PSAUME (Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen)
Album "Poèmes" / Le Chapelet récité / Blog Poèmes pieux
Sur le bord du fleuve nous pleurions
En pensant aux temps anciens.
Les sanglots longs des violons
S'égrenaient à nos oreilles sans fin.
Nous ne regrettions pas Verlaine, non,
Non plus que les poèmes de Baudelaire ;
Nous ne regrettions pas les noms
De Rimbaud et autres similaires.
Que pleurions-nous alors sur nos harpes
Que nous n'osions plus toucher de nos doigts ?
Seraient-ce des slogans, des écharpes,
Et autres choses criées à haute voix
Dans toutes ces manifestations
Qui remplaçaient nos saintes processions ?
Nos saintes processions, voilà ce que
Nous pleurions avec beaucoup d'autres choses que
Les scélérats nous avaient enlevées,
Jusqu'à nos églises profanées.
Mon Dieu, combien pleurerons-nous
De temps jusqu'à ce que nous
Recouvrions la sainte Religion
Que nos pères nous ont transmise ?
Près du fleuve nous pleurions
En tenant nos assises.
Grand Dieu, levez-vous, grand Dieu !
Frappez de votre glaive acéré
Cet Homme d'iniquité
Qui nous rend si malheureux.
- « Je me lève, mes enfants, je me lève !
Michel va frapper de son glaive
La tourbe de tous mes ennemis :
En un instant ils seront occis. »
- « Et moi, la Mère des Dons
Je vous consolerai bientôt,
Vous envoyant mes deux Hérauts
Qui devant l'Antéchrist seront
Comme deux flambeaux très ardents
Et qui le réduiront à néant. »
Sur le bord du fleuve nous pleurions
En pensant aux temps anciens.
Les sanglots longs des violons
S'égrenaient à nos oreilles sans fin.
Nous ne regrettions pas Verlaine, non,
Non plus que les poèmes de Baudelaire ;
Nous ne regrettions pas les noms
De Rimbaud et autres similaires.
Que pleurions-nous alors sur nos harpes
Que nous n'osions plus toucher de nos doigts ?
Seraient-ce des slogans, des écharpes,
Et autres choses criées à haute voix
Dans toutes ces manifestations
Qui remplaçaient nos saintes processions ?
Nos saintes processions, voilà ce que
Nous pleurions avec beaucoup d'autres choses que
Les scélérats nous avaient enlevées,
Jusqu'à nos églises profanées.
Mon Dieu, combien pleurerons-nous
De temps jusqu'à ce que nous
Recouvrions la sainte Religion
Que nos pères nous ont transmise ?
Près du fleuve nous pleurions
En tenant nos assises.
Grand Dieu, levez-vous, grand Dieu !
Frappez de votre glaive acéré
Cet Homme d'iniquité
Qui nous rend si malheureux.
- « Je me lève, mes enfants, je me lève !
Michel va frapper de son glaive
La tourbe de tous mes ennemis :
En un instant ils seront occis. »
- « Et moi, la Mère des Dons
Je vous consolerai bientôt,
Vous envoyant mes deux Hérauts
Qui devant l'Antéchrist seront
Comme deux flambeaux très ardents
Et qui le réduiront à néant. »