25 novembre, fête de sainte Catherine d'Alexandrie ❤️

Bonne et sainte fête aux Catherine 🌹 - Prions pour nos frères persécutés et nos amis souffrants.
Patronne des philosophes, martyre et miséricordieuse.

Dès votre conversion, Notre Seigneur Jésus-Christ enfant vous est apparu en vision
pour la deuxième fois.
Il a posé sur vous un regard rempli de tendresse et vous a offert l'anneau nuptial.
Votre beauté, votre noblesse de cœur, votre sagesse, votre érudition
convertirent les cinquante philosophes que l'empereur païen Maximen
vous avait envoyés pour vous éprouver.
Votre foi inébranlable en Jésus-Christ votre époux,
vous aida à affirmer votre fidélité et à le suivre jusqu'au martyre.
Vous vous êtes unis l'un à l'autre sur la Croix.
l'Esprit Saint vous ravit et vous entrez joyeuse dans la Vie.
Quel exemple de courage, de conversion pour nous tous.
Soyons digne de recevoir votre exemple.
"Que sainte Catherine se réjouisse avec nous ici-bas et nous avec elle dans la gloire".
Sainte Catherine, sauvez les âmes, convertissez-les toutes.
Marie Bee
--------------------------------------------------------------------------
Chantons les louanges de Catherine, la glorieuse fiancée du Christ, la divine protectrice du Sinaï, notre aide et notre secours ; car elle réfuta brillamment les vaines subtilités des impies, par le glaive de l’esprit et ayant reçu la couronne du martyr, elle demande pour tous, la grande miséricorde. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
En ce jour, amis des Martyrs, formez un chœur divin pour glorifier la très sage Catherine ; sur le stade elle a prêché le Christ, et foulé aux pieds le serpent, elle qui méprisa le savoir des rhéteurs. Nous te magnifions, nous te magnifions, très sainte et grande martyre Catherine. Et nous vénérons les souffrances que tu as endurées pour le Christ.
Dès l’enfance ayant reçu la sagesse de Dieu, cette Martyre également fut instruite du savoir profane en toute son étendue ; par là connaissant l’importance de la raison dans la formation et l’évolution des éléments et celui qui les créa à l’origine par son verbe, elle lui rendait grâces jour et nuit et renversa les idoles et leurs adorateurs insensés, elle qui méprisa le savoir des rhéteurs.
--------------------------------------------------------------------------
Catherine. La sainte vision s'incline,
le manteau semé d'étoiles flotte au vent,
elle porte sur les bras un bel enfant
dont les regards reflètent des éclairs.
Et les esprits célestes ont frémi,
voilant leur face de leurs ailes.
Devant eux ils se prosternent en prière . . .
Ecoute, toi l'ami fidèle; vois:
Dans un nuage,
la vision céleste vers moi descend;
du doigt me désignant,
elle sourit et vers moi se penche, — puis . . .
sa bouche ravissante va parler
au bel enfant;
ô voix harmonieuse!
Veux-tu la prendre pour ta fiancée ?
Ciel! cher Ananias, ciel!
(Elle pleure et se tord les mains dans une douleur amère.)
Ananias. O Catherine, dis, dis-moi ta peine?
Catherine. Le bel enfant s'efface, malheur sur moi !
hélas ! de sa mère il a quitté le bras ...
Je vois un roi; des rois il porte la couronne,
le sceptre dans la main,
sa robe resplendit de mille feux.
Pareille au grondement du tonnerre,
sa puissante voix éclate, redoutable:
Non, non pas elle!
Elle est impure,
la source sainte ne la connut pas,
sa robe nuptiale est maculée.
Impure! . . .
Quoi, honnie, repoussée!
Que faire, hélas! —
O bel enfant, tu vins troubler mon cœur!
Ananias. Divine fiancée, ne pleure plus, le doux enfant apaisera ton cœur, si tu consens, dans une foi sincère, à recevoir l'eau sainte du baptême. La source est là qui doit te procurer le tendre amour du fiancé céleste, si tu veux lui vouer ta vie entière, jusqu'à la mort, fidèle à ton serment.
Catherine. Ah! conduis-moi vers cette source pure, que sur mon front jaillisse l'onde sainte!
Chœurs des Anges. (Dans les coulisses.)
Bienheureux ceux de qui le cœur est pur: ils contempleront de Dieu la face! Par son amour II verse dans les âmes des trésors sans nombre.
Ananias. Le chant sacré des anges dissipe ses
alarmes . . .
O Catherine, dis ce que ressent ton cœur de fiancée.
Catherine. La voix du maître souverain se tait, lui dont l'éclat avait troublé mon âme. Je vois un gracieux enfant qui me sourit; Je vois vers moi ses bras se tendre; je vois étinceler une bague qu'au doigt de ma main gauche il a glissée.
Ananias. Miracle, ô surprenant miracle! Autour de moi je vois briller partout des gerbes flamboyantes; les cieux de mille feux scintillent!
Catherine (sortant du rêve).
Je fus surprise par un rêve.
Ami, le jour se lève-t-il?
Je l'ai vu, lui, que je désire.
Comme il a su charmer mon cœur!
Un rêve?
Ah! c'était un rêve!
Non! Vois la bague à cette main,
lancer l'éclair ardent des flammes,
répandre un merveilleux éclat.
O Dieu, plus grand que tous les dieux,
tu joins la force à la douceur;
comment dirai-je tes louanges
et chanterai-je tes prodiges?
Ananias. Prosterne-toi, Catherine, élue par le roi des rois, entonne un hymne d'allégresse et que ton cœur s'unisse à lui.
Bénis le Dieu plein de clémence, qui dans la nuit, la sombre nuit, où te plongeait la vaine idole, fait luire la clarté du jour. Oui, que ta voix se mêle aux harpes saintes, chante ton hymen!
Catherine. Loué soit-Il, béni dès l'aube,
le Dieu dont les bienfaits m'accablent!
Sur moi sa grâce est descendue,
d'ivresse transportant mon cœur.
La mer redit sans cesse
qu'il est le roi des cieux, —
Lui, que chaque flot chante
le jour et la nuit.
L'aride et sèche plaine
reflète sa grandeur,
et toute créature repose en son amour.
La fleur de la beauté
à mes regards charmés s'est ouverte,
la source du savoir
à mon esprit s'est révélée.
Béni, le breuvage d'amour,
par qui ma soif fut tôt étanchée!
Des liens indissolubles
à jamais au Ciel me lient!
D'entraves terrestres libre enfin,
je tiens un joyau magnifique.
Un Dieu pour fiancée m'élut,
ô joie ardente, ineffable!
Pour la gloire de mon fiancé divin
je veux vivre, lutter et mourir!
Chœur des Anges. (Dans les coulisses.)
Gloire, gloire, gloire! Gloire à Toi, Seigneur! Louange à Dieu, louange! Louange au Roi des rois! Hosanna ! Hosanna ! Hosanna !
(Le rideau se ferme lentement.)
--------------------------------------------------------------------------
Sainte Catherine a vécu à Alexandrie – ancien centre de l’Empire hellénistique. Étant d’une beauté et d’une intelligence exceptionnelles, elle a reçu une éducation très élaborée, et a étudié les œuvres des plus grands philosophes et éducateurs de l’Antiquité. Des jeunes hommes des meilleures familles de l’Empire ont demandé sa main en mariage, mais aucun n’a pu l’obtenir. Elle avait déclaré à ses parents qu’elle n’accepterait d’épouser qu’un homme qui lui serait supérieur par sa condition sociale, par sa fortune, sa beauté et sa sagesse.

La mère de Catherine, chrétienne en secret, l’a envoyée à chercher conseil auprès de son propre père spirituel, un saint vieillard qui passait sa vie dans la prière et la solitude, dans une grotte, pas loin de la cité. Ayant écouté Catherine, il lui dit qu’il connaissait un jeune homme qui la dépassait en tout, car « Sa beauté était plus éclatante que la lumière du soleil, Sa sagesse gouvernait toute la Création, Ses richesses étaient répandues dans tout le monde, ce qui ne diminuait en rien, mais plutôt augmentait la noblesse de Son lignage ». L’image de l’Époux céleste produisit dans l’âme de la sainte vierge le désir ardent de le voir. La vérité que son âme cherchait se révéla à elle. En partant, le saint vieillard offrit à Catherine une icône de la Mère de Dieu avec l’Enfant Jésus dans ses bras et lui recommanda de prier avec foi la Reine des Cieux – la Mère de l’Époux céleste – pour que lui soit accordée la grâce de voir son Fils.

Catherine pria toute la nuit et il lui fut accordé de voir la Très Sainte Vierge qui envoya son Fils divin regarder Catherine, agenouillée devant Eux. Mais l’Enfant détourna Ses yeux de la jeune fille, en disant qu’Il ne pouvait pas la regarder parce qu’elle était laide, de pauvre condition, réduite à la mendicité et dépourvue d’intelligence comme toutes les personnes qui n’avaient pas été purifiées par les eaux du Baptême et n’avaient pas reçu le sceau du Saint Esprit. Catherine retourna chez le vieillard dans un état de profonde tristesse. Il la reçut avec amour, l’instruisit dans la foi dans le Christ, lui conseilla de préserver sa pureté et son intégrité et de prier sans cesse. Ensuite, il officia pour elle le Saint Mystère du Baptême. Par la suite, Sainte Catherine eut une autre vision de la Mère de Dieu avec son enfant. Cette fois-ci, le Seigneur la regarda avec tendresse et lui donna un anneau – un merveilleux don de l’Époux céleste.

À cette époque l’empereur Maximin lui-même était dans la cité d’Alexandrie à l’occasion d’une fête païenne. C’est pourquoi la fête était particulièrement splendide et des foules y accouraient. Les cris des animaux de sacrifice, la lumière incessante des feux, les foules agitées des arènes remplirent Alexandrie de monde. Des sacrifices humains furent offerts aussi, car les confesseurs de la foi dans le Christ, qui avaient refusé d’abjurer leur foi sous la torture, étaient condamnés à la mort par le feu. L’amour de la sainte pour les martyrs chrétiens et son ardent désir d’alléger leurs souffrances décidèrent Catherine d’aller voir le pontifex maximus païen à la tête de l’empire, l’empereur persécuteur Maximin.

En se présentant à lui, la Sainte déclara sa foi dans l’unique vrai Dieu et démontra avec sagesse les erreurs des païens. La beauté de la vierge fascina l’empereur. Pour la convaincre de la supériorité de la sagesse païenne, l’empereur ordonna la convocation de cinquante rhéteurs, les hommes les plus érudits de l’empire, mais la sagesse de la Sainte l’emporta, au point que les rhéteurs commencèrent eux-mêmes à croire au Christ. Sainte Catherine fit sur les martyrs le signe de la Croix et ceux-ci acceptèrent bravement de mourir pour le Christ, brûlés vifs sur ordre de l’empereur.

Maximin, n’espérant plus convaincre la sainte, essaya de la tenter en lui promettant de grandes fortunes et la renommée. Face au refus violent de la Sainte, l’empereur ordonna qu’elle soit soumise à des tortures affreuses et la fit jeter en prison. L’impératrice Augusta, qui avait beaucoup entendu parler de la Sainte, voulut la voir. Ayant convaincu Porphyrios, un commandant militaire, de l’accompagner avec un détachement de soldats, Augusta alla à la prison. L’impératrice fut très touchée par la force d’esprit de Sainte Catherine, dont la figure brillait du feu de la Grâce divine. Catherine expliqua les enseignements du christianisme aux nouveaux arrivés qui, ayant cru, furent convertis au Christ.

Le jour suivant, la martyre fut amenée encore une fois au tribunal où ses juges lui demandèrent d’abjurer sa foi chrétienne et de sacrifier aux dieux païens, sous peine de voir son corps écrasé par une roue garnie de pointes de fer. La Sainte confessa le Christ avec courage et s’approcha elle-même de la roue ; mais un ange brisa les instruments de l’exécution dont les pièces s’envolèrent dans toutes les directions vers les païens de passage. En voyant ce miracle, l’impératrice Faustina et le noble Porphyrios avec 200 soldats confessèrent leur foi dans le Christ devant tout le monde. Ils furent décapités. Maximin voulut tenter encore une fois la sainte martyre, en lui proposant de l’épouser, mais il reçut un nouveau refus. Sainte Catherine réaffirma sa fidélité au Christ, l’Époux céleste et, en priant toujours, elle tendit sa tête sur le billot, en attendant le coup d’épée du bourreau.

Les reliques de Sainte Catherine furent portées par des anges au Mont Sinaï. Au IXe ou au Xe siècle, la tête et la main gauche de la sainte martyre furent retrouvées par une révélation et furent transférées, avec une grande piété, à l’église du Monastère du Sinaï, construit par le saint empereur Justinien le Grand au VIe siècle.

Marie Bee Thevenet
Ô Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ. ❤️
Marie Bee Thevenet
Que notre chœur harmonieusement chante le Créateur, par qui toutes choses sont disposées : par lui combat celui qui ignorait la guerre, par lui sur l’homme à des jeunes filles la victoire est donnée.
Par lui les habitants d’Alexandrie sont stupéfaits de voir en une femme des qualités qui semblaient n’être pas de la femme, lorsque Catherine la bienheureuse triomphe des docteurs par sa science …Plus
Que notre chœur harmonieusement chante le Créateur, par qui toutes choses sont disposées : par lui combat celui qui ignorait la guerre, par lui sur l’homme à des jeunes filles la victoire est donnée.
Par lui les habitants d’Alexandrie sont stupéfaits de voir en une femme des qualités qui semblaient n’être pas de la femme, lorsque Catherine la bienheureuse triomphe des docteurs par sa science, du fer par son courage à souffrir.
A la gloire de sa race sa vertu sans pareille ajoute un éclat nouveau ; illustre par ceux qui la mirent au monde, illustre elle est plus encore par les mœurs saintes dont fa grâce l’a favorisée.
Tendre est la fleur de sa beauté ; point cependant elle ne lui épargne étude et labeur : de toutes sciences, qu’elles aient le monde ou Dieu pour objet, sa jeunesse s’est rendue maîtresse.
Vase de choix, vase des vertus, les biens qui passent ne sont pour elle que de la boue ; elle méprise la fortune de son père et les grands patrimoines que lui vaut sa naissance.
Vierge prudente et sage, elle se fait sa réserve d’huile pour aller au-devant de l’Epoux : elle veut, toute prête à l’heure qu’il arrivera, entrer sans retard au festin.
Pour le Christ elle désire mourir ; devant l’empereur à qui elle est présentée, l’éloquence de la vierge réduit cinquante philosophes au silence.
L’horreur de la prison où on l’enferme, et l’épreuve des roues menaçantes, la faim, les privations, tout ce qu’elle doit subir, elle le supporte pour l’amour de Dieu, toujours la même en toute rencontre.
Torturée, elle triomphe du bourreau ; la constance d’une femme a triomphé d’un empereur : c’est lui qui est dans les tourments, parce que le bourreau s’avoue vaincu avec ses supplices impuissants.
Elle est enfin décapitée ; la mort pour elle au trépas a pris fin ; elle fait joyeuse son entrée dans la vie : ce pendant que les Anges prennent soin d’ensevelir son corps en une terre lointaine.
Une huile en découle qui, par une grâce évidente, guérit beaucoup de malades ; bonne pour nous sera l’essence, si son intervention guérit nos vices.
Présente à nous, qu’elle se réjouisse en voyant les joies qu’elle nous cause ; que nous donnant les présentes joies, elle nous procure aussi les futures ; qu’elle se réjouisse avec nous ici-bas, et nous avec elle dans la gloire. Amen. ❤️
2 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Prière à sainte Catherine d’Alexandrie ❤️
Sainte vierge et martyre Catherine, ta fermeté est glorieuse et héroïque, mais par-dessus tous les dons est la beauté de ta virginité.
Prie pour nous près du trône de Dieu où tu triomphes maintenant : que nous renoncions au monde et à ses tentations et que nous nous réconcilions d’un cœur contrit avec Dieu.
Nous voulons suivre ton exemple de vertu ;…Plus
Prière à sainte Catherine d’Alexandrie ❤️
Sainte vierge et martyre Catherine, ta fermeté est glorieuse et héroïque, mais par-dessus tous les dons est la beauté de ta virginité.
Prie pour nous près du trône de Dieu où tu triomphes maintenant : que nous renoncions au monde et à ses tentations et que nous nous réconcilions d’un cœur contrit avec Dieu.
Nous voulons suivre ton exemple de vertu ; que ta pureté angélique soit notre vertu préférée. Tu as convaincu les savants que la vraie sagesse vient d’en haut et que le désir du salut doit prendre la première place.
Par ton intercession, éclaire, nous t’en prions, pour la jeunesse, le chemin vers la véritable science et sois fermement à leur côté pour qu’ils ne s’égarent jamais dans les ténèbres de l’incroyance, par le mauvais usage de la grâce divine, et qu’ils ne brisent pas leurs précieuses énergies spirituelles par insouciance, sur les écueils de l’orgueil et de l’opulence.
Amen.
Marie Bee Thevenet
Je suis la descendante de l’illustre roi Costos. On m’appelle Catherine. J’ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes. Mais j’ai compris : ce ne sont que vanités ! Alors j’ai suivi mon Seigneur Jésus Christ. Je n’épouserai que mon Dieu ! 💛