Canada : Êtes-vous gros ou pauvre ? Pas de problème, inscrivez-vous à l'exécution médicale
En 2021, le Canada a étendu sa "loi sur le droit de mourir" aux personnes qui ne sont pas en phase terminale. Cela a entraîné une augmentation de 30 % des exécutions médicales en 2022.
Un médecin de l'Ontario a écrit dans son rapport sur le patient que, bien que sa victime souffre d'une grave maladie pulmonaire, elle était exécutée "principalement parce qu'elle est sans abri, endettée et ne peut tolérer l'idée de soins de longue durée de quelque nature que ce soit".
Dans un autre cas, un médecin a proposé d'exécuter une patiente simplement parce qu'elle était obèse et déprimée et qu'elle se sentait "comme un corps inutile qui prend de la place".
Une octogénaire a demandé à être exécutée après avoir perdu son mari, ses frères et sœurs et son chat en l'espace de six semaines. Elle était également sous dialyse.
Le Canada est en passe d'établir un nouveau record en matière d'exécutions médicales en 2023, avec 15 280 cas, soit une augmentation de 15 % par rapport à l'année dernière.
Des personnes sont approuvées pour une exécution pour rien de plus qu'une "fragilité" et d'autres conditions apparemment bénignes.
Rosina Kamis, 41 ans, souffrait d'une leucémie chronique, mais une lettre dans son testament indiquait qu'elle craignait de mourir seule, qu'elle avait du mal à payer sa nourriture, qu'elle risquait d'être expulsée et qu'elle craignait d'être placée en institution. En septembre 2021, un médecin l'a mise à mort par injection létale.
Lee Landry, 65 ans, a déclaré qu'il ne voulait pas mourir, mais a cité la pauvreté et le fait d'être sans domicile fixe comme étant les principales raisons pour lesquelles il demandait à être exécuté. Il se déplace en fauteuil roulant et souffre d'épilepsie et de diabète.
Jusqu'à récemment, il pouvait vivre confortablement, partageant sa modeste maison de Medicine Hat, en Alberta, avec son chien d'assistance, mais les changements apportés à ses prestations gouvernementales lorsqu'il a atteint l'âge de 65 ans ont entraîné une réduction de ses revenus. Il lui reste aujourd'hui environ 120 dollars par mois après avoir payé les factures médicales et les biens de première nécessité. Il risque également de se retrouver à la rue.
Au Canada, une demande d'exécution peut être approuvée en "un jour".
Traduction de l'IA