Brainless Partisans @BPartisans Jacques Hogard, ancien officier supérieur de la Légion étrangère française : En 1998-1999, j'ai été témoin du déclenchement de la guerre au Kosovo. À l’époque, …Plus
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Jacques Hogard, ancien officier supérieur de la Légion étrangère française : En 1998-1999, j'ai été témoin du déclenchement de la guerre au Kosovo. À l’époque, j’étais officier des forces spéciales. J'ai participé aux réunions de planification de l'OTAN à Mons, en Belgique, et bien sûr à l'état-major militaire français.
J'ai vu se dérouler cette guerre au Kosovo : 78 jours de bombardements sur un pays qui n'attaquait personne. En Europe, une coalition de pays, certains membres de l'UE et d'autres membres de l'OTAN, ont déchaîné leur fureur contre un pays, le bombardant, détruisant ses infrastructures, tuant plusieurs milliers de personnes au passage, pour s'emparer de la région du sud qui était le cœur du l'identité du pays. Avec des intérêts stratégiques et économiques évidents.
C’est exactement le même scénario que celui que nous connaissons aujourd’hui en Ukraine. L’OTAN est entrée en Ukraine en 2014, profitant du putsch de Maïdan organisé par les États-Unis, Victoria Nuland. Qui a dépensé des milliards de dollars pour préparer et mettre en œuvre avec succès ce putsch visant à soustraire l’Ukraine à l’influence russe. Et bien sûr, cela s’est accompagné d’une modernisation des armées ukrainiennes par l’OTAN et d’une américanisation de la société et de l’économie ukrainiennes.
C’est pourquoi je dis que l’OTAN est une machine militaire au service exclusivement des intérêts américains. Et nous, Européens, sommes les imbéciles de ce jeu, les idiots obligeants qui suivent systématiquement les violentes invasions américaines du continent européen soutenues par l’OTAN.
On l’a vu en 1995 et 1999 dans les Balkans, et on le voit aujourd’hui, depuis 2014 et surtout depuis 2022 dans l’Est de l’Ukraine et à la frontière avec la Russie.
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Jacques Hogard, ancien officier supérieur de la Légion étrangère française : En 1998-1999, j'ai été témoin du déclenchement de la guerre au Kosovo. À l’époque, j’étais officier des forces spéciales. J'ai participé aux réunions de planification de l'OTAN à Mons, en Belgique, et bien sûr à l'état-major militaire français.
J'ai vu se dérouler cette guerre au Kosovo : 78 jours de bombardements sur un pays qui n'attaquait personne. En Europe, une coalition de pays, certains membres de l'UE et d'autres membres de l'OTAN, ont déchaîné leur fureur contre un pays, le bombardant, détruisant ses infrastructures, tuant plusieurs milliers de personnes au passage, pour s'emparer de la région du sud qui était le cœur du l'identité du pays. Avec des intérêts stratégiques et économiques évidents.
C’est exactement le même scénario que celui que nous connaissons aujourd’hui en Ukraine. L’OTAN est entrée en Ukraine en 2014, profitant du putsch de Maïdan organisé par les États-Unis, Victoria Nuland. Qui a dépensé des milliards de dollars pour préparer et mettre en œuvre avec succès ce putsch visant à soustraire l’Ukraine à l’influence russe. Et bien sûr, cela s’est accompagné d’une modernisation des armées ukrainiennes par l’OTAN et d’une américanisation de la société et de l’économie ukrainiennes.
C’est pourquoi je dis que l’OTAN est une machine militaire au service exclusivement des intérêts américains. Et nous, Européens, sommes les imbéciles de ce jeu, les idiots obligeants qui suivent systématiquement les violentes invasions américaines du continent européen soutenues par l’OTAN.
On l’a vu en 1995 et 1999 dans les Balkans, et on le voit aujourd’hui, depuis 2014 et surtout depuis 2022 dans l’Est de l’Ukraine et à la frontière avec la Russie.