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Irapuato
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St Honoré, évêque d’Amiens vers VIe s. - le 16 mai. Saint Honoré Évêque Saint Honoré était évêque d'Amiens. On dit qu'un jour, en pleine messe, il vit le Christ venir consacrer lui-même le pain …Plus
St Honoré, évêque d’Amiens vers VIe s. - le 16 mai.

Saint Honoré Évêque Saint Honoré était évêque d'Amiens. On dit qu'un jour, en pleine messe, il vit le Christ venir consacrer lui-même le pain eucharistique.
Très populaire, Honoré le fut encore plus après sa mort. Par exemple, une procession avec la châsse contenant ses reliques fit venir la pluie en temps de sécheresse.
Depuis que des boulangers et pâtissiers de Paris décidèrent de créer une confrérie qui se retrouverait dans une chapelle lui étant dédiée, il est leur saint patron.
Bx Simon Stock, général des Carmes (1164-1265)
Général des Carmes
(Aylesford, v. 1165 - Bordeaux, 16 mai 1265)

Simon Stock, anglais d'origine, naît d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie. Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit-Saint.

À douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie « tronc », en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel.

Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation. S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel.

Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces pères, en 1212. Élu vicaire général de l'ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la règle des Carmes.

La vierge apparut un jour à son serviteur, tout éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant : « Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin. » La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge.

Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église. Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères.
L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. »

Tiré de Mgr Paul Guérin, édition 1863, p. 229-233 -- Bollandistes, Paris, éd. 1874,
tome V, p. 582
Saint André Bobola
Prêtre s.j. et martyr

André
naît en Pologne, à Sandomir, le 30 novembre 1591. La famille Bobola, une des plus illustres de la Pologne, protégeait les pères jésuites de tout son pouvoir. Afin de récompenser leur zèle pour la foi, Dieu permit qu'un de ses membres devînt un glorieux martyr de la Compagnie de Jésus.

André fit ses études chez les Jésuites de Vilnius. Il entra au noviciat en 1609, et en 1613, il se consacrait à Dieu par les vœux perpétuels. Plusieurs villes de Pologne seront tour à tour témoins de son zèle infatigable. Il possédait le talent spécial de ramener à Dieu les pécheurs publics les plus endurcis. Il manifestait aussi un goût particulier pour l'enseignement du catéchisme aux enfants.

C'est dans la ville de Pinsk que le Père Bobola exerça le plus d'influence. L'essor donné au collège de cette ville, les conversions opérées parmi les orthodoxes, la fondation d'une congrégation de la Sainte Vierge pour les paysans, comptent au nombre des plus belles initiatives de l'apôtre durant ses trois années de ministère dans cette cité.

Après six ans d'absence, soit en 1652, André Bobola est de retour. Il eut à endurer maintes persécutions, insultes et mauvais traitements de la part des autorités schismatiques.
Le 16 mai 1657, des Cosaques sanguinaires arrêtèrent André Bobola au hameau de Mohilno et lui firent subir de tels supplices, qu'au témoignage de la Congrégation des Rites « jamais un si cruel martyre ne fut proposé aux discussions de cette assemblée. » Leur impuissance à faire abjurer Bobola irrita les Cosaques.

Ils le flagellèrent jusqu'au sang, après quoi ils enserrèrent sa tête dans une couronne de branches et lui scalpèrent le dos des mains. Vint ensuite la course à l'arrière des chevaux, scandée de coups et d'imprécations. Puis ses bourreaux lui meurtrissent la main droite d'un coup de sabre, lui tranchent le talon droit et on lui crève un œil. Avec un plaisir sadique, ces inhumains suspendent le martyr par les pieds et lui promènent des torches brûlantes par tout le corps.

Un des guerriers trace une tonsure sanglante sur la tête du martyr et l'arrache brutalement de son crâne enfiévré. D'autres lui enlèvent la peau des mains, coupent l'index gauche et l'extrémité de chaque pouce. Ensuite, ils décharnent son dos et ses bras. N'étant pas encore rassasié de le voir souffrir, ces barbares étendent le saint confesseur sur une grande table et emplissent les plaies vives du dos avec de la paille d'orge finement hachée, qu'ils introduisent dans ses chairs en riant et chantant.

On lui coupe une oreille, le nez, les lèvres, accompagnant le tout de coups de poing et de soufflets qui lui font sauter deux dents. Quelques-uns enfoncent des éclats de bois sous les ongles des mains et des pieds. Afin d'empêcher le Saint de prier vocalement, ces démons incarnés lui arrachent la langue par un trou pratiqué dans le cou. Cette mutilation et un coup de poinçon donné dans la région du cœur, font évanouir le martyr. Enfin, on achève André Bobola de deux coups de sabre qui lui tranchent la tête, puis on jette son corps sur un tas de fumier.

Les catholiques recueillirent sa dépouille et l'ensevelirent dans l'église. En 1755, le Père André Bobola fut déclaré vénérable, et en 1853, le pape Pie IX le déclara bienheureux. Son corps restait toujours parfaitement intact. Le jour de Pâques, 17 avril 1938, le pape Pie XI l'inscrivit au catalogue des Saints.

F. Paillart, édition 1900, p. 151-152. -- Saints et Bx de la Compagnie de Jésus, édition 1941, p. 99-108
St Ubaldo, évêque de Gubbio en Ombrie († 1160)
Vénérable Marie-Clément Joseph Staub
fondateur des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc (
✝ 1936)
Décret du 3 avril 2014, en italien, relatif aux vertus héroïques du serviteur de Dieu Marie-Clément (Joseph Staub 1876 - 1936), prêtre et religieux français des Augustins de l'Assomption, fondateur des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc.
Né le 2 juillet 1876 en Alsace, Joseph Staub prend l'habit de l'Assomption sous le nom de Frère Marie-Clément en 1896.
Il est ordonné prêtre le 19 mars 1904. Après des passages à Louvain, à Gempe, à Londres, il est envoyé à Worcester aux U.S.A. en 1910. En 1914, il fonde la Congrégation des Sœurs de Jeanne-d'Arc pour offrir le concours de religieuses dévouées à l'apostolat de prêtres et de religieux. La Congrégation des Sœurs de Jeanne d'Arc est principalement établie aux U.S.A. et au Canada...
Nature forte et équilibrée, esprit contemplatif, homme de Dieu entièrement donné à l'apostolat des âmes, le P. Marie-Clément Staub, décédé le 16 mai 1936, reçoit, au jour de ses obsèques à Sillery, le témoignage éloquent du cardinal Villeneuve, archevêque de Québec, qui s'adresse à ses filles spirituelles en ces termes 'Ressources - Assomption'...
- Ressources - Assomption - site des Augustins de l'Assomption
- Saints, bienheureux et vénérables du Canada – Archives de l'Archidiocèse de Québec - Archives de l'Archidiocèse de Québec
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"Mes chères enfants, Dans la tête et le cœur que le bon Dieu m'a donnés, je rêve pour notre chère famille de Jeanne d'Arc bien des choses. Une de ces choses, ce serait d'infuser à notre Institut l'esprit liturgique, de faire de votre vie une vie essentiellement liturgique. Liturgique dans ses sources, dans ses aliments, dans sa piété, dans ses prières, dans ses inspirations. Je voudrais pétrir vos âmes dans ce levain sacré pour les gonfler, les soulever, les élargir avec cette force sacrée, et en faire des âmes profondément liturgiques. La liturgie, quel beau fleuve où nous pouvons nous désaltérer! Que ce soit votre bonheur d'en vivre, en attendant qu'elle nous conduise à la liturgie du ciel" …
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St Honoré, évêque d’Amiens vers VIe s. - le 16 mai.
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Saint André Bobola
Prêtre s.j. et martyr
André
naît en Pologne, à Sandomir, le 30 novembre 1591. La famille Bobola, une des plus illustres de la Pologne, protégeait les pères jésuites de tout son pouvoir. Afin de récompenser leur zèle pour la foi, Dieu permit qu'un de ses membres devînt un glorieux martyr de la Compagnie de Jésus.
André fit ses études chez les Jésuites de Vilnius. Il entra …Plus
Saint André Bobola
Prêtre s.j. et martyr

André
naît en Pologne, à Sandomir, le 30 novembre 1591. La famille Bobola, une des plus illustres de la Pologne, protégeait les pères jésuites de tout son pouvoir. Afin de récompenser leur zèle pour la foi, Dieu permit qu'un de ses membres devînt un glorieux martyr de la Compagnie de Jésus.

André fit ses études chez les Jésuites de Vilnius. Il entra au noviciat en 1609, et en 1613, il se consacrait à Dieu par les vœux perpétuels. Plusieurs villes de Pologne seront tour à tour témoins de son zèle infatigable. Il possédait le talent spécial de ramener à Dieu les pécheurs publics les plus endurcis. Il manifestait aussi un goût particulier pour l'enseignement du catéchisme aux enfants.

C'est dans la ville de Pinsk que le Père Bobola exerça le plus d'influence. L'essor donné au collège de cette ville, les conversions opérées parmi les orthodoxes, la fondation d'une congrégation de la Sainte Vierge pour les paysans, comptent au nombre des plus belles initiatives de l'apôtre durant ses trois années de ministère dans cette cité.

Après six ans d'absence, soit en 1652, André Bobola est de retour. Il eut à endurer maintes persécutions, insultes et mauvais traitements de la part des autorités schismatiques.
Le 16 mai 1657, des Cosaques sanguinaires arrêtèrent André Bobola au hameau de Mohilno et lui firent subir de tels supplices, qu'au témoignage de la Congrégation des Rites « jamais un si cruel martyre ne fut proposé aux discussions de cette assemblée. » Leur impuissance à faire abjurer Bobola irrita les Cosaques.

Ils le flagellèrent jusqu'au sang, après quoi ils enserrèrent sa tête dans une couronne de branches et lui scalpèrent le dos des mains. Vint ensuite la course à l'arrière des chevaux, scandée de coups et d'imprécations. Puis ses bourreaux lui meurtrissent la main droite d'un coup de sabre, lui tranchent le talon droit et on lui crève un œil. Avec un plaisir sadique, ces inhumains suspendent le martyr par les pieds et lui promènent des torches brûlantes par tout le corps.

Un des guerriers trace une tonsure sanglante sur la tête du martyr et l'arrache brutalement de son crâne enfiévré. D'autres lui enlèvent la peau des mains, coupent l'index gauche et l'extrémité de chaque pouce. Ensuite, ils décharnent son dos et ses bras. N'étant pas encore rassasié de le voir souffrir, ces barbares étendent le saint confesseur sur une grande table et emplissent les plaies vives du dos avec de la paille d'orge finement hachée, qu'ils introduisent dans ses chairs en riant et chantant.

On lui coupe une oreille, le nez, les lèvres, accompagnant le tout de coups de poing et de soufflets qui lui font sauter deux dents. Quelques-uns enfoncent des éclats de bois sous les ongles des mains et des pieds. Afin d'empêcher le Saint de prier vocalement, ces démons incarnés lui arrachent la langue par un trou pratiqué dans le cou. Cette mutilation et un coup de poinçon donné dans la région du cœur, font évanouir le martyr. Enfin, on achève André Bobola de deux coups de sabre qui lui tranchent la tête, puis on jette son corps sur un tas de fumier.

Les catholiques recueillirent sa dépouille et l'ensevelirent dans l'église. En 1755, le Père André Bobola fut déclaré vénérable, et en 1853, le pape Pie IX le déclara bienheureux. Son corps restait toujours parfaitement intact. Le jour de Pâques, 17 avril 1938, le pape Pie XI l'inscrivit au catalogue des Saints.
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