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Où l'Antéchrist fait son travail d'Homme de péché

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Le Pape fait l'éloge d’un Cardinal qui admet
maintenant des divorcés remariés à la Communion



Rédigé par : Dr Maike Hickson

(
One Peter Five )
Le 16 juillet 2018


Manuel Clemente, le Patriarche de Lisbonne, au Portugal, a publié le 12 juillet une lettre du Pape François dans laquelle le Pape le félicite pour avoir publié des directives pastorales permettant à certains divorcés « remariés » de recevoir la Sainte Communion. Après sa lettre de 2016 aux Évêques de la région de Buenos Aires, il s'agit de la deuxième approbation pontificale directe d'une approche hétérodoxe consistant à admettre certains adultères impénitents à la Sainte Communion.

Dans la lettre publiée par le Cardinal Clemente et datée du 26 juin 2018, le Pape François écrit ce qui suit :

Lettre du Pape François

Cher frère Cardinal,

Je voudrais vous remercier de m'avoir envoyé les dernières lignes directrices pour les prêtres du Patriarcat pour la mise en œuvre du Huitième Chapitre de l'Exhortation Apostolique Amoris Laetitia.

Cette réflexion profonde m'a rempli de joie parce que j'ai reconnu en elle l'engagement du berger et du père qui est conscient de son devoir d'accompagner les fidèles en commençant par ses prêtres pour qu'ils puissent remplir leur office de la meilleure façon possible.

Les situations de vie conjugale sont aujourd'hui des zones où un tel accompagnement est le plus nécessaire et le plus délicat. Pour cette raison, j'ai voulu inviter le Collège des Évêques à un parcours synodal prolongé qui, en dépit de difficultés inévitables, permettrait la maturation de lignes directrices communes pour le bien-être de tout le Peuple de Dieu.

En vous exprimant ma gratitude, j'utilise cette occasion pour encourager le frère Cardinal et ses collaborateurs dans le service pastoral — en premier lieu, les prêtres — à accompagner avec sagesse et patience dans l'effort de discernement, et à intégrer cette fragilité qui se montre elle-même sous diverses formes dans les conjoints et leurs liens. C'est une tâche qui nous pose défi comme des bergers d'un côté et qui, de l'autre côté, nous régénère et nous sanctifie parce que tout est ranimé par la Grâce du Saint-Esprit que le Seigneur ressuscité a accordé aux Apôtres pour le pardon de péchés et pour le traitement soigneux de toutes les blessures.

Dans la joie de partager avec vous, mon cher frère, cette tâche douce et exigeante, je vous assure que je me souviendrai de vous dans mes prières et je vous demande aussi de prier pour moi. Je vous bénis de tout cœur en incluant tous les prêtres et toute la Communauté Diocésaine du Patriarcat de Lisbonne.

Vatican, 26 juin 2018

Franciscus

Le Cardinal Clemente a été nommé Cardinal par le Pape François en 2015. Le Catholic Herald a rapporté il y a quelques jours ce qui suit à propos de Clemente :

« Le Patriarche de Lisbonne a assisté aux deux Synodes de la Famille et a d'abord exprimé son désaccord avec l'idée de permettre aux Catholiques divorcés et remariés de recevoir la Communion. Son attitude a changé après la publication d'Amoris Laetitia, cependant.

Le 6 février 2018, le Cardinal Clemente a publié ses propres directives pastorales, dans lesquelles il autorisait certains divorcés « remariés » — dans des cas individuels — à recevoir la Sainte Communion. Il y recommande aussi que les prêtres leur proposent de vivre chastement comme frère et sœur, mais il n'a pas fait de cette continence loyale et constante une condition préalable à leur accès à la Sainte Communion. Fait important, Clemente lui-même, dans ses lignes directrices, renvoie aux Évêques Argentins et à leur propre interprétation libérale d'Amoris Laetitia en septembre 2016 ainsi qu'à la lettre d'approbation subséquente du Pape François. Le Cardinal Clemente fait également référence aux lignes directrices du Diocèse de Rome du Pape François, telles qu'elles avaient été publiées le 19 septembre 2016 par son Cardinal-Vicaire, Agostini Vallini. Des références sont faites par Clemente à Amoris Laetitia — qu'il cite abondamment, pour inclure AL #305 et sa célèbre note de bas de page 351 — et avec cela le for interne et le processus de discernement. Clemente se réfère également à la louange des Évêques Argentins par le Pape et à ses paroles qu'« il n'y a pas d'autres interprétations ». Clemente dit alors : « La récente publication officielle de ces documents dans Acta Apostolicae Sedis, CVIII / 10 (2017) p. 1071 ss, exige de nous de les recevoir et de les accepter de façon indispensable ». »

Nous assistons ainsi à une plus grande solidification de la pratique hétérodoxe permissive consistant à donner la Sainte Communion à certains adultères impénitents, tout comme elle a été plus ouvertement promue par le Pape François lui-même depuis 2016.

Source : dieuetmoilenul.blogspot.com/…/le-pape-fait-le…

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« Qui suis-je pour juger ? »
Le style du pape François a facilité le vote pour l’avortement en Irlande

par Jeanne Smits, Réinformation.TV, le 17 juillet 2018

On s’est beaucoup demandé pourquoi et comment l’Irlande si catholique a pu approuver la modification de sa constitution afin de rendre possible la légalisation de l’avortement. La première réponse, la plus facile, est que l’Irlande est de moins en moins catholique puisque la pratique religieuse se contracte au fil des générations, et ce même si près de 80 % de la population se dit catholique. La seconde, c’est que les évêques ont préféré faire profil bas, jugeant l’Eglise trop victime d’une mauvaise presse liée à divers scandales, réels ou supposés, pour pouvoir peser sur le débat. Mais il y a une troisième raison, mise en avant par une ex-religieuse dans un des quotidiens « mainstream » de l’Ile d’Emeraude : le style du pape François a eu une influence sur le vote, le « oui » à 66 % pour l’avortement n’est pas sans lien avec son refus de porter des jugements sur des comportements gravement peccamineux que le monde entier a retenu à travers ses célèbres paroles, « Qui suis-je pour juger ».

Il va de soi que l’avis du Dr Catherine McCann, ancienne Sœur de la charité, aujourd’hui psychothérapeute et conservatrice du Shekina Sculpture Garden (tout un programme) à Glenamure dans le comté de Wicklow, ne saurait être impartial.

Le vote pour l’avortement en Irlande, manifestation d’une foi « adulte »

Reste que la confusion doctrinale qui préside à ce pontificat est précisément ce qui permet à une personnalité comme cette religieuse défroquée de tenir un discours dont les gros médias s’empressent de se servir, sous couleur d’une fausse « miséricorde » qui, loin de s’adresser aux pécheurs, est détournée pour affirmer la possibilité du péché comme un moindre mal.

C’est en cela que la tribune de Catherine McCann est extrêmement révélatrice. Elle décrit précisément le résultat de la confusion régnante. Elle-même avoue avoir beaucoup réfléchi avant de voter « oui » à la suppression du Huitième amendement par laquelle la constitution irlandaise affirmait l’égal respect de la vie de la mère de l’enfant à naître. Elle affirme avoir beaucoup discuté, mais aussi prié ; elle a même assisté à une session mise en place par l’institut Loyola de Trinity College à Dublin sous le titre : « Vivre avec humanité ».

Pourquoi cet écrasant vote favorable à l’avortement ? L’ex-religieuse – qui proteste de son adhésion personnelle au caractère sacré de la vie, partagée selon elle par la « majorité » des Irlandais – y voit deux raisons.

« Qui suis-je pour juger ? » : le pape François sème la confusion et récolte la tempête

« Premièrement, un noyau de plus en plus important de catholiques, des femmes surtout, prennent leur foi au sérieux et se sont éduqués selon les lignes de Vatican II. Ces dernières années, ils ont été influencés par le pape François, spécialement en ce qui concerne le respect et l’absence de jugement dans son approche des situations concrètes vécues par les individus », constate cette partisane d’une foi « adulte ».

La deuxième raison est selon elle la « compassion ». « Il y avait un réel désir de rendre accessibles des soins sanitaires appropriés pour les femmes qui se trouvent dans des situations difficiles », explique Catherine McCann. Et de citer feu le cardinal Lehmann qui a pu parler d’« une décision prise en conscience par la femme à laquelle aucune puissance au monde – même l’Église – ne saurait se substituer et qui doit donc être acceptée » (mars 2018).

Et voilà l’ex-sœur McCann emplie « de positivité et d’espoir », elle pour qui la foi chrétienne est au centre de sa vie, comme elle le dit. « Mais depuis Vatican II, une grande partie des riches enseignements de ce concile reste à mettre en œuvre à Rome comme en Irlande », avec sa « synodalité » inédite, et la place faite aux laïcs. Elle-même explique avoir fait ses études à Rome pendant trois ans, précisément à l’époque de Vatican II : « une expérience profondément libératrice ».

Le pape François a facilité le vote pour l’avortement en Irlande, selon une ex-religieuse

En somme, cela l’a laissée persuadée qu’il faut en finir avec une Église trop hiérarchique, en même temps qu’il faut prendre conscience d’une hiérarchisation des vérités.

C’est bien ce que l’on constate aujourd’hui avec les pouvoirs croissants laissés aux conférences épiscopales locales et même aux évêques pour réinterpréter l’application de la doctrine – pensez à la communion pour les conjoints protestants d’époux catholiques en Allemagne – même si sur le plan personnel, le style de gouvernement du pape François est plutôt dictatorial. Le relativisme s’est installé précisément dans le domaine doctrinal, le plus souvent de manière sournoise.

Et c’est ainsi que Catherine McCann peut achever sa tribune dans The Irish Times en disant sa confiance, en tant que catholique, de voir que les avortements qui seront pratiqués en Irlande à l’avenir seront « sûrs, légaux et rares ».

N’est-ce pas de cette manière que de bons chrétiens en France en arrivent aujourd’hui à « regretter » la loi Veil et ses soi-disant restrictions ?

Source : reinformation.tv/juger-style-pap…

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>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez
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GChevalier
Combien de temps faudra-t-il que
Je dise et redise ce que
Tout le monde sait bien ? Mais je
Persiste et signe, et je
Vous dis que l'Homme de péché
Est maintenant bien arrivé,
La tête étant Vatican II
Et l'Antéchrist étant la queue.
AJPM
Il faut vouloir se confier en Dieu parce qu'il est puissant ;
Holà ! Stop ! m'arrête Antéchrist : moi je peux casser la terre en mille morceaux si je veux !