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La fsspx dans le piège de la reconnaissance unilatérale.

Est il possible de refuser une reconnaissance unilatérale de la fsspx par le pape François ?
Depuis juillet 2012, la fsspx a officiellement entériné la possibilité de conclure un accord avec Rome sans que celle ci ne soit revenue à sa Tradition bimillénaire. La fsspx n'exigeant que quelques conditions pour sa survie.
Il semble que le pape François va prochainement proposer une reconnaissance juridique sans conditions doctrinales apparentes.
Mgr de Galaretta a évoqué à Bailly cette possibilité d'une reconnaissance unilatérale de la fsspx par Rome. Il conclut sa conférence en disant que c'est une chose certes regrettable mais qu'on ne peut rien y faire. Autrement dit c'est un mal que les traditionalistes doivent accepter.
A se demander si Mgr de Galaretta (qui passe mieux en France que Mgr Fellay) n'est pas venu à Versailles pour préparer les catholiques à cet accord unilatéral et à ne surtout pas rejoindre la résistance en cas d'accord.

Il est peut être opportun de se pencher un peu sur cette question de la reconnaissance unilatérale qui risque de nous tomber sur la tête dans quelques semaines.

Voici ce qu'un banal dictionnaire de droit nous enseigne à cet égard :

Citation:


Définition du contrat unilatéral

Un contrat unilatéral est un contrat qui ne fait naître des obligations qu'à la charge d'une seule des parties contractantes.

Différences
Le contrat unilatéral doit être distingué du contrat synallagmatique, où les parties ont un engagement réciproque l'une par rapport à l'autre.

Un contrat unilatéral n'est pas non plus un acte unilatéral (exemple : une renonciation à succession) puisqu'il existe ici un accord de volonté entre deux ou plusieurs parties.

Exemples Exemples de contrats unilatéraux : le dépôt, le mandat...

On notera donc qu'il s'agit bien d'un contrat, c'est à dire un acte juridique et non d'une banale procédure amicale..

Sur un autre site, le juriste insiste bien sur le fait que ce contrat, malgré l'absence d'engagement réciproque nécessite l'accord des deux volontés (même s'il n'y a pas d'engagements au préalable dans la partie qui accepte )

Citation:


L'article 1103 du Code civil dispose que le contrat est unilatéral lorsqu'une ou plusieurs personnes sont obligées envers une ou plusieurs autres, sans que de la part de ces dernières il y ait d'engagement.
Le contrat unilatéral est celui qui ne fait naître d'obligations qu'a la charge d'une des parties au contrat. C'est bien un acte juridique car il nécessite l'accord de deux ou plusieurs volontés mais il ne fait naître d'obligations qu'à la charge d'une seule partie. Par exemple, le contrat de donation est bien un contrat car il requiert l'accord du donateur et du donataire, tel est encore le cas du contrat de prêt ou du contrat de dépôt desquel l'emprunteur ou le dépositaire s'engagent seuls à la restitution de la chose.

Les juristes insistent bien sur le fait de la volonté des deux parties même si l'acte ne procède que d'une seule personne à l'origine (exemple le pape dans notre cas)

Citation:


Il faut faire une distinction entre l’acte juridique unilatéral et le contrat unilatéral : le contrat unilatéral ne génère d’obligation qu’à la charge de l’une des parties mais il est nécessairement conclu par le concours de deux volontés (par exemple le testament est un acte unilatéral, la donation est un contrat car le donataire doit l’accepter).

L’acte juridique unilatéral est l’œuvre d’une seule volonté, une personne est obligée du seul fait qu’elle veut l’être, même avant tout consentement du futur créancier.
www.cours-de-droit.net/…/cours-de-droit-…

Ce que soulignent bien les juristes c'est qu'un contrat unilatéral n'est pas un acte unilatéral puisqu’il existe un accord de volonté entre les deux parties.

Affirmer comme le fait Mgr de Galaretta qu'une reconnaissance unilatérale par Rome de la fsspx ne puisse pas être refusée est absolument faux juridiquement. Car il est tout à fait possible, en soi, de refuser une tel accord. On est dans le domaine de la liberté : On peut très bien refuser une donation, un héritage. Le refus juridique est donc tout à fait possible.

Ce refus juridique d'une reconnaissance unilatérale de la fsspx se double d'un refus moral. Quand on vous offre un héritage d'une personne endettée, on le refuse ! Tout bon catholique se doit de refuser l'héritage pourri du concile vatican II et de toute dépendance d'une hiérarchie apostate.

Nous ne suivrons pas ce clergé qui est prêt à se soumettre en silence aux pires démolisseurs de l'Eglise.
Saint Louis
La prochaine consécration épiscopale de dom Thomas d'Aquin OSB apparaît d'autant plus nécessaire.
AveMaria44
COMME NOUS SOMMES
Prévus par la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus de 2009, pour accueillir les anglicans, mais aussi des traditionalistes.
fr.novopress.info/…/tribune-libre-n…
L’évêque anglican Venables rapporte une conversation avec le cardinal Bergoglio dans laquelle ce dernier a donné son point de vue sur les anglicans. « Il m'a appelé pour le petit déjeuner avec lui un matin et …Plus
COMME NOUS SOMMES
Prévus par la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus de 2009, pour accueillir les anglicans, mais aussi des traditionalistes.
fr.novopress.info/…/tribune-libre-n…
L’évêque anglican Venables rapporte une conversation avec le cardinal Bergoglio dans laquelle ce dernier a donné son point de vue sur les anglicans. « Il m'a appelé pour le petit déjeuner avec lui un matin et m'a dit très clairement que l'ordinariat était tout à fait inutile et que l'Église a besoin de nous comme anglicans ».
AveMaria44
La conférence surréaliste de Mgr de Galarreta à Bailly. Dans un premier temps il faut le constat que les principes mortifères du concile sont bien assimilés et que la morale devient évolutive.
Il s'émerveille des quelques réactions très insuffisantes des "conservateurs".
Et enfin, tous les problèmes doctrinaux passant à la trappe, il envisage la reconnaissance selon la praxis du révolutionnaire …Plus
La conférence surréaliste de Mgr de Galarreta à Bailly. Dans un premier temps il faut le constat que les principes mortifères du concile sont bien assimilés et que la morale devient évolutive.
Il s'émerveille des quelques réactions très insuffisantes des "conservateurs".
Et enfin, tous les problèmes doctrinaux passant à la trappe, il envisage la reconnaissance selon la praxis du révolutionnaire Berg Oglio.
Évidemment si le "Pape" le veut, comment résister ? C'est la négation t le détournement de tout le combat de Mgr Lefebvre qui malheureusement ne s'étant pas prononcé sur le cas du Pape démolisseur de l’Église, laissait la porte ouverte à cette dérive.
Il revendique même l'avis de Berg Oglio, qui décerne le brevet de catholicisme, alors que selon ses dires son Dieu n'est pas catholique.
C'est l'ultime conséquence du primat de la praxis.