Vague de froid : mort de 5 SDF, des enfants dorment dans la rue !

Cinq personnes sans domicile fixe sont décédées depuis samedi en France, victimes de la vague de froid. Des morts qui relance le débat sur le "mal-logement" dans le pays.
La première victime recensée, un SDF de 29 ans, a été retrouvée inanimée samedi dernier dans l'enceinte d'un lycée de Douai (Nord). Un homme de 50 ans a été retrouvé à son tour en état d'hypothermie à Paris, dans le XIIe arrondissement, dimanche soir par les services de secours, avant de décéder.
Dans les Alpes-Maritimes, un SDF belge âgé d'une quarantaine d'années a été retrouvé mort dimanche à Mandelieu, a confirmé mardi la préfecture. Le décès serait lié au froid et à l'alcoolémie de la victime.
Enfin Seine-et-Marne, près de Paris, à Brie-Comte-Robert, deux SDF qui avaient vraisemblablement tenté d'allumer un feu dans un bâtiment désaffecté ont été retrouvés carbonisés, selon des associations d'aide aux sans domicile fixe.

« On meurt de mal-logement »
« On ne meurt pas de froid, on meurt de mal-logement »
, a estimé Ian Brossat, adjoint communiste à la maire de Paris Anne Hidalgo, chargé du logement et de l'hébergement d'urgence. Le député UMP Benoist Apparu, ancien ministre délégué au Logement, a appelé à ne pas confondre les enjeux.
« Les sans-abris sont une problématique qui n'a strictement rien à voir. C'est effectivement une problématique de logement, mais ce sont surtout des personnes qui sont en très grande fragilité personnelle, psychologique pour ne pas dire psychiatrique », a-t-il commenté sur BFM TV.
« Pour ces personnes-là, nous avons besoin probablement de centres d'hébergement », a-t-il poursuivi, soulignant qu'il fallait « des mois, voire des années » pour convaincre ces personnes d'intégrer un hébergement encadré.
« On marche sur la tête dans notre pays ! »
Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Droit au logement (DAL), s'est ému du silence de la ministre du Logement, Sylvia Pinel. « Il n'y a pas suffisamment de logements accessibles aux ménages modestes. (...) On a des enfants aujourd'hui qui dorment dans les rues », a-t-il dit sur iTELE.
Regrettant des mesures ponctuelles de solidarité sans suivi sur le long terme, il a rappelé que le droit au logement était codifié dans la loi. "Cette politique d'hébergement coûte 1,3 milliard d'euros dont 170 millions sont consacrés à payer des chambres d'hôtel. On marche sur la tête dans notre pays !", a-t-il lancé.
Manque de structures
Les associations reprochent notamment aux pouvoirs publics un manque de places dans les structures d'hébergement d'urgence. Les préfectures déclenchent le plan « Grand Froid », qui permet l'ouverture de places supplémentaires, en fonction des températures ressenties selon trois niveaux: d'une température positive dans la journée à entre zéro et -5°C la nuit jusqu'à une température négative le jour et inférieure à -10°C la nuit.
La municipalité de Paris précise avoir mis mille places supplémentaires à disposition en complément des 9 000 ouvertes toute l'année.
Au 115, « on manque de place »
Les chiffres du « mal-logement »
Selon l'Insee, le nombre de SDF a augmenté de 44 % en France en 11 ans.
En 2012, 111 700 personnes sans domicile fixe, dont 31 000 enfants, étaient recensées dans les moyennes et grandes agglomérations, selon le « Portrait social de la France » publié en novembre par l'organisme.
Selon le collectif « Les Morts de la rue », 454 sans-abris sont décédés en France en 2013.
Ouest-France
Jésus Fils de Dieu
🤗 😘
Epiclèse
Très bien dit JESUS FILS DE DIEU.
Jésus Fils de Dieu
Non, c'est bien du froid qu'ils sont morts, du froid des coeurs des hommes !!! 🙏 🙏 🙏
Epiclèse
<<Cinq personnes sans domicile fixe sont décédées depuis samedi en France, victimes de la vague de froid>>
Un classique de la "nov-langue". Ce n'est pas du froid mais de la misère que sont mort ces malheureux.Plus
<<Cinq personnes sans domicile fixe sont décédées depuis samedi en France, victimes de la vague de froid>>

Un classique de la "nov-langue". Ce n'est pas du froid mais de la misère que sont mort ces malheureux.
stephane77
Le premier ministre Manuel Valls a appelé ce mercredi les Français à la « vigilance, la solidarité et la générosité » (Une sorte de restos du coeur , pour soulager les frais de l'Etat et culpabiliser les Français) face au phénomène des sans-abri, soulignant que le gouvernement était « mobilisé » pour assurer leur accueil.
Code de l'action sociale et des familles | Legifrance
Certains SDF …Plus
Le premier ministre Manuel Valls a appelé ce mercredi les Français à la « vigilance, la solidarité et la générosité » (Une sorte de restos du coeur , pour soulager les frais de l'Etat et culpabiliser les Français) face au phénomène des sans-abri, soulignant que le gouvernement était « mobilisé » pour assurer leur accueil.

Code de l'action sociale et des familles | Legifrance

Certains SDF préfèrent éviter les centres d'hébergement ,à cause de l'insécurité .
Jésus Fils de Dieu
🙏 🙏 🙏 on voit que l'Abbé PIERRE n'est plus là pour réveiller les consciences ! 🤨