ce que JĂ©sus lui demandait pour la troisiĂšme fois : « Mâaimes-tu ? » et il lui rĂ©pondit : « Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime. » JĂ©sus lui dit : « Pais mes brebis.
L'Ecriture n'est pas la seule source de la Révélation publique. La Tradition est antérieure à l'Ecriture et plus vaste qu'elle.
Jn 20,30-31Â :
30 JĂ©sus a fait encore, en prĂ©sence de ses disciples, beaucoup dâautres miracles qui ne sont pas Ă©crits dans ce livre.
31 Mais ceux-ci ont Ă©tĂ© Ă©crits, afin que vous croyiez que JĂ©sus est le Christ, le Fils de Dieu, et quâen croyant vous ayez la vie en son nom.
De plus, il ne suffit pas de lire pour comprendre. Or l'assistance divine a été promise à Pierre qui jouit seul de l'infaillibilité dans l'interprétation du dépÎt révélé.
Si ! L'autorité de Pierre est fondée dans l'Ecriture, notamment en Mt 16, 15-19 :
15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? »
16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous ĂȘtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
17 JĂ©sus lui rĂ©pondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce nâest pas la chair et le sang qui te lâont rĂ©vĂ©lĂ©, mais câest mon PĂšre qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bĂątirai mon Ăglise, et les portes de lâenfer ne prĂ©vaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
***
A propos de l'Histoire de l'Eglise (votre §2), si vous cherchez la vérité, je vous recommande le Traité du St Esprit de Mgr Gaume. Vous verrez clairement que Dieu est le Seigneur des seigneurs et qu'il se sert de tout et est toujours victorieux.
A propos de votre §3 (1), serait-ce l'imparfait qui fait comprendre le parfait ? N'est-ce pas plutĂŽt l'inverse : le parfait qui fait comprendre l'imparfait, comme le chĂȘne fait comprendre le gland ? La dĂ©esse Isis, idole fabriquĂ©e par les hommes, n'explique pas le mystĂšre surnaturel de la Vierge Marie, MĂšre de Dieu. Il y a le mĂȘme abĂźme entre elles qu'entre la nature dĂ©voyĂ©e par le pĂ©chĂ© originel et la plĂ©nitude de grĂące de l'ImmaculĂ©e Conception. A la lumiĂšre de la Vierge Marie MĂšre de Dieu, la dĂ©esse Isis apparaĂźt comme un vestige, comme ces ruines qui offrent un spectacle affligeant et font comprendre de façon aiguĂ« la nĂ©cessitĂ© d'un Sauveur. La Vierge Marie MĂšre de Dieu n'est pas honorĂ©e comme une dĂ©esse. On ne l'adore pas mais on lui rend un culte d'hyperdulie en rapport avec sa saintetĂ© surĂ©minente et ce culte ne s'arrĂȘte pas Ă elle mais remonte Ă Dieu qui est l'auteur du privilĂšge de son ImmaculĂ©e Conception.
A propos de votre §4 (2), ce n'est pas le mithraĂŻsme qui est le prĂ©curseur du christianisme. C'est la foi d'Abraham et de tout l'Ancien Testament dans le Messie Ă venir. Cette foi est substantiellement la mĂȘme que celle de la Vierge Marie dans le Sauveur incarnĂ© en son sein. Cf. Magnificat.
A propos de votre §5 (3) : Les saints ont existĂ© avant l'empereur Constantin. Ils ne sont pas des idoles. Le culte qu'on leur rend n'est pas un culte d'adoration, rĂ©servĂ© Ă Dieu, mais un culte de dulie qui ne s'arrĂȘte pas aux saints mais Ă Dieu, source de toute saintetĂ©.
A propos de votre §6 (4) : Constantin n'était pas parfait et, comme beaucoup d'orientaux et de protestants, il était séduit par un messianisme temporel. Il n'a pas compris que l'autorité spirituelle est supérieure à l'autorité temporelle comme la fin derniÚre est supérieure aux fins intermédiaires : celui qui fabrique la selle du cheval est pour celui qui monte le cheval, etc. Aristote a montré qu'il y a une hiérarchie des fins, dont dépend la hiérarchie des autorités. Cet ordre des fins est ce qui structure le bien commun.
A propos de votre §7 : Ce n'est pas en raison des fausses croyances que l'Eglise catholique nie l'autoritĂ© de la seule Ecriture, mais en raison du mystĂšre surnaturel qui dĂ©passe toute comprĂ©hension humaine. Les fausses croyances se dĂ©truisent elles-mĂȘmes car l'homme ne peut avoir pour fin celle d'une nature dĂ©voyĂ©e avec un bonheur Ă l'image des passions humaines et mĂȘme pas Ă la hauteur de son esprit. Mais son esprit ne peut, par lui-mĂȘme aller plus loin que le philosophe Aristote qui dit que la fin de l'homme est la contemplation de Dieu et l'amitiĂ© fondĂ©e sur cette activitĂ© contemplative. Par la contemplation, l'homme devient ami de Dieu, ĂȘtre spirituel parfait qui se contemple Lui-mĂȘme. La grĂące ne nie pas la nature mais la dĂ©passe et les mystĂšres de la foi ne peuvent ĂȘtre compris par les seules forces de la nature. Seuls Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs ont reçu la promesse d'ĂȘtre assistĂ©s par la grĂące pour enseigner infailliblement les vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.
A propos de votre §7 : Ce que vous dites est faux. Ce n'est pas le petit qui absorbe et abaisse le grand, sauf dans la dialectique marxiste, mais c'est le grand qui absorbe et Ă©lĂšve le petit. Ce n'est pas la nourriture qui nous transforme mais nous qui transformons la nourriture. Sauf dans l'Eucharistie parce que nous recevons un plus grand que nous qui nous transforme en Lui. Et il en est ainsi de tout. Ce n'est pas l'impur qui souille ce qui est pur mais le pur qui purifie l'impur. La grĂące ne dĂ©truit pas la nature mais la guĂ©rit, la surĂ©lĂšve, la purifie mĂȘme si ce n'est pas lĂ son action principale. Cette derniĂšre consiste Ă nous faire participer Ă la nature, Ă la vie, aux opĂ©rations divines.
Michël Déry
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Je vois bien que l'on ne rÚglera rien sur le présent sujet avec une multiplication de copier/coller rédigé par des spécialistes.
Cependant vous Ă©crivez dans votre avant dernier paragraphe <Seuls Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs ont reçu la promesse d'ĂȘtre assistĂ©s par la grĂące pour enseigner infailliblement les vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.> On la constate presque la grĂące qui accompagne le successeur âŠPlus
Je vois bien que l'on ne rÚglera rien sur le présent sujet avec une multiplication de copier/coller rédigé par des spécialistes.
Cependant vous Ă©crivez dans votre avant dernier paragraphe <Seuls Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs ont reçu la promesse d'ĂȘtre assistĂ©s par la grĂące pour enseigner infailliblement les vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.> On la constate presque la grĂące qui accompagne le successeur actuel, Pape François![đ](/emoji/f09f9889)
Je ne suis pas contre l'Ăglise Catholique et je reconnais les bienfaits des enseignements qui ont conduit Ă l'Ă©dification de l'Ăglise toute entiĂšre.
Mais pour Dieu, il nây a quâune seule Eglise, le Corps vivant de Christ composĂ© de tous ceux qui ont acceptĂ© JĂ©sus-Christ comme leur Sauveur et leur Seigneur et qui sont donc passĂ©s par la repentance et une vraie nouvelle naissance spirituelle. LâĂcriture, la Sainte Bible, fournit a elle seule un tĂ©moignage durable et permanent par lequel lâEsprit nous unis avec le Christ ressuscitĂ© et qui est montĂ© au ciel nous prĂ©parer une place avant de venir nous chercher.
Jean 14
Que votre cĆur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon PĂšre. Si cela n'Ă©tait pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous prĂ©parer une place. Et, lorsque je m'en serai allĂ©, et que je vous aurai prĂ©parĂ© une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que lĂ oĂč je suis vous y soyez aussi.âŠ
Cependant vous Ă©crivez dans votre avant dernier paragraphe <Seuls Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs ont reçu la promesse d'ĂȘtre assistĂ©s par la grĂące pour enseigner infailliblement les vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.> On la constate presque la grĂące qui accompagne le successeur actuel, Pape François
Je ne suis pas contre l'Ăglise Catholique et je reconnais les bienfaits des enseignements qui ont conduit Ă l'Ă©dification de l'Ăglise toute entiĂšre.
Mais pour Dieu, il nây a quâune seule Eglise, le Corps vivant de Christ composĂ© de tous ceux qui ont acceptĂ© JĂ©sus-Christ comme leur Sauveur et leur Seigneur et qui sont donc passĂ©s par la repentance et une vraie nouvelle naissance spirituelle. LâĂcriture, la Sainte Bible, fournit a elle seule un tĂ©moignage durable et permanent par lequel lâEsprit nous unis avec le Christ ressuscitĂ© et qui est montĂ© au ciel nous prĂ©parer une place avant de venir nous chercher.
Jean 14
Que votre cĆur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon PĂšre. Si cela n'Ă©tait pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous prĂ©parer une place. Et, lorsque je m'en serai allĂ©, et que je vous aurai prĂ©parĂ© une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que lĂ oĂč je suis vous y soyez aussi.âŠ
Michël Déry
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François, Audience générale (26 novembre 2014)
« Il est beau de penser cela, de penser au Ciel. On se retrouvera tous lĂ -haut, tous. Câest beau, ça donne de la force Ă lâĂąme. »
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout ĂȘtre humain possĂšde sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tĂąche est de lâinciter Ă suivre la voie tracĂ©e par ce quâil estime ĂȘtre le âŠPlus
François, Audience générale (26 novembre 2014)
« Il est beau de penser cela, de penser au Ciel. On se retrouvera tous lĂ -haut, tous. Câest beau, ça donne de la force Ă lâĂąme. »
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout ĂȘtre humain possĂšde sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tĂąche est de lâinciter Ă suivre la voie tracĂ©e par ce quâil estime ĂȘtre le Bien. [âŠ] Et je suis prĂȘt Ă le rĂ©pĂ©ter : chacun Ă sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon lâidĂ©e quâil sâen fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
BenoĂźt XVI, Zenit News Story (5 septembre 2000)
« Nous sommes dâaccord quâun Juif, et cela est vrai pour les croyants dâautres religions, nâa pas besoin de connaĂźtre ou reconnaĂźtre le Christ comme le Fils de Dieu pour ĂȘtre sauvĂ©. »
BenoĂźt XVI, Faire route avec Dieu (Page 233)
« De mĂȘme, une thĂ©ologie qui sâappuie sur la notion de la « succession », telle que câest le cas dans lâĂglise catholique et dans lâĂglise orthodoxe, ne nie pas forcĂ©ment la prĂ©sence salvifique du Seigneur dans la cĂšne protestante. »
BenoĂźt XVI, Vivre sa foi (Pages 65-66)
« En rĂ©alitĂ©, la question qui se pose Ă nous, la question qui nous tourmente, câest bien plutĂŽt la suivante : comment donc se fait-il quâil nous soit nĂ©cessaire dâaccomplir tout ce quâexige la foi chrĂ©tienne ; comment donc se fait-il que nous soyons obligĂ©s de porter, jour aprĂšs jour, tout le poids des dogmes et de la morale de lâĂglise, alors quâil existe bien dâautres chemins vers le ciel et le salut ? »
Jean-Paul II, Discours (27 déc. 1978)
« Il est la Seconde Personne de la TrĂšs Sainte TrinitĂ© devenue homme ; câest pour cela quâen JĂ©sus la nature humaine â et donc toute lâhumanitĂ© â est rachetĂ©e, sauvĂ©e, ennoblie au point de participer de la « vie divine » par le moyen de la grĂące. »
Paul VI, Discours (2 août 1969)
« Nous avons souhaitĂ© rencontrer lâĂglise anglicane qui fleurit dans ce pays et rendre hommage Ă ces fils dont elle en est le plus fiĂšre, ceux qui â ensemble avec nos propres martyrs catholiques â ont donnĂ© Ă lâĂvangile le tĂ©moignage gĂ©nĂ©reux de leur vie. »
Paul VI , Audience (1er octobre 1969)
« [âŠ] Mais dâautre part, dans beaucoup de secteurs, lâĂglise cherche Ă sâassimiler aux formes et aux coutumes du monde laĂŻc ; elle se dĂ©pouille de son vĂȘtement distinctif et sacrĂ©, elle veut se sentir humaine et terrestre et tend Ă se laisser absorber par la mentalitĂ© du milieu social et temporel, elle est quasiment prise par le respect humain dâĂȘtre en quelque sorte distincte et obligĂ©e Ă un style de pensĂ©e et de vie diffĂ©rent de celui du monde, et en subit les mutations et les dĂ©gradations avec un zĂšle conformiste et presque dâavant-garde. »
Roncalli, Pacem in Terris (Encyclique)
« Chacun a le droit dâhonorer Dieu suivant la juste rĂšgle de la conscience et de professer sa religion dans la vie privĂ©e et publique. »
etc.![đ](/emoji/f09f9887)
« Il est beau de penser cela, de penser au Ciel. On se retrouvera tous lĂ -haut, tous. Câest beau, ça donne de la force Ă lâĂąme. »
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout ĂȘtre humain possĂšde sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tĂąche est de lâinciter Ă suivre la voie tracĂ©e par ce quâil estime ĂȘtre le Bien. [âŠ] Et je suis prĂȘt Ă le rĂ©pĂ©ter : chacun Ă sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon lâidĂ©e quâil sâen fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
BenoĂźt XVI, Zenit News Story (5 septembre 2000)
« Nous sommes dâaccord quâun Juif, et cela est vrai pour les croyants dâautres religions, nâa pas besoin de connaĂźtre ou reconnaĂźtre le Christ comme le Fils de Dieu pour ĂȘtre sauvĂ©. »
BenoĂźt XVI, Faire route avec Dieu (Page 233)
« De mĂȘme, une thĂ©ologie qui sâappuie sur la notion de la « succession », telle que câest le cas dans lâĂglise catholique et dans lâĂglise orthodoxe, ne nie pas forcĂ©ment la prĂ©sence salvifique du Seigneur dans la cĂšne protestante. »
BenoĂźt XVI, Vivre sa foi (Pages 65-66)
« En rĂ©alitĂ©, la question qui se pose Ă nous, la question qui nous tourmente, câest bien plutĂŽt la suivante : comment donc se fait-il quâil nous soit nĂ©cessaire dâaccomplir tout ce quâexige la foi chrĂ©tienne ; comment donc se fait-il que nous soyons obligĂ©s de porter, jour aprĂšs jour, tout le poids des dogmes et de la morale de lâĂglise, alors quâil existe bien dâautres chemins vers le ciel et le salut ? »
Jean-Paul II, Discours (27 déc. 1978)
« Il est la Seconde Personne de la TrĂšs Sainte TrinitĂ© devenue homme ; câest pour cela quâen JĂ©sus la nature humaine â et donc toute lâhumanitĂ© â est rachetĂ©e, sauvĂ©e, ennoblie au point de participer de la « vie divine » par le moyen de la grĂące. »
Paul VI, Discours (2 août 1969)
« Nous avons souhaitĂ© rencontrer lâĂglise anglicane qui fleurit dans ce pays et rendre hommage Ă ces fils dont elle en est le plus fiĂšre, ceux qui â ensemble avec nos propres martyrs catholiques â ont donnĂ© Ă lâĂvangile le tĂ©moignage gĂ©nĂ©reux de leur vie. »
Paul VI , Audience (1er octobre 1969)
« [âŠ] Mais dâautre part, dans beaucoup de secteurs, lâĂglise cherche Ă sâassimiler aux formes et aux coutumes du monde laĂŻc ; elle se dĂ©pouille de son vĂȘtement distinctif et sacrĂ©, elle veut se sentir humaine et terrestre et tend Ă se laisser absorber par la mentalitĂ© du milieu social et temporel, elle est quasiment prise par le respect humain dâĂȘtre en quelque sorte distincte et obligĂ©e Ă un style de pensĂ©e et de vie diffĂ©rent de celui du monde, et en subit les mutations et les dĂ©gradations avec un zĂšle conformiste et presque dâavant-garde. »
Roncalli, Pacem in Terris (Encyclique)
« Chacun a le droit dâhonorer Dieu suivant la juste rĂšgle de la conscience et de professer sa religion dans la vie privĂ©e et publique. »
etc.
Bénédicte LIOGIER
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Merci pour ce florilÚge de citations qui convaincront, je l'espÚre, ceux qui ne sont pas encore convaincus de l'hétérodoxie des derniers "papes" et trÚs particuliÚrement de François.
Pour ne m'en tenir qu'à une citation qui résume les autres :
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout ĂȘtre humain possĂšde sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tĂąche est âŠPlus
Merci pour ce florilÚge de citations qui convaincront, je l'espÚre, ceux qui ne sont pas encore convaincus de l'hétérodoxie des derniers "papes" et trÚs particuliÚrement de François.
Pour ne m'en tenir qu'à une citation qui résume les autres :
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout ĂȘtre humain possĂšde sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tĂąche est de lâinciter Ă suivre la voie tracĂ©e par ce quâil estime ĂȘtre le Bien. [âŠ] Et je suis prĂȘt Ă le rĂ©pĂ©ter : chacun Ă sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon lâidĂ©e quâil sâen fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
RĂ©ponse Gn 3,4-5Â :
Le serpent dit à la femme : « Non, vous ne mourrez point ;
mais Dieu sait que, le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux sâouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.
Eh bien, lorsque l'homme ne veut plus obéir à Dieu et est livré à l'arbitraire de l'homme, il subit le plus grand des chùtiments : l'intelligence s'obscurcit, la volonté est soumise au joug implacable du plus fort et la culture de mort s'instaure.
Louis Veuillot dans "Paris pendant les deux siÚges" (1871) a exprimé cela de façon lapidaire :
"Quand lâinsolence de lâhomme a obstinĂ©ment rejetĂ© Dieu, Dieu lui dit enfin : "Que ta volontĂ© soit faite !" Et le dernier flĂ©au est lĂąchĂ©. Ce nâest pas la famine, ce nâest pas la peste, ce nâest pas la mort : câest lâhomme. Lorsque lâhomme est livrĂ© Ă lâhomme, alors on peut dire quâon connaĂźt la colĂšre de Dieu."
Pour ne m'en tenir qu'à une citation qui résume les autres :
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout ĂȘtre humain possĂšde sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tĂąche est de lâinciter Ă suivre la voie tracĂ©e par ce quâil estime ĂȘtre le Bien. [âŠ] Et je suis prĂȘt Ă le rĂ©pĂ©ter : chacun Ă sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon lâidĂ©e quâil sâen fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
RĂ©ponse Gn 3,4-5Â :
Le serpent dit à la femme : « Non, vous ne mourrez point ;
mais Dieu sait que, le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux sâouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.
Eh bien, lorsque l'homme ne veut plus obéir à Dieu et est livré à l'arbitraire de l'homme, il subit le plus grand des chùtiments : l'intelligence s'obscurcit, la volonté est soumise au joug implacable du plus fort et la culture de mort s'instaure.
Louis Veuillot dans "Paris pendant les deux siÚges" (1871) a exprimé cela de façon lapidaire :
"Quand lâinsolence de lâhomme a obstinĂ©ment rejetĂ© Dieu, Dieu lui dit enfin : "Que ta volontĂ© soit faite !" Et le dernier flĂ©au est lĂąchĂ©. Ce nâest pas la famine, ce nâest pas la peste, ce nâest pas la mort : câest lâhomme. Lorsque lâhomme est livrĂ© Ă lâhomme, alors on peut dire quâon connaĂźt la colĂšre de Dieu."
Bénédicte LIOGIER
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Cette dame sympathique a le souci de vivre sa relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la nouvelle alliance. C'est bien, mais le protestantisme ne lui donne pas les clés pour le faire.
***
Voici quelques citations de la vidĂ©o en italique Ă partir de la 16Ăšme mn, suivies dâun bref commentaire :
1/ apprendre Ă vivre par rĂ©vĂ©lation⊠nous avons absolument besoin de vivre par rĂ©vĂ©lationâŠPlus
Cette dame sympathique a le souci de vivre sa relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la nouvelle alliance. C'est bien, mais le protestantisme ne lui donne pas les clés pour le faire.
***
Voici quelques citations de la vidĂ©o en italique Ă partir de la 16Ăšme mn, suivies dâun bref commentaire :
1/ apprendre à vivre par révélation⊠nous avons absolument besoin de vivre par révélation.
Non, il faut apprendre Ă vivre de la RĂ©vĂ©lation faite par JĂ©sus-Christ et confiĂ©e Ă son unique Ăglise fondĂ©e sur St Pierre, lâĂglise catholique.
2/ Dieu a des instructions spĂ©cifiques Ă nous donner et nous avons besoin dâentendre sa voix et de lui obĂ©ir.
La voix de Dieu sâest faite entendre par la RĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ qui a fondĂ© lâĂglise catholique.
3/ Nous ne pouvons pas nous appuyer sur notre propre intelligence ni sur le conseil des hommes :
Qui vous dira si votre rĂ©vĂ©lation est vraie ou fausse. Le discernement est confiĂ© Ă la seule Ăglise catholique fondĂ©e sur St Pierre et ses successeurs.
4/ Livre digital gratuit sur le baptĂȘme du Saint-Esprit :
Il nây a quâune seule foi et quâun seul baptĂȘme qui nous agrĂšge Ă lâĂglise catholique.
5/ Ce livre explique⊠comment recevoir le St Esprit et comment entendre la voix de Dieu :
Il nây a quâune façon de recevoir le St Esprit : par le BaptĂȘme dâabord et par la Confirmation, sacrement que les protestants ne peuvent pas recevoir car ils nâont ni prĂȘtre ni Ă©vĂȘque au sens catholique capables de le confĂ©rer.
6/ Ce livre peut vous aider Ă entendre plus clairement la voix de Dieu⊠vidĂ©o sur la façon dâentendre la voix de Dieu :
Il faut Ă©couter lâĂglise catholique fondĂ©e sur St Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs et mettre en pratique ce quâils nous enseignent comme divinement rĂ©vĂ©lĂ©.
7/ La Bible est notre fil à plomb pour discerner entre la vérité et le mensonge :
Non pas la Bible interprétée selon le libre examen, qui la soumet au jugement propre de chacun, mais interprétée par la seule autorité instituée par Jésus-Christ, le magistÚre de Pierre et de ses légitimes successeurs.
8/ Dieu ne va jamais contredire la Bible.
La Bible est la Parole de Dieu. Mais on peut mal lâinterprĂ©ter et faire dire Ă Dieu ce quâIl ne dit pas. Les protestants nâont pas de prophĂšte pour les guider dans cette interprĂ©tation. Dans lâĂglise catholique, ces prophĂštes du Nouveau Testament sont les lĂ©gitimes successeurs de Pierre.
9/ Câest le Saint-Esprit qui ouvre notre intelligence pour bien comprendre la Bible :
Certes, mais il va commencer par nous faire comprendre que JĂ©sus-Christ veut quâon Ă©coute son Ăglise fondĂ©e sur St Pierre et ses successeurs lĂ©gitimes qui ont reçu lâautoritĂ© pour conserver, expliciter et dĂ©fendre le dĂ©pĂŽt de la Foi et nous guider dans cette bonne comprĂ©hension.
10/ Les principes bibliques nâapportent pas la vie Ă part une relation avec Dieu :
Câest pour cela quâil faut frĂ©quenter les sacrements de lâĂglise catholique porteurs de grĂące, câest-Ă -dire dâune participation Ă la vie divine.
Il faut aussi mettre en pratique ce que lâĂglise nous enseigne et recevoir le pardon de Dieu dans le sacrement de pĂ©nitence, 2Ăšme ancre du salut, pour retrouver la grĂące perdue par le pĂ©chĂ©.
***
Enfin, pour montrer lâincompatibilitĂ© entre lâĂglise catholique et lâĂglise protestante, je vous invite Ă entendre ou lire le serment que doivent prĂȘter les rois dâAngleterre lors de leur accession au trĂŽne :
Version de lâAbbĂ© Maignen dans son ouvrage intitulĂ© Nouveau catholicisme et nouveau clergĂ©, rapportĂ©e par lâAbbĂ© Lafitte environ 4mn avant la fin du cours 224 dâexĂ©gĂšse de lâĂvangile selon St Jean :
dame-marie.net/saint-jean/
Solennellement et sincĂšrement, en prĂ©sence de Dieu, je professe, atteste et dĂ©clare que je crois que dans le sacrement de la CĂšne du Seigneur, il nây a aucune transsubstantiation des Ă©lĂ©ments du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ Ă ou aprĂšs la consĂ©cration de ces Ă©lĂ©ments par une personne quelconque et que lâinvocation ou lâadoration de la Vierge Marie ou de tout autre saint et le sacrifice de la messe comme on les pratique dans lâĂglise de Rome sont superstitieux et idolĂątriques. Je professe et dĂ©clare solennellement en la prĂ©sence de Dieu, que je fais cette dĂ©claration et chaque partie de cette dĂ©claration dans le sens Ă©vident et ordinaire des mots par moi lus tels quâils sont compris communĂ©ment par les protestants anglais, sans aucune Ă©vasion Ă©quivoque ou rĂ©serve mentale quelconque.
Version site internet :
univ-perp.fr/constit/ca1774test.htm
***
Voici quelques citations de la vidĂ©o en italique Ă partir de la 16Ăšme mn, suivies dâun bref commentaire :
1/ apprendre à vivre par révélation⊠nous avons absolument besoin de vivre par révélation.
Non, il faut apprendre Ă vivre de la RĂ©vĂ©lation faite par JĂ©sus-Christ et confiĂ©e Ă son unique Ăglise fondĂ©e sur St Pierre, lâĂglise catholique.
2/ Dieu a des instructions spĂ©cifiques Ă nous donner et nous avons besoin dâentendre sa voix et de lui obĂ©ir.
La voix de Dieu sâest faite entendre par la RĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ qui a fondĂ© lâĂglise catholique.
3/ Nous ne pouvons pas nous appuyer sur notre propre intelligence ni sur le conseil des hommes :
Qui vous dira si votre rĂ©vĂ©lation est vraie ou fausse. Le discernement est confiĂ© Ă la seule Ăglise catholique fondĂ©e sur St Pierre et ses successeurs.
4/ Livre digital gratuit sur le baptĂȘme du Saint-Esprit :
Il nây a quâune seule foi et quâun seul baptĂȘme qui nous agrĂšge Ă lâĂglise catholique.
5/ Ce livre explique⊠comment recevoir le St Esprit et comment entendre la voix de Dieu :
Il nây a quâune façon de recevoir le St Esprit : par le BaptĂȘme dâabord et par la Confirmation, sacrement que les protestants ne peuvent pas recevoir car ils nâont ni prĂȘtre ni Ă©vĂȘque au sens catholique capables de le confĂ©rer.
6/ Ce livre peut vous aider Ă entendre plus clairement la voix de Dieu⊠vidĂ©o sur la façon dâentendre la voix de Dieu :
Il faut Ă©couter lâĂglise catholique fondĂ©e sur St Pierre et ses lĂ©gitimes successeurs et mettre en pratique ce quâils nous enseignent comme divinement rĂ©vĂ©lĂ©.
7/ La Bible est notre fil à plomb pour discerner entre la vérité et le mensonge :
Non pas la Bible interprétée selon le libre examen, qui la soumet au jugement propre de chacun, mais interprétée par la seule autorité instituée par Jésus-Christ, le magistÚre de Pierre et de ses légitimes successeurs.
8/ Dieu ne va jamais contredire la Bible.
La Bible est la Parole de Dieu. Mais on peut mal lâinterprĂ©ter et faire dire Ă Dieu ce quâIl ne dit pas. Les protestants nâont pas de prophĂšte pour les guider dans cette interprĂ©tation. Dans lâĂglise catholique, ces prophĂštes du Nouveau Testament sont les lĂ©gitimes successeurs de Pierre.
9/ Câest le Saint-Esprit qui ouvre notre intelligence pour bien comprendre la Bible :
Certes, mais il va commencer par nous faire comprendre que JĂ©sus-Christ veut quâon Ă©coute son Ăglise fondĂ©e sur St Pierre et ses successeurs lĂ©gitimes qui ont reçu lâautoritĂ© pour conserver, expliciter et dĂ©fendre le dĂ©pĂŽt de la Foi et nous guider dans cette bonne comprĂ©hension.
10/ Les principes bibliques nâapportent pas la vie Ă part une relation avec Dieu :
Câest pour cela quâil faut frĂ©quenter les sacrements de lâĂglise catholique porteurs de grĂące, câest-Ă -dire dâune participation Ă la vie divine.
Il faut aussi mettre en pratique ce que lâĂglise nous enseigne et recevoir le pardon de Dieu dans le sacrement de pĂ©nitence, 2Ăšme ancre du salut, pour retrouver la grĂące perdue par le pĂ©chĂ©.
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Enfin, pour montrer lâincompatibilitĂ© entre lâĂglise catholique et lâĂglise protestante, je vous invite Ă entendre ou lire le serment que doivent prĂȘter les rois dâAngleterre lors de leur accession au trĂŽne :
Version de lâAbbĂ© Maignen dans son ouvrage intitulĂ© Nouveau catholicisme et nouveau clergĂ©, rapportĂ©e par lâAbbĂ© Lafitte environ 4mn avant la fin du cours 224 dâexĂ©gĂšse de lâĂvangile selon St Jean :
dame-marie.net/saint-jean/
Solennellement et sincĂšrement, en prĂ©sence de Dieu, je professe, atteste et dĂ©clare que je crois que dans le sacrement de la CĂšne du Seigneur, il nây a aucune transsubstantiation des Ă©lĂ©ments du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ Ă ou aprĂšs la consĂ©cration de ces Ă©lĂ©ments par une personne quelconque et que lâinvocation ou lâadoration de la Vierge Marie ou de tout autre saint et le sacrifice de la messe comme on les pratique dans lâĂglise de Rome sont superstitieux et idolĂątriques. Je professe et dĂ©clare solennellement en la prĂ©sence de Dieu, que je fais cette dĂ©claration et chaque partie de cette dĂ©claration dans le sens Ă©vident et ordinaire des mots par moi lus tels quâils sont compris communĂ©ment par les protestants anglais, sans aucune Ă©vasion Ă©quivoque ou rĂ©serve mentale quelconque.
Version site internet :
univ-perp.fr/constit/ca1774test.htm