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Interview de Viganò : "Je ne réside pas dans un lieu fixe"

Franca Giansoldati a publié une interview de l'archevêque Carlo Maria Viganò, 83 ans, excommunié par le Vatican. Son point de vue.

- Mgr Viganò qualifie le cardinal Bertone, secrétaire d'État de Benoît XVI, de "assoiffé de pouvoir, sans scrupules, manipulateur et proche des cercles maçonniques".

- Benoît XVI a retiré Viganò du Governatorato et l'a nommé nonce aux États-Unis en raison d'un conflit entre Viganò et Bertone.

- Bertone a tout fait pour m'écarter de la Secrétairerie d'État, parce que, dans mon rôle très délicat, je l'empêchais de promouvoir "ses" candidats, des hommes de son entourage, corrompus et souvent sexuellement pervers".

- Bertone a réussi "à me transférer au Gouvernorat le 16 juillet 2009, où, dans mon action pour combattre le vaste réseau de corruption, j'avais découvert le rôle et la complicité du Secrétaire d'État lui-même pour couvrir, soutenir et promouvoir les malversations et en tirer un profit personnel."

- "Benoît XVI a dit à Viganò lors d'une audience privée le 4 avril 2011 qu'il voulait le nommer président de la préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège, "mais Bertone (avec la complicité du cardinal Lajolo, président du gouvernorat, lui aussi impliqué dans le réseau de corruption) s'est imposé avec force au pape et a obtenu mon expulsion de la Curie romaine."

- "Le jour même de mon soixante-quinzième anniversaire, en janvier 2016, j'ai reçu une lettre signée par le Substitut Becciu de l'époque, dans laquelle on m'informait que Bergoglio m'ordonnait de quitter immédiatement mon appartement, me refusant également la possibilité de résider dans la Casa San Benedetto préparée par Benoît XVI pour les nonces à la retraite."

- La justification qui m'a été donnée était que cet appartement était nécessaire pour les chefs des dicastères. Pour autant que je sache, il est resté vacant pendant au moins les sept années suivantes, et peut-être l'est-il encore aujourd'hui."

- "Après la publication de mon mémorial sur le cardinal McCarrick en août 2018, un de mes contacts des États-Unis m'a averti que ma vie était en danger [ce qui est peu probable] : c'est pour cette raison que je ne réside pas dans un lieu fixe."

- "Je n'ai jamais reçu de communications privées d'aucune sorte de la part de Bergoglio (ni d'aucune autorité du Vatican)."

- "Bergoglio a essayé de me faire passer pour un homme malhonnête et un voleur, en se référant à mes événements familiaux douloureux et personnels, qui impliquaient mon frère prêtre (atteint d'une attaque cérébrale et manipulé par des avocats sans scrupules), que je n'ai pas voulu attaquer en contestant une sentence injuste, préférant suivre le commandement de l'Évangile (Mt 5, 40). Les accusations portées contre moi ont été largement désavouées par tous mes frères et par l'évidence des faits".

- En tant que délégué aux représentations pontificales [auprès du secrétaire d'État], j'ai moi-même traité le cas McCarrick et, depuis lors, j'ai demandé qu'il soit démis de ses fonctions cardinalices. Mes supérieurs directs sont responsables de ne pas avoir tenu compte de mon jugement basé sur des témoignages irréfutables".

- Le travail de McCarrick convenait à quelqu'un de la Secrétairerie d'État, à commencer par les sommes énormes collectées par le biais de la Fondation papale que le cardinal avait mise en place aux États-Unis. Je me souviens bien d'un commentaire que m'a fait l'Argentin Leonardo Sandri, alors Monseigneur, avec qui j'ai partagé le même bureau pendant onze ans lorsque nous étions tous deux secrétaires du Substitut : Mais ce McCarrick est toujours là !".

- Sandri est ensuite devenu le Substitut. C'est à lui que j'ai remis ma note détaillant les fautes de McCarrick, mais l'ambition et les perspectives d'avancement de sa carrière l'ont conduit à se taire et à dissimuler les scandales. Le fait qu'il m'ait exprimé à plusieurs reprises sa mauvaise opinion de Bergoglio ("Cet homme est un fou !") ne l'a pas empêché de devenir de toute façon son complice".

- "Bergoglio doit son "élection" à McCarrick qui l'a déclaré lors d'une conférence à l'université de Villanova où, le 11 octobre 2013, il a affirmé avoir favorisé l'élection de Jorge Mario Bergoglio lors des congrégations générales précédant le conclave tenu quelques mois plus tôt, et en avoir parlé avec "un monsieur italien très influent" qui lui aurait confié comment, en l'espace de cinq ans, le nouveau pape allait "réformer" - c'est-à-dire révolutionner - l'Église."

- Bergoglio a retiré à McCarrick son statut de cardinal et l'a renvoyé de l'état clérical uniquement pour préserver sa "réputation".

- Il n'y a pas eu de procès équitable qui aurait permis aux témoins de nommer les complices de McCarrick. Bergoglio s'est arrogé le droit de trancher l'affaire. Cela "visait à cacher le réseau de complicité dans lequel il était et est toujours personnellement impliqué".

Traduction de l'IA
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simplicius a partage ceci

Source en italien
Mons. Vigano : deep church è per il corpo ecclesiale cun cancro che uccide lentamente l’istituzione dal suo interno
Mons. Vigano : "Prima della seconda venuta di…

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steack partage ceci

Source en italien
Mons. Vigano : deep church è per il corpo ecclesiale cun cancro che uccide lentamente l’istituzione dal suo interno
Mons. Vigano : "Prima della seconda venuta di…

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Etienne bis

Ne pas ouvrir un procès public contre Mc
Carrick - aujourd'hui écarté - ça n'a servi qu'à protéger les amis dudit Mac Carrick.
En tout 1er lieu Georges Narcisse Imbroglio... "himself".