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Salettensis
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Les deux patries - Jean de Viguerie. Essai historique sur l'idée de Patrie en France. Exposé sur la transformation de l'objet d'une vertu et du quatrieme commandement, à une réalité totalitaire, …Plus
Les deux patries - Jean de Viguerie.

Essai historique sur l'idée de Patrie en France.

Exposé sur la transformation de l'objet d'une vertu et du quatrieme commandement, à une réalité totalitaire, idéalisée, déifiée.
Ce patriotisme ou nationalisme est malheureusement une maladie extrémement répandue dans nos milieux, qui outre de violer l'intelligence et la saine philosphie, dévoie l'action politique et piege energies et ressources dans des luttes au succés impossible.

La france n'est pas eternelle, seule l'eglise a la promesse de demeurer jusqu'au jugement dernier. Et l'Eglise entendue comme la hierarchie sacrée :
aucune fraternite sacerdotale, ou ordre religieux n'a de sa nature la garantie de demeurer.
La France est une union de volontés au service du bien commun.
De fait elle a pu cesser d'exister comme sous l'empire carolingien, comme elle a existé sous des formes différentes.

Au cours du temps s'est crée l'idée d'une patrie ou nation comme concept abstrait dont on constate qu'il sert toujours le pouvoir. "Il faut" lui donner sa vie : en raison de quoi et à quel "lui" ?

Marcel de Corte analyse ce mouvement qui dissout les réalités dans lesquelles une existence humaine se construit pour des concepts abstraits sur lesquels personne n'a prise et qui servent à mobiliser : la race, la terre, l'ennemi, etc.

En France l'Etat à créée la Nation, et le "national" qui est tel qu'à condition de n'être pas un breton ou un picard ou un provençal ou dauphinois mais un être abstrait : surtout pas catholique du reste. C'est le pouvoir qui le définit.
Dans l'ancienne France, le pouvoir veanit chapeauter des réalités qu'il respectait, on parle d'un principe de subsidiarité.
Ces liens réels dissouts, au profut de la nation, l'on peut créer ensuite un européen qui n'est plus ni français ou croate, et plus tard un citoyen du monde, la nation est le premier échelon de la réverie maçonnique mondialiste.
Nationalisme est comme de soutenir l'europe contre le mondialisme ou Mao contre Staline, UMP contre le PS. Une différence de degrés.

La politique n'a pas pour objet des concepts abstraits, mais le bien commun, lequel est à réaliser selon nos moyens, dans le cadre de liens réels, locaux. Les partis politiques ne sont pas "politiques" mais des moyens d'allocation d'un titulaire à un poste de résponsabilité, les associations ménent une action politique, quand bien leur champ d'action ne serait pas du pays dans son entier.

Cette problématique est une des question qui entraine le plus d'erreur et de gaspillage d'energies et de ressources.