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Merci Béatrice et Carlota pour votre réflexion tir-au-but : ça donne des piles

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François, l'enfer, et la miséricorde

Le pendu de Vézelay (voir plus bas)

Une découverte de Carlota, dans les archives papales, qui confirme que pour François, l'enfer n'existe pas - ou est vide : même Judas n'y est pas
("Benoît-et-moi", 31/3/2018)

Médiatiquement parlant, les propos (présumés) du Pape sur l'enfer ne sont, pour parler familièrement, pas tombés dans l'oreille de sourds. Les médias mainstream, qui ne s'intéressent à l’Église que quand il est question de mariage des prêtres et de pédophilie, ont savouré avec la gourmandise escomptée l'affirmation (présumée) du Pape, la plupart du temps la donnant pour effective - et la saluant comme un geste "d'ouverture".

Hier soir, c'était justement l'un des sujets abordés sur une station de radio commerciale lors du "talkshow" politico-sociétal quotidien où des "personnalités" de leur monde discutent entre eux de tout et de rien, en faisant semblant de se disputer, alors qu'ils sont d'accord sur presque tout, et en tranchant péremptoirement sur des sujets dont on peut parier qu'ils ne connaissent pas grand ‘chose.
Bref, la (triste) routine.

Hier, donc, parmi les invités de l'émission, il y avait un journaliste du Figaro dont je n'ai pas retenu le nom (il jouait le rôle de «l’initié», personnage indispensable dans ce genre de débat), qui a gelé ledit débat d'un verdict sans appel: «le Pape François n'a pas dit que l'enfer n'existait pas, tout simplement parce qu'il ne peut pas le dire». Ce qui est un argument un peu court, ce n'est pas parce que quelqu'un n'a pas le droit de faire quelque chose qu'il ne le fait pas - cela s'appelle même transgresser la loi. C'est d'ailleurs en gros l'attitude des résignés, autrement dit des soutiens mous de François, 'par obligation' plutôt que 'par conviction', qui s'imposent de penser que le Pape ne peut pas être hérétique, ou du moins proférer des hérésies "parce qu'il est le pape, point".

Les autres invités se partageaient entre ceux qui se réjouissaient de la déclaration; et ceux qui ne suivent l'actualité de l'Eglise qu'à travers les gros titres de quelques journaux, mais que cela n'empêche pas de donner un avis péremptoire sur le sujet. Dans la circonstance présente, ils n'ont jamais entendu parler de Scalfari (comme presque tout le monde en France), et découvrent ex nihilo des propos détachés de tout contexte et de tout antécédent, comme si le Pape avait été naïvement piégé, et pour la première fois, par un journaliste retors: mais Phil Lawler a démontré que ce n'est pas le cas.

En réalité, la non-existence de l'enfer (même si elle n'est pas directement formulée par François, là encore Phil Lawler explique très bien pourquoi) est une conséquence de la conception bergoglienne de la miséricorde, laquelle sert d'alibi au plan de changer l’Église poursuivi par François. Et elle revient souvent, sous différentes formes, dans ses propos.

Carlota en a trouvé une autre illustration: en février 2018, interrogé par un jeune roumain, le pape avait répondu « Personne d’entre nous ne peut dire qu’une personne n’est pas allée au ciel. Je te dis quelque chose qui t’étonnera peut-être : nous ne pouvons même pas dire cela de Judas » (voir le commentaire de Carlota ci-dessous).

Ce qui rappelle évidemment d'autres propos, ceux prononcés en juin 2016 lors du Congrès ecclésial de Rome, à Saint-Jean de Latran (sur l'affaire de la fausse interprétation du chapiteau du Vézelay, voir ici: goo.gl/uc81jm):


« La miséricorde n’est pas une chose qui m’est venue à l’esprit, à moi (…). C’est un processus, [en cours] depuis des années, dans l’Église. On voit que le Seigneur demandait de réveiller dans l’Église cette attitude de miséricorde parmi les fidèles. Il est le Miséricordieux qui pardonne tout.
Je suis très touché par un chapiteau médiéval qui se trouve dans la Basilique Sainte Marie Madeleine à Vézelay, en France, où commence le Chemin de Saint Jacques. Sur ce chapiteau, d’un côté il y a Judas pendu, les yeux ouverts, la langue dehors, et de l’autre il y a le Bon Pasteur qui l’emmène avec lui (...).
La miséricorde est un mystère, c’est un mystère. C’est le mystère de Dieu. »

JUDAS EST-IL EN ENFER ?

(Carlota)

Je ne suis pas persuadée que le Pape n’a pas évoqué - maladroitement, abruptement ou comme l’on voudra, mais comme il a l’habitude de le faire -, le thème de l’Enfer, et que ses explications étaient tranchées au point de lever les doutes de Scalfari ou de lui enlever ses certitudes sur la non-existence de ce lieu.

Cette envie de nier ce qui dérange, ou de dire que le lieu est vide (ce qui revient au même) est finalement bien commode, et bien exonérante d’efforts terrestres qui coûtent. Bref un raisonnement fallacieux, qui favorise un carpe diem illusoire et nihiliste, et qui en plus ne date pas d’hier et date même d’avant le christianisme! La nature humaine est ainsi faite.

En catholique lambda, sans prétention journalistique ou théologique, je résumerai donc cette négation de l’Enfer comme une constante malgré les apparences. Ce qui est peut-être plus nouveau, c’est la façon dont cela est susceptible d’être compris par un grand nombre de fidèles catholiques du fait des propos, même mal compris, du Pape sur le sujet.

L'enfer est vide, puisque même Judas n'y est pas
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Ce doute sur la présence de Judas en enfer, le Pape François, l’avait déjà exprimé en février 2018, alors qu’un jeune Roumain l’interrogeait « Personne d’entre nous ne peut dire qu’une personne n’est pas allée au ciel. Je te dis quelque chose qui t’étonnera peut-être : nous ne pouvons même pas dire cela de Judas. » (cf. fr.zenit.org/…/dieu-veut-appor…).

Or, notamment pour les chrétiens, dès le XVIème siècle, le principe luthérien de la prédestination avait déjà virtuellement bien vidé l’Enfer. Côté catholique, la dérive mondaine donc émotionnelle d’une certaine Église du XXème en est arrivée au même résultat: "Ce n’est pas de ma faute si je suis faible, c’est que je ne suis pas assez aimé de ceux qui m’entourent, et en conséquence je succombe. J’ai des circonstances atténuantes, la peine doit être légère". Ou, dit autrement: "la miséricorde divine me pardonnera toujours".

Les catholiques qui se disent adultes ne seraient-ils pas, en fait, des catholiques retombés en enfance et qui ne veulent plus assumer les conséquences de leurs actes? Ils ne veulent plus que leur raison marche de pair avec leur foi, ils ne veulent plus de "Avec la grâce de Dieu, je suis libre et j’assume cette liberté, avec ses conséquences en cas de désobéissance aux lois divines".
Quant à ceux qui ne croient pas au ciel, pourquoi croiraient-ils à l’enfer? La plus grande ruse du Diable c’est de faire croire qu’il n’existe pas !

A noter: pour le centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima (2017), où elle a montré l'Enfer aux trois enfants, l'abbé Guy Pagès (*) a sorti une deuxième édition de son «Judas est-il en Enfer ? - Réponse à Hans Urs von Balthasar - Une Supplique au pape».

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(*) Prêtre du diocèse de Paris qui se consacre à l’évangélisation des musulmans notamment pas internet, il pense que si la Vierge est venu nous montrer l'Enfer à Fatima, c'est parce que le rappel de ce dogme allait nous être nécessaire. Un dogme qui est de plus en plus absent dans l’esprit des chrétiens, alors que c’est le contraire, dans l’Islam. L’Enfer est tellement présent que tout pieux musulman connaît parfaitement ce qui est écrit dans son livre sacré pour l’éviter et gagner ce qu’il ...

Source : benoit-et-moi.fr/…/franois-lenfer-…

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Album ACTU
dvdenise
Septième jour de la Neuvaine à la Divine Miséricorde
Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le reflet vivant de mon coeur compatissant. Ces âmes brilleront d’un éclat particulier …Plus
Septième jour de la Neuvaine à la Divine Miséricorde

Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le reflet vivant de mon coeur compatissant. Ces âmes brilleront d’un éclat particulier dans la vie future, aucune n’ira dans le feu de l’enfer, je défendrai chacune d’elles en particulier à l’heure de la mort.

Très miséricordieux Jésus dont le Coeur n’est qu’amour, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la grandeur de Ta miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu lui-même ; au milieu de tous les tourments et contrariétés, elles avancent confiantes en Ta miséricorde, ces âmes sont unies à Jésus et portent l’humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais Ta miséricorde les entourera au moment de l’agonie.

Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent Ton plus grand attribut, c’est-à-dire Ton infinie miséricorde – qui sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Évangile, leurs mains sont pleines d’actes de miséricorde et leur âme débordante de joie chante l’hymne de la miséricorde du Très-Haut. Je T’en supplie mon Dieu, manifeste-leur Ta miséricorde selon l’espérance et la confiance qu’elles ont, que s’accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit : Les âmes qui vénéreront mon infinie miséricorde – je les défendrai moi-même durant leur vie et particulièrement à l’heure de la mort, comme ma propre gloire.
Psaume 62
Le pape François a bien entendu raison quand il affirme que la miséricorde du Seigneur n’a pas de limites sauf précisément les limites que lui impose l’enfermement du pécheur dans son péché par désespérance, à l’instar sans doute de Judas, quoi qu’en dise notamment ledit pape actuel. Voici à ce propos un extrait du Dialogue du Seigneur Dieu avec Sainte Catherine de Sienne :
" L'injustice, …Plus
Le pape François a bien entendu raison quand il affirme que la miséricorde du Seigneur n’a pas de limites sauf précisément les limites que lui impose l’enfermement du pécheur dans son péché par désespérance, à l’instar sans doute de Judas, quoi qu’en dise notamment ledit pape actuel. Voici à ce propos un extrait du Dialogue du Seigneur Dieu avec Sainte Catherine de Sienne :

" L'injustice, dont il s'est rendu coupable (le grand pécheur) durant sa vie, l'accuse devant sa conscience, et lui ôte tout courage, pour demander autre chose que la justice. Si grande est sa honte, si troublante sa confusion, qu'il s'abandonnerait au désespoir, s'il ne s'était fait, pendant sa vie, une certaine habitude d'espérer en ma Miséricorde, bien qu'à raison de ses péchés, cette espérance ne fût qu'une grande présomption. Car celui qui m'offense en s'appuyant sur ma miséricorde, celui-là ne peut dire en vérité, qu'il espère en ma miséricorde. Mais ce présomptueux n'en a pas moins sucé le lait de la miséricorde. A l'heure de la mort, s'il reconnaît son péché, s'il décharge sa conscience par la sainte confession, il est purifié de la présomption, qui ne m'offense plus, et la miséricorde lui reste.

Par cette miséricorde il peut, s'il le veut, se rattacher à l'espérance. Sans cela, aucun de ces pécheurs n'échapperait au désespoir, et par la désespérance il encourrait avec les démons l'éternelle damnation.

C'est ma miséricorde qui, pendant leur vie, leur fait espérer mon pardon, bien que je ne leur accorde point cette grâce pour qu'ils m'offensent en comptant sur lui, mais pour dilater leur âme dans la charité et dans la considération de ma Bonté. C'est eux qui en usent à contre-sens, quand ils s'autorisent de l'espérance qu'ils ont en ma miséricorde, pour m'offenser. Je ne les en conserve pas moins dans l'espérance de la miséricorde, pour qu'au dernier moment ils aient à quoi se rattacher, qui les empêche de succomber sous le remords, en s'abandonnant au désespoir. Car le péché de la désespérance m'offense davantage et leur est plus mortel que tous les autres péchés qu'ils ont commis dans le cours de leur existence.

Les autres péchés, en effet, ils les commettent par un entraînement de la sensualité propre ; parfois même ils en éprouvent du regret, et ils pensent en concevoir un repentir qui leur obtienne le pardon. Mais au péché de désespoir, comment trouver une excuse dans la fragilité ! Là aucun plaisir qui les y attire ; au contraire, rien qu'une peine intolérable. Dans le désespoir aussi, il y a le mépris de ma Miséricorde, par lequel le pécheur estime son crime plus grand que ma Miséricorde et que ma Bonté. Une fois tombé dans ce péché, il ne se repent plus, il ne s'afflige plus vraiment, comme il doit s'affliger. Il n'a de pleur que pour son propre malheur, il n'en a point pour mon offense. C'est ainsi qu'il tombe dans l'éternelle damnation.


C'est ce crime seul, tu le vois bien, qui le conduit en enfer, où il est châtié tout à la fois pour ce péché et pour les autres qu'il a commis. S'il eut conçu de la douleur et du repentir de l'offense qu'il m'avait faite à Moi, et s'il eut espéré dans ma miséricorde, il eut obtenu le pardon. Car, je te l'ai dit, ma miséricorde est incomparablement plus grande que tous les péchés que peuvent commettre toutes les créatures ensemble : aussi est-ce le plus cruel affront que l'on me puisse faire, que d'estimer que le crime de la créature est plus grand que ma Bonté.

C'est là le péché qui n'est pardonné, ni en cette vie ni dans l'autre. Au moment de la mort, après toute une existence passée dans le désordre et dans le crime, je voudrais donc que les pécheurs prissent confiance en ma miséricorde, tant j'ai horreur du désespoir. Voilà pourquoi, pendant leur vie, j'use avec eux de ce doux stratagème, de les faire espérer largement dans ma miséricorde. Après avoir été nourris intérieurement dans cette espérance, ils sont moins enclins à s'en laisser détacher, quand vient la mort, par les durs reproches qu'ils entendent."
( Le Dialogue) source
Psaume 62
Contrairement à ce que veulent croire les fans absolus du pape François, il est probable qu'il ait fait part à Scalfari de son doute personnel (qui n’est toutefois pas en soi une hérésie) quant à la réalité de l’enfer comme étant un lieu de tortures éternelles mais non pas comme étant un châtiment éternel vis-à-vis des pécheurs impénitents qui donc seraient condamnés à être anéantis pour …Plus
Contrairement à ce que veulent croire les fans absolus du pape François, il est probable qu'il ait fait part à Scalfari de son doute personnel (qui n’est toutefois pas en soi une hérésie) quant à la réalité de l’enfer comme étant un lieu de tortures éternelles mais non pas comme étant un châtiment éternel vis-à-vis des pécheurs impénitents qui donc seraient condamnés à être anéantis pour toujours. Les modernistes de leur côté ne croient à aucune forme d’enfer éternel et ils ne croient même pas d’autre part à l’existence du diable et des démons, contrairement au pape François qui a souvent évoqué leur existence, notamment pour contredire l’actuel Général des Jésuites qui laissa entendre dans une itw que le diable serait de nature symbolique tout en affirmant curieusement par la suite avoir été mal compris.
Ne nous laissez pas sucomber
si je vol ,si je tue ,si je ment, se n'est pas ma faute ,c'est mes parents qui mon martyrisez ,ou mes profs ou mes amis ou les policiers etc ,ce qui se passe en l'Eglise Vaticane se retrouve au civile ,je suis heureux que mes parents par l'éducation mon apprit à dire la vérité de mes actions bonne et mauvaise et les reconnaître t'elles qu'elles sont ,c'était un autre monde .
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GChevalier
Saint Michel accompagne la Sainte Vierge en Purgatoire très souvent ;
Le diable accompagne toujours l'Antéchrist comme il a plané sur Vatican II, et comme pour Crispi et tant d'autres, il lui donne un talisman obligatoire : sa sacoche noire ! Sinon...