11 février 1250 fin de la Bataille de la Mansourah Suite à la prise de Damiette, les Croisés Français commandés par Saint Louis tentent de s’emparer du Caire tenu par les Mamelouks Turcs et les …Plus
11 février 1250 fin de la Bataille de la Mansourah
Suite à la prise de Damiette, les Croisés Français commandés par Saint Louis tentent de s’emparer du Caire tenu par les Mamelouks Turcs et les Sarrasins.
A partir du 20 décembre 1249, les Croisés francs se trouvent au Caire, face à la forteresse de la Mansourah, sur la rive gauche du Nil et près d’un gué où l’on peut traverser le grand fleuve. Saint Louis abrite son armée dans un grand camp pour l’hiver.
– Les Sarrasins de l’Émir Fakr ed-Dîn se tiennent en face et commencent à harceler les Croisés par des tirs de feux grégeois grâce à des armes de siège pendant plus d’un mois.
Le 8 février, Saint Louis scinde ses forces en quatre corps en laissant le commandement du camp au Duc de Bourgogne. Le Saint Roi prend la tête de la principale Bataille (Corps) de l’Ost français. Les Chevaliers Templiers du Frère Guillaume de Sonnac forment l’avant-garde du fait de leur expérience en combats. Les deux autres Batailles sont commandés par les deux frères de Saint Louis, Robert d’Artois et Charles d’Anjou. Robert d’Artois et Raoul de Coucy sont tués, Guillaume de Sonnac est éborgné.
Sur les conseils de Jehan de Vallery et après avoir repoussé plusieurs charges de Sarrazins, Saint Louis décide de se retirer sur le Nil avec le camp du Duc de Bourgogne comme point d’appui. Il sait qu’il ne va pas tarder à recevoir tout le choc de l’ennemi.
Le mercredi des Cendres 9 février 1250. Harcelés par plusieurs assauts, les Croisés français réussissent à tous les repousser. Les Sarrazins font une pause le 10 et réorganisent leur corps de bataille avec 3 000 hommes. Le 11 février, l’attaque fatale survient. Malgré la vaillance de l’Ost royal (on voit même des blessés combattre comme Sonnac qui sera tué), tout est fini en fin de matinée. Le Roi de France doit rendre les armes. Pour lui, c’est le début de la captivité.