Victime d'une fausse accusation, l'abbé est acquitté - mais puni
Madden a été renvoyé de force en 2016 lorsqu'il a été faussement accusé d'"abus sexuels" et s'est vu interdire le ministère public. Pendant ce temps, l'Eglise a sérieusement considéré les mensonges du célèbre avocat spécialisé dans les abus, Richard Scorer, qui représentait l'accusateur.
Scorer est vice-président de la National Secular Society, qui fait vigoureusement campagne contre le christianisme.
L'abbé a nié les allégations, qui remontent au début des années 1990, alors qu'il était maître d'école au collège Ampleforth, et qui comprenaient une accusation selon laquelle il aurait caressé la cuisse d'un élève.
Dans les trois mois qui ont suivi, la police du North Yorkshire a clos l'enquête après avoir conclu qu'il n'y avait "aucune preuve" de comportement criminel de l'abbé, qui a été interrogé par des inspecteurs.
Le comité d'examen du Catholic Safeguarding Advisory Service (CSAS) a également conclu, dans le cadre d'une enquête distincte, qu'il n'y avait pas eu de comportement sexuel.
Néanmoins, le Vatican ne montre aucun intérêt à réparer le préjudice causé à Madden. Au contraire, il ne veut pas que Madden retourne dans sa communauté, même en tant que simple moine, mais il lui a ordonné de chercher un autre monastère.
L'abbaye d'Ampleforth est le plus grand monastère bénédictin encore debout en Angleterre. En 1962, il y avait plus de 200 moines dans la communauté.
Aujourd'hui, suite à Vatican II, il n'en reste plus que 58, principalement des moines âgés. Madden a été décrit comme un "homme intelligent et bon". Il était maître de maison et enseignait la biologie à l'école de l'abbaye. Avant de rejoindre le monastère, il était un médecin consultant de premier plan.
Fait inhabituel pour un ecclésiastique, Madden est un travailleur extrêmement dur et très concentré qui ne dort que 3 à 4 heures par nuit.
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