C'était une rétrogradation

Le renvoi du Secrétariat d'Etat des Monsignors Antoine Camilleri, 54 ans, et Paolo Borgia, 53 ans, n'était pas une promotion.

Bien qu'ils aient été nommés nonces et seront ordonnés évêques le 4 octobre, leur nouvelle destination n'est pas flatteuse.

Camilleri finira en Ethiopie et Borgia en Côte d'Ivoire. Monseigneur Paolo Rudelli, 49 ans, observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l'Europe à Strasbourg, connaît un sort similaire. Il ira au Burkina Faso.

A la Curie romaine, les nominations en Afrique sont considérées comme des facteurs de ralentissement de carrière.

Image: Paolo Borgia, Antoine Camilleri, #newsWbjgaftjul

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GChevalier

30 sept. 2019

L'Antéchrist aime beaucoup jouer aux dames...

jacouille54

30 sept. 2019

Ralentissement de "carrière": n'est-ce pas précisément un problème quand on entre dans les ordres en pensant en terme de "carrière" ?

apvs

30 sept. 2019

Il va de soi que certains membres de la curie romaine auront une carrière les rendant "papabile", et d'autres non. On n'atteind généralement pas par hasard de hautes fonctions dans la hiérarchie catholique. Par contre, il est clair qu'un petit prêtre de paroisse n'a pas à regretter de ne pas accéder à des charges plus élevées.
Le terme "carrière" décrit ici particulièrement bien la réalité : on commence en effet par être ordonné diacre puis prêtre, puis évêque, puis cardinal.... puis pape pour une extrême minorité.
Après : ne pas être affecté par l'évolution ascendante ou non de sa "carrière" ecclésiastique est très louable, tant il est vrai qu'on ne doit pas chercher à s'élever coûte que coûte au sein de l'Eglise, mais à faire la volonté de Dieu.

Mais c'est une faute des supérieurs hiérarchiques de mettre sur des voies de garage des éléments méritants et prometteurs ( ce qui n'est pas le cas de tout le monde ), quand dans le même temps, des hérétiques notoires comme Marx ou Culpich sont au pinacle.