CoeurdeFrance
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Très souvent les soutiens de l'Ukraine en Occident, notamment les personnes contaminées par la propagande ukrainienne diffusée en France et en Occident par les médias, ne veulent pas entendre autre …Plus
Très souvent les soutiens de l'Ukraine en Occident, notamment les personnes contaminées par la propagande ukrainienne diffusée en France et en Occident par les médias, ne veulent pas entendre autre chose que la désinformation terrible au sujet des Russes : ces derniers massacreraient tout sur leur passage, et raseraient tout, sans parler des viols des hommes, des femmes et même des enfants.

Mais il existe une deuxième catégorie de public, notamment en France, qui sont souvent dans leur tête secrètement pro-Ukraine, mais dont l'intelligence leur interdit d'ahaner cette propagande absurde, car ils ont compris qu'ils se décrédibilisaient et surtout pouvaient perdre la face, en particulier quant la vérité éclatera plus tard. Il serait alors très inconfortable pour ces gens de se trouver épingler par ceux qui avaient dit la vérité, comme ayant été manipulés. Ainsi, en bottant en touche, cette position prudente, mais peu courageuse, permet de se garantir et protéger pour l'avenir. Dans cette idée, la réponse massue est donc que des atrocités sont commises des deux côtés, renvoyant alors tout le monde dos à dos, et surtout, empêchant une poursuite de la discussion. C'est un peu plus courageux bien sûr que la première catégorie, mais hélas intellectuellement malhonnête, une façon de dire "je ne veux rien voir", "je ne veux pas prendre parti", ou même "je ne veux surtout pas entendre la vérité". Dans cette catégorie de gens, moins nombreux que ceux niant tout en bloc, il y a toutefois dans leur for intérieur, l'absolue nécessité pour eux de ne pas entamer la moindre réflexion plus loin, c'est un mécanisme psychologique de neutralisation, pour ignorer toute vérité qui mettrait en danger leurs certitudes, ou provoqueraient chez eux un sentiment de honte, ou d'appartenir à la catégorie la plus redoutée : celle des "complotistes", dont ils ont grandement peur par une forme de croyance très ancrée, que le complotiste est forcément le russophile, en reliant leurs réflexions à des standards du passé (URSS, goulag, Staline etc.). Cette catégorie de personne aura donc fait une partie du chemin de la compréhension, mais en usant de systèmes de défense psychologiques préfère "disparaître" du débat, par prudence et par peur d'être où dans l'erreur, mais surtout d'être ensuite humiliés ou démasqués une fois le conflit terminé.

Songeons par ailleurs, en nous replongeant dans le passé, à un Français qui dirait ceci : "non mais je ne soutiens aucun camp, ni l'Allemagne nazie, ni les Alliés, des atrocités sont commises dans les deux camps". Pourrait-on dire que cette position est acceptable ? Bien sûr que non...

Laurent Brayard

La réponse massue des "neutres" : il y a des atrocités commises des deux côtés by Laurent Brayard une voix pour le Donbass Insider