AJPM
11566

Nous irons tous dans le paradis révolutionnaire de Jésus II (François)... pas moi !!!

PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 11 octobre 2017


Chers frères et sœurs, bonjour!

Aujourd’hui je voudrais m’arrêter sur cette dimension de l’espérance qui est l’attente vigilante. Le thème de la vigilance est l’un des fils conducteurs du Nouveau Testament. Jésus prêche à ses disciples: «Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu’il viendra et frappera» (Lc 12, 35-36). Pendant la période qui suit la résurrection de Jésus, au cours de laquelle s’alternent sans cesse des moments de sérénité et d’autres d’angoisse, les chrétiens ne se reposent jamais. L’Evangile recommande d’être comme des serviteurs qui ne vont jamais dormir, tant que leur maître n’est pas rentré. Ce monde exige notre responsabilité, et nous l’assumons entièrement avec amour. Jésus veut que notre existence soit laborieuse, que nous ne baissions jamais la garde, pour accueillir avec gratitude et étonnement chaque nouveau jour que Dieu nous a donné.

Chaque matin est une page blanche que le chrétien commence à écrire avec les œuvres de bien. Nous avons déjà été sauvés par la rédemption de Jésus, mais à présent, nous attendons la pleine manifestation de sa souveraineté: quand finalement Dieu sera tout en tous (cf. 1 Co 15, 28). Rien n’est plus certain, dans la foi des chrétiens, que ce «rendez-vous», ce rendez-vous avec le Seigneur, quand Il viendra. Et quand ce jour arrivera, nous chrétiens, voulons être comme ces serviteurs qui ont passé la nuit avec les flancs ceints et les lampes allumées: il faut être prêts pour le salut qui vient, prêts à la rencontre. Vous-mêmes, avez-vous pensé à comment sera la rencontre avec Jésus quand Il viendra? Mais ce sera une étreinte, une joie immense, une grande joie! Nous devons vivre dans l’attente de cette rencontre!

Le chrétien n’est pas fait pour l’ennui; plutôt pour la patience. Il sait que, même dans la monotonie de certains jours toujours pareils, se cache un mystère de grâce. Il y a des personnes qui, par la persévérance de leur amour, deviennent comme des puits qui irriguent le désert. Rien n’arrive en vain, aucune situation dans laquelle un chrétien se trouve plongé n’est complètement réfractaire à l’amour. Aucune nuit n’est longue au point de faire oublier la joie de l’aurore. Et plus la nuit est obscure, plus l’aurore est proche. Si nous restons unis à Jésus, le froid des moments difficiles ne nous paralyse pas; et même si le monde entier prêchait contre l’espérance, s’il disait que l’avenir n’apportera que de sombres nuées, le chrétien sait que, dans ce même avenir, se trouve le retour du Christ. Quand cela arrivera-t-il? Personne ne le sait, mais la pensée qu’au terme de notre histoire il y a Jésus miséricordieux, suffit pour avoir confiance et ne pas maudire la vie. Tout sera sauvé. Tout. Nous souffrirons, il y aura des moments qui susciteront la colère et l’indignation, mais la douce et puissante mémoire du Christ chassera la tentation de penser que cette vie est une erreur.

Après avoir connu Jésus, nous ne pouvons faire autre chose que scruter l’histoire avec confiance et espérance. Jésus est comme une maison et nous sommes à l’intérieur, et des fenêtres de cette maison, nous regardons le monde. C’est pourquoi nous ne nous refermons pas sur nous-mêmes, nous ne regrettons pas avec mélancolie un passé que l’on présume doré, mais nous regardons toujours de l’avant, vers un avenir qui n’est pas seulement l’œuvre de nos mains, mais qui est tout d’abord une préoccupation constante de la providence de Dieu. Un jour, tout ce qui est opaque deviendra lumière.

Et pensons que Dieu ne se dément pas lui-même. Jamais. Dieu ne déçoit jamais. Sa volonté à notre égard n’est pas nébuleuse, mais elle est un projet de salut bien tracé: «Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et accèdent à la connaissance de la vérité» (1 Tm 2, 4). C’est pourquoi nous ne nous abandonnons pas au cours des événements avec pessimisme, comme si l’histoire était un train dont on a perdu le contrôle. La résignation n’est pas une vertu chrétienne. Comme il n’est pas chrétien de hausser les épaules ou de baisser la tête devant un destin qui nous semble inéluctable.

Celui qui apporte l’espérance au monde n’est jamais une personne soumise. Jésus nous recommande de l’attendre en ne restant pas les bras croisés: «Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller!» (Lc 12, 37). Il n’y a pas de constructeur de paix qui, en fin de compte, n’ait compromis sa paix personnelle, en assumant les problèmes des autres. La personne soumise n’est pas un constructeur de paix, mais elle est paresseuse, quelqu’un qui veut être tranquille. Alors que le chrétien est un constructeur de paix quand il prend des risques, quand il a le courage de prendre des risques pour apporter le bien, le bien que Jésus nous a donné, qu’il nous a donné comme un trésor.

Chaque jour de notre vie, répétons cette invocation que les premiers disciples, dans leur langue araméenne, exprimaient par les paroles Marana tha, et que nous retrouvons dans le dernier verset de la Bible: «Viens Seigneur Jésus!» (Ap 22, 20). C’est le refrain de chaque existence chrétienne: dans notre monde, nous n’avons besoin de rien, si ce n’est d’une caresse du Christ. Quelle grâce si, dans la prière, dans les jours difficiles de notre vie, nous entendons sa voix qui répond et qui nous rassure: «Voici, je viens sans tarder» (Ap 22, 7)!

Source : w2.vatican.va/…/papa-francesco_…

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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 18 octobre 2017

Chers frères et sœurs, bonjour!

Je voudrais aujourd’hui comparer l’espérance chrétienne avec la réalité de la mort, une réalité que notre civilisation moderne tend toujours davantage à effacer. Ainsi, quand la mort arrive, pour ceux qui sont proches de nous ou pour nous-mêmes, nous nous trouvons impréparés, également privés d’un «alphabet» adapté pour trouver des paroles ayant du sens autour de son mystère, qui demeure cependant. Pourtant, les premiers signes de civilisation humaine sont passés précisément à travers cette énigme. Nous pourrions dire que l’homme est né avec le culte des morts.

D’autres civilisations, avant la nôtre, ont eu le courage de la regarder en face. C’était un événement raconté par les personnes âgées aux nouvelles générations, comme une réalité inéluctable qui obligeait l’homme à vivre pour quelque chose d’absolu. Il est dit dans le psaume 90: «Fais-nous savoir comment compter nos jours, que nous venions de cœur à la sagesse!» (v. 12). Compter ses propres jours a pour effet que le cœur devienne sage! Des mots qui nous ramènent à un sain réalisme, en chassant le délire de toute-puissance. Que sommes-nous? Nous ne sommes «presque rien», dit un autre psaume (cf. 88, 48); nos jours s’écoulent rapidement: même si nous devions vivre cent ans, à la fin il nous semblerait que tout n’ait duré que le temps d’un souffle. Très souvent, j’ai entendu des personnes âgées dire: «Ma vie a passé comme un souffle…».

Ainsi, la mort met notre vie à nue. Elle nous fait découvrir que nos actes d’orgueil, de colère et de haine étaient de la vanité: pure vanité. Nous nous apercevons avec regret de ne pas avoir assez aimé et de ne pas avoir cherché ce qui était essentiel. Et, au contraire, nous voyons ce que nous avons semé de vraiment bon: les liens d’affection pour lesquels nous nous sommes sacrifiés, et qui à présent nous tiennent la main.

Jésus a éclairé le mystère de notre mort. Par son comportement, il nous autorise à nous sentir tristes quand une personne chère s’en va. Lui-même fut «profondément» troublé devant la tombe de son ami Lazare, et «il pleura» (Jn 11, 35). Dans cette attitude, nous sentons Jésus très proche, notre frère. Il pleura pour son ami Lazare.
Et alors Jésus prie le Père, source de vie, et il ordonne à Lazare de sortir du sépulcre. Et il advient ainsi. L’espérance chrétienne puise à cette attitude que Jésus prend contre la mort humaine: mais si celle-ci est présente dans la création, elle est cependant une balafre qui défigure le dessein d’amour de Dieu, et le Sauveur veut nous en guérir.

Ailleurs, les Evangiles racontent l’histoire d’un père dont la fille est très malade et qui s’adresse à Jésus avec foi pour qu’il la sauve (cf. Mc 5, 21-24.35-43). Et il n’y a pas de figure plus émouvante que celle d’un père ou d’une mère avec un enfant malade. Et Jésus se met immédiatement en marche avec cet homme, qui s’appelait Jaïre. A un certain moment, quelqu’un arrive de la maison de Jaïre pour dire que la petite fille est morte et qu’il n’y a plus besoin de déranger le Maître. Mais Jésus dit à Jaïre: «Sois sans crainte, aie seulement la foi» (Mc 5, 36). Jésus sait que cet homme est tenté de réagir par la colère et le désespoir, parce que sa petite fille est morte, et il lui recommande de conserver la petite flamme qui est allumée dans son cœur: la foi. «Sois sans crainte, aie seulement la foi». «Sois sans crainte, continue seulement à garder cette flamme allumée!». Et ensuite, arrivés à la maison, il réveillera la petite fille de la mort et la rendra vivante à sa famille.

Jésus nous place sur cette «crête» de la foi. A Marthe, qui pleure pour la disparition de son frère Lazare, il oppose la lumière d’un dogme: «Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu?» (Jn 11, 25-26). C’est ce que Jésus répète à chacun de nous, à chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de la vie et des liens d’affection. Toute notre existence se joue là, entre le versant de la foi et le précipice de la peur. Jésus dit: «Je ne suis pas la mort, je suis la résurrection et la vie, le crois-tu? Crois-tu cela?”. Nous, qui sommes aujourd’hui ici sur la place, le croyons-nous?

Nous sommes tous petits et sans défense devant le mystère de la mort. Mais quelle grâce si, à ce moment-là, nous conservons dans notre cœur la flamme de la foi! Jésus nous prendra par la main, comme il prit par la main la fille de Jaïre, et il répétera encore une fois: «Talitha koum», «Fillette, je te le dis, lève-toi!» (Mc 5, 41). Il nous le dira, à chacun de nous: «Lève-toi, ressuscite!». Je vous invite à présent à fermer les yeux et à penser à ce moment-là: celui de notre mort. Que chacun de nous pense à sa propre mort, et s’imagine ce moment qui viendra, quand Jésus nous prendra par la main et nous dira: «Viens, viens avec moi, lève-toi».

L’espérance finira là et ce sera la réalité, la réalité de la vie. Pensez-y bien: Jésus lui-même viendra auprès de chacun de nous et nous prendra par la main, avec sa tendresse, sa douceur, son amour. Et que chacun répète dans son cœur la parole de Jésus: «Lève-toi, viens. Lève-toi, viens. Lève-toi, ressuscite!».

Telle est notre espérance devant la mort. Pour celui qui croit, c’est une porte qui s’ouvre en grand; pour celui qui doute, c’est une raie de lumière qui filtre d’une porte qui ne s’est pas entièrement fermée. Mais pour nous tous ce sera une grâce, quand cette lumière, de la rencontre avec Jésus, nous illuminera.


Source : w2.vatican.va/…/papa-francesco_…

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GChevalier
François visiblement ne connaît plus ses FINS DERNIÈRES. À la mort, c'est automatique, Dieu vient tous nous chercher et nous prendre par la main pour nous emmener on ne sait où. L'enfer et le Purgatoire, il ne connaît pas puisque tout le monde sera sauvé, et sauvé de quoi ??? On n'en sait rien. Plus de Jugements ni particulier ni général puisque c'est la fausse miséricorde qui prévaut. Bref, …Plus
François visiblement ne connaît plus ses FINS DERNIÈRES. À la mort, c'est automatique, Dieu vient tous nous chercher et nous prendre par la main pour nous emmener on ne sait où. L'enfer et le Purgatoire, il ne connaît pas puisque tout le monde sera sauvé, et sauvé de quoi ??? On n'en sait rien. Plus de Jugements ni particulier ni général puisque c'est la fausse miséricorde qui prévaut. Bref, c'est un galimatias informe où le vrai et le faux se côtoient allègrement dans des faux principes d'insoumission et de non-résignation. Mais cela contente tout le monde puisque la Doctrine chrétienne est anéantie. C'est innommable, fantasque, fantaisiste : les mots me manquent.
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