La POLICE du QUEENSLAND a RENDU VISITE à celui qui s’est VANTÉ sur TWITTER de son JOGGING ENFREIGNANT les RÈGLES du COVID
Un homme a été blanchi de ses méfaits malgré le tumulte provoqué sur les médias sociaux.
La police du Queensland, en Australie, a répondu à un homme qui se vantait sur Twitter d’avoir fait un jogging qui enfreignait les mesures de confinement du Covid en lui rendant une visite à domicile.
“Courir furtivement à travers la frontière et revenir. Tout en évitant la police du virus du PCC”, a tweeté l’auteur Lyle Shelton avec quelques photos d’une plage.
“Il faisait référence à sa course du samedi depuis Coolangatta sur la Gold Coast, autour de Point Danger à la frontière interétatique, et à Tweed Heads en NSW, avant de revenir”, rapporte le Brisbane Times. Le lendemain, la police du Queensland a répondu en commentant le fil de Shelton : “Nous sommes au courant de ce tweet et nous nous renseignons.”
En vertu des règles draconiennes de confinement en Australie, les gens ne peuvent pas traverser les frontières d’un État à moins d’avoir une raison “essentielle”. Cependant, il est apparu par la suite que Shelton, qui est également un militant politique conservateur, dispose d’un G-Pass (General declaration pass) qui lui permet de traverser la frontière sans avoir à se mettre en quarantaine. Malgré cela, la commissaire de police du Queensland, Katarina Carroll, a reproché à Shelton de gaspiller les ressources de la police après avoir mené une enquête et l’avoir blanchi de tout méfait. Shelton a déclaré que son tweet était une blague et s’est demandé pourquoi Twitter n’avait pas réagi de la même manière lorsque des milliers de manifestants de Black Lives Matter se sont rassemblés. “Il me semble étrange qu’il y ait eu tant d’intérêt pour le jogging d’une personne le long d’une piste de plage, mais peu d’intérêt quand 10 000 personnes étaient dans les rues de Brisbane au plus fort de la pandémie”, a-t-il déclaré. Shelton a également révélé que des agents étaient venus directement chez lui pour l’interroger sur son jogging. “Ils voulaient savoir si j’avais été dans un point chaud, ce n’était pas le… ils étaient là depuis deux minutes”, a-t-il déclaré. “Je pense qu’il y a des gens sur les médias sociaux qui ont d’autres agendas … Je pense que c’était un cas de haineux sur Twitter qui l’ont amplifié pour leurs propres fins”, a-t-il ajouté.
